The Sunshine Underground. Certains diront indie-rock, d’autres alternative… je dirais simplement UNIQUE.
Leur nom, un titre des Chemical Brothers extrait de l’album Surrender, un morceau faussement calme, qui en dit à lui seul déjà long sur l’esprit de The Sunshine Underground : le feu sous la glace. Leeds, 2004, Craig Wellington, (chant, guitare), Stuart Jones (guitare), Daley Smith (basse) et Matthew Gwilt (batterie) fusionnent leur talent pour devenir The Sunshine Underground. En 2006, le groupe signe son premier album Raise the Alarm.
Incomparables Sunshine Underground, qui revendiquent leur singularité et refusent d’être enfermés dans une catégorie préfabriquée. Désignés d’office par la critique comme les fils spirituels de The Rapture, leurs influences sont tellement variées qu’il est bien difficile de leur coller une étiquette. Issu de leur domaine de prédilection, la scène, The Sunshine Underground est précédé par sa réputation. Le groupe fait vibrer les foules à grands renforts de riffs implacables sur des textes doux amers aux refrains entêtants. En bref : de l’énergie à revendre !
Craig Wellington avoue ne pas écrire de textes autobiographiques mais plutôt s’inspirer de la société qui l’entoure. Le premier single Commercial Breakdown s’impose comme un coup de gueule venimeux contre le petit monde de la presse people. De Wake Up, un titre d’ouverture qui donne le ton de l’album, à Dead Scene en passant par Panic Attack, on retrouve ce même rythme entraînant qui capture le cerveau et diabolise le corps. Mention spéciale à Somebody’s Always Getting in the Way dont l’intro vous laisse penser que le CD est rayé : planante.
Alors non, The Sunshine Underground ne sera certainement pas la révélation de l’année, non ils ne révolutionnent pas le rock, mais ils ont le mérite de mettre le feu et de provoquer une envie subite chez le commun des mortels de bouger son popotin. C’est déjà pas mal, non ?
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