Attendez un peu avant de paniquer, on vous explique tout. Le maternage proximal, également connu sous le nom plus inclusif de parentalité proximale, est une façon d’éduquer ses héritiers en mettant l’accent sur la création et le support d’un lien émotionnel fort et sécurisant entre les darons, daronnes, et leurs lardons. Cette méthode repose sur la conviction que répondre de manière sensible et aimante, et donc avec bienveillance, aux besoins émotionnels des ponctionneurs de livret A, favoriserait leur développement et les rendrait plus sereins.
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Le maternage proximal en 5 principes clés
Le maternage proximal se résume globalement en moins de 10 principes clés, bien évidemment adaptables, dont on vous donne les cinq principaux ici :
- L’attachement sécurisé : ce qui veut dire l’établissement d’un lien d’attachement sûr et profond entre les parents et l’enfant, en répondant de manière attentive à ses besoins affectifs, comme la réponse à ses pleurs et à ses émotions.
- La réponse aux besoins : Pour les parents qui pratiquent le maternage proximal, il est primordial de répondre rapidement aux besoins de leur nouveau-né, que ce soit pour la nourriture, le réconfort ou l’attention.
- Le portage : c’est-à-dire le fait de porter son bébé contre soi dans une écharpe ou un porte-bébé. D’ailleurs, on vous avait sélectionné les 3 meilleurs porte-bébés de l’année, si vous voulez y jeter un coup d’œil. Pour les parents adeptes de cette philosophie, le portage est une pratique fréquente. Elle permettrait d’offrir au bébé chaleur, contact physique et sécurité.
- Le cododo : Le cododo, ou le sommeil partagé, est caractérisé par le fait que le bébé dort dans la même pièce que ses parents. Cette pratique favoriserait un sommeil plus paisible et renforcerait le lien affectif.
- La communication bienveillante : Le maternage proximal encourage une communication respectueuse et empathique, en écoutant et en répondant aux émotions de l’enfant. Ça ne veut pas dire que les parents laissent tout passer, mais simplement qu’ils utilisent leurs mots pour communiquer, ce qui est quand même vachement pas mal.
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Le maternage proximal, pour quoi faire ?
Le maternage proximal — ou la parentalité proximale, choisissons plutôt ce terme — est choisi par de nombreux parents pour ses avantages en matière de développement émotionnel et de bien-être de l’enfant. En favorisant l’attachement aux parents où aux personnes en charge de l’enfant, en répondant à ses besoins affectifs, et en créant un environnement chaleureux et réconfortant, cette approche pourrait contribuer à des relations harmonieuses entre les parents et les enfants, tout en les aidant à s’épanouir.
D’un point de vue scientifique, les preuves de ses bénéfices sont principalement issues de recherches en psychologie du développement et de l’attachement. Mais, pour le moment, il n’existe pas de consensus absolu sur son efficacité, car les résultats de ces études peuvent varier en fonction de divers facteurs, comme notamment la culture, le contexte familial et les besoins spécifiques de chaque enfant. Yep, tous les enfants (et les parents) sont différents, que croyez-vous.
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Mais en fin de compte, le maternage proximal se veut être une démarche centrée sur l’amour, la proximité, la bienveillance et la satisfaction des besoins émotionnels des bébés, pour leur offrir une approche équilibrée et bénéfique pour leur construction, et les empêcher de finir comme Darmanin.
La parentalité proximale ne doit pas culpabiliser les mères
Sur le papier, on est complètement d’accord avec cette pratique, mais on se permet de rajouter quelques derniers points : rien ne dit que la parentalité proximale doit se faire uniquement par et via les mères. De plus, il ne faut pas que ce précepte soit un nouveau prétexte pour leur charger encore plus le dos.
Ce n’est pas parce que vous ne pratiquez pas la parentalité proximale, à la lettre ou bien par petits bouts, que votre enfant va se développer n’importe comment et qu’il finira par écouter du Maitre Gims à l’adolescence : tout n’est pas foutu non plus.
Le maternage proximal ne doit pas devenir une pratique oppressante et culpabilisante pour les mères. N’oubliez pas que chacun fait ce qu’il peut, comme il le peut, et que cette pratique parentale ne doit pas devenir un avilissement pour elles, qui pourraient s’oublier derrière.
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Les Commentaires
Je trouve ça incroyable, on croirait entendre une secte/religion avec ses 10 commandements... Si tu ne les suis pas tous tu iras en enfer avec le reste des parents indignes.
J'en ai tellement marre de voir des espèces de mouvements parentaux se donner des noms comme si ceux qui font autrement ne veulent pas être.... positifs/bienveillants/proches avec leur enfant.
Car, bien que cela se base sur des recherches en psychologie, les recherches elles-mêmes peuvent être biaisées par plein de choses comme c'est évoqué dans l'article. Et donc, au delà du bon sens de la majorité des conseils, ceux sur le sommeil, l'alimentation et la reprise du travail versent bien souvent sur des jugements...
Car si concrètement tu peux pas dormir avec ton enfant pour x raison, que tu ne peux pas l'allaiter pour x raison (parmi lesquelles on peut retrouver: j'ai pas envie hein), et si tu dois reprendre le travail pour x raison, bah tu fais ce que tu peux. L'enfant ne sera pas un moins que rien ou traumatisé à vie pour autant.
Du moment que ton enfant sait que tu l'aimes et qu'il peut compter sur toi...