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Cinéma

Cinq raisons pour lesquelles je n’aime pas les films d’horreur

Naya n’aime pas les films d’horreur, parce qu’elle est froussarde… mais pas seulement !

Je n’ai jamais aimé les films d’horreur. Avant je me forçais, parce que tout le monde adore ça. À chaque fois qu’il y en avait un au cinéma, mes ami•e•s m’invitaient à aller le voir avec ceci comme argument :

« Il paraît qu’il fait super peur ! »

À lire aussi : 5 films d’horreur qui mériteraient d’être (plus) connus

Moi, je répondais positivement parce que personne n’avait l’air de refuser quelque chose qui « fait super peur »… mais à partir du moment ou je posais mes fesses sur le siège, pour plusieurs raisons, je regrettais immédiatement mon acte.

Les filles sont souvent des clichés ambulants

Dans beaucoup de films d’épouvante les filles sont mises en valeur surtout par leur physique. Ça n’est pas réellement un problème si ce détail sert au scénario, mais c’est rarement le cas ! Dans les nanars, on voit souvent le cliché de la fille en détresse, avec des talons et un décolleté plongeant, en train de fuir un monstre vorace.

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Dans les films d’horreur plus travaillés, on assistera à ces moments d’une façon plus subtile. Scary Movie avait très bien caricaturé les centaines de scènes où on retrouve une femme à la poitrine généreuse, s’enfuyant et criant pour demander de l’aide.

En réalité, le truc le plus dérangeant c’est que ces femmes servent de « caution sexy ». Elle ont rarement une personnalité propre qui sert l’histoire. On sent tout de suite que l’actrice a été engagée uniquement pour jouer le rôle de la femme.

Quand je regarde un film d’horreur, cet élément me chiffonne un peu. Bien entendu, il existe quelques productions qui ne reproduisent pas ce clichés, mais elles restent trop rares à mon goût…

Les personnages font des choses improbables qui ne se passeraient jamais dans la vraie vie

« On se sépare, chacun part de son côté  »

LA phrase des films d’horreurs que je n’ai jamais comprise. Que quelqu’un m’explique en quoi on peut être plus efficace seul face à un être démoniaque ! Je suis consciente que les films d’épouvante ne sont pas spécialement destinés à être réalistes, mais j’aurais quand même aimé un minimum de logique. Après s’être séparés, souvent, les personnages finissent par mourir les uns après les autres (comme c’est étonnant).

À lire aussi : Guide de survie à destination des personnages de films d’horreur

Il y a aussi le protagoniste qui se dit :

« Allons visiter cette vieille maison, construite sur un cimetière indien où vingt personnes sont mortes avant nous : ça pourrait être sympa »

Même si ces scénarios sont rigolos et ancrés dans la pop culture, je reste énervée et dubitative quand j’en suis la spectatrice.

Le Noir meurt toujours en premier Au temps où je regardais des films d’horreur, j’ai constaté qu’il y avait souvent un personnage noir dans les protagonistes. Ce personnage (souvent un homme) n’était jamais le dernier survivant d’une tuerie, d’une attaque de requin ou d’une virée dans une maison hantée… En plus de ne jamais être le héros du film, le Noir est souvent l’un des premiers à mourir.

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Arrête de lutter, c’est ton destin !

Comme les femmes, on sait très bien que le mec qui finit avec la tête en moins après seulement 15 minutes a été engagé parce qu’il était noir et non pas pour ses compétences…

Prôner la diversité est une bonne chose, mais le faire uniquement pour respecter un quota, ça l’est un peu moins. Il n’y a pas que Will Smith qui peut sauver la planète !

Je n’arrive pas à dormir après

À chaque fois que je me suis retrouvée à regarder un film d’horreur, je me surprenais à me tordre dans tous les sens, tellement je me sentais mal à l’aise. Au bout de plusieurs minutes, parfois j’abandonnais carrément en fermant les yeux ou en quittant la salle. Mes ami•e•s me répétaient alors :

« Mais allez, c’est rien, ça ne fait pas si peur ! »

Ça se voit qu’ils/elles n’étaient pas avec moi dans mon lit ce soir-là ! Parce qu’une fois la nuit tombée, chaque bruit, chaque porte qui s’ouvrait ou se fermait me faisait croire qu’un dangereux psychopathe rôdait — ou pire : un esprit. Je tentais de me raisonner en me disant qu’il serait illogique qu’une âme damnée tente de m’attaquer juste parce que j’ai regardé un film… mais rien n’y faisait, je continuais à avoir la frousse.

Esprit si tu m’entends, attends que je sois dans un pré fleuri un jour ensoleillé si tu veux venir faire connaissance, merci !

Les jump scares sont mauvais pour ma santé

Quand j’étais petite, je détestais jouer à cache-cache parce que ma soeur s’amusait à me faire peur en sortant de sa tanière.

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Le jump scare, procédé utilisé dans les films d’horreur pour faire sursauter le spectateur, est quelque chose qui m’effraie profondément, et pas dans le bon sens. Je suis une véritable flippette, j’ai peur pour pas grand-chose ! Quand quelqu’un arrive derrière moi sans m’avoir prévenue, je suis capable de lui sauter à la gorge, avant de m’excuser honteusement…

À lire aussi : Les jump scares dans les films — Les Chroniques de L’horreur par Jack Parker

À chaque fois que je regarde des films avec des jump scares, je finis par ne même plus suivre l’intrigue tellement l’idée que quelque chose ne surgisse sans prévenir m’effraie. Après avoir bien sursauté, je décide parfois de regarder un dessin animé, afin de calmer mon coeur qui bat la chamade…

Et vous, êtes-vous adepte des films d’horreur ?


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Les Commentaires

14
Avatar de Denderah
17 octobre 2015 à 15h10
Denderah
The Host

Film génial, mais ça m'étonne que tu le cites ici, je ne l'aurais jamais classé dans la catégorie film d'horreur. Dans le sens que ce n'est pas un film dont le but est de faire peur (même si les scènes avec le (fabuleux <3 ) monstre peuvent effrayer certaines personnes). Pas comme Rec, qui lui est vraiment conçu pour faire sursauter bien comme il faut.

Après, je ne regarde jamais un film dit d'horreur pour avoir "peur", mais vraiment toujours parce que l'histoire peut être intéressante, ou bien amenée. Surtout que je déteste les morts inutiles, et le gore tout autant, donc mieux vaut un bon scénar pour m'attraper (ou une belle grosse bestiole uppyeyes: j'avoue avoir une indulgence coupable pour les nanars à monstres ). Du coup, j'ai l'impression d'avoir rarement vraiment vu des films d'horreur dans le sens "populaire" du terme.
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