Entre les différents confinements, les dégâts cutanés dus au port du masque, l’explosion des #skinfluencers sur les réseaux sociaux et les nombreux lancements de produits opérés par les marques de cosmétiques, les routines beauté ont pris de plus en plus de place dans nos vies et dans nos salles de bains.
Mais depuis quelques temps, un élan de minimalisme touche le milieu de la beauté. Fini les superpositions d’essences, de sérums, de crèmes et d’huiles, et place à une version plus moderne et conscientisée du « skinimalisme » : le quiet quitting.
Qu’est-ce que le quiet quitting en beauté ?
Evidemment, l’aspect psychologique est loin d’être aussi important que le quiet quitting professionnel mais celui qui touche la beauté traduit la même forme de ras-le-bol. Celui d’en faire toujours trop sans nécessairement constater de résultats concrets sur la peau. Par conséquent, de nombreuses personnes finissent par réduire drastiquement leur routine afin de la limiter à l’essentiel. Le but ? Booster les mécanismes naturels de l’épiderme.
Mais ce n’est pas tout, le quiet quitting incarne également une décision consciente d’éviter toutes les formes d’influences. Celle qui pourraient nous donner envie d’ajouter un produit de plus à notre routine beauté. Mais aussi celle qui nous fait croire que l’on va enfin mettre la main sur LA solution rapide qui règlera tous nos problèmes cutanés.
Le risque de la sur-consommation de produits de beauté
Parce qu’en plus d’être polluant, utiliser un nombre incalculable de produits de beauté n’est pas forcement la solution idéale pour résoudre les problématiques de peau auxquelles ont peut faire face. À l’inverse, une mauvaise association peut même engendrer boutons, points noirs, allergies et tâches ! C’est d’ailleurs ce qu’à constaté Marc Elrick, fondateur de la marque Byoma, interrogé par Glamour Uk :
« La sur-utilisation des soins de la peau et la sur-exfoliation signifient que nous constatons de plus en plus de problèmes de peau auto-déclarés que jamais auparavant. Les gens ont surchargé leur peau de produits, à la recherche de solutions rapides et court terme, avec des routines compliquées qui causent plus de mal que de bien. »
Des propos validés par la dermatologue Docteur Emma Wedgeworth sur le même média :
« En réalité, vous n’avez besoin d’incorporer qu’un ou deux actifs dans votre régime pour répondre à vos principales préoccupations ».
Une bonne nouvelle pour nos portefeuilles !
À lire aussi : Vraie question : les produits de beauté 2-en-1, ça marche vraiment ?
Crédits de l’image de une : @Polina Kovaleva.
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Les Commentaires
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Sinon, je trouve ça super bizarre de parler de "quiet quitting" pour ce sujet.
ça n'a absolument rien à voir. Qu'on parle de "skinimalisme" ok, là je comprends.
Mais qu'on appelle ça une démission calme? Pourquoi?
Il faudrait peut-être arrêter d'utiliser des termes qui n'ont rien à voir avec ce dont on parle.
Bientôt on va parler de burn out capillaire pour expliquer qu'on n'utilise pas le bon après shampoing pour notre nature de cheveux? unno:
ça n'a aucun sens.