« Real Life », ou « La Vie ». C’est un jeu auquel « tout le monde » joue – et c’est bien une métaphore, ne vous inquiétez pas, vous ne débarquez pas le dernier sur le nouveau jeu à la mode. En fait, si on reste dans le délire, on peut même dire que vous êtes dessus depuis le début :
Vous ne le réalisez peut-être pas, mais la vraie vie est un jeu de stratégie. Il y a des mini-jeux divertissants — comme danser, conduire, courir, et le sexe — mais la clé de la victoire est tout simplement gérer ses ressources.
Oliver Emberton a filé la métaphore jusqu’au bout, et a écrit sur son blog
un véritable petit guide de survie, de « comment traîner mon corps jusqu’à la salle de gym » à « comment passer le niveau partenaire de vie ». Il se découpe en plusieurs parties chronologiques :
- Les fondamentaux (Basics)
- L’enfance (Childhood)
- L’étape jeune adulte (Young adult stage)
- Comment obéir à ses propres commandes (How to obey your own commands)
- Faire les bons choix (Choosing the right tasks)
- Son environnement (Where you live)
- Se trouver un partenaire (Finding a partner)
- L’argent (Money money money)
- La vie continue (Later life)
L’ensemble est un mode d’emploi au 36ème degré, plein de pseudo-conseils et de petites phrases mordantes, et ce toujours dans le ton général de la description pratique d’un jeu de simulation qui prend des allures de réflexions sur la vie. Morceaux choisis.
Il est possible de bien jouer presque partout, mais c’est toujours beaucoup plus facile dans certains endroits. Si vous êtes une femme dans le mauvais pays, par exemple, il y a beaucoup de niveaux que vous ne pouvez pas débloquer.
L’attirance est un mini-jeu complexe à lui tout seul, mais surtout une conséquence directe de la manière dont vous jouez déjà. Si vous avez une excellente barre d’état et d’excellentes compétences, vous êtes déjà plus attirant. Un joueur irritable et sans compétences n’est pas intéressant, et ne devrait probablement pas chercher de partenaire.
Au début du jeu, vous n’aviez aucun contrôle sur votre identité ou votre environnement. Vers la fin du jeu, cela devient une réalité à nouveau. Vos décisions passées déterminent drastiquement votre situation finale, et si vous êtes heureux, en bonne santé, satisfait – ou pas – pendant vos derniers jours, il n’y a plus grand-chose que vous puissiez faire.
Life is a game, sur le blog d’Oliver Emberton.
Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.
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