Le business de l’influence est l’un des plus lucratifs du moment. Le nerf de la guerre ? Le placement de produit. Et si les marques se sont « dissimulées » pendant longtemps derrière la publicité maquillée des créateurs de contenus, il est important de rappeler qu’encore 4 pubs sur 10 ne sont pas déclarées d’après nos confrères de Numerama. Face à cette problématique, des influenceurs (de petite et grande notoriété) se lancent dans la désinfluence. On vous explique le phénomène.
La désinfluence : un nouveau rempart au placement de produit ?
Communiquer avec plus d’honnêteté et lutter contre la sur-consommation… Voilà les deux principaux leitmotivs des désinfluenceurs. S’attaquant principalement aux mondes particulièrement consuméristes de la mode et de la beauté, ils n’hésitent pas à tester les produits hypes de TikTok, les comparer et surtout proposer des alternatives plus responsables (et souvent moins chères) aux grandes marques prônées par les créateurs de contenus « classiques ». Mascara, anticernes, blush, shapewear ou encore gourdes de transport… Tous les articles à la mode sur la plateforme passent à la loupe de ces sceptiques assumés.
Une méthode atypique et pourtant utile, dans le contexte actuel de récession. D’ailleurs le hashtag #desinfluencing cumule plus de 223 millions de vues depuis sa création.
La désinfluence : une nouvelle preuve du niveau d’emprise des influenceurs
L’influence telle qu’elle a toujours été est au cœur du débat en ce moment. Entre les créateurs de contenus qui font de la pub pour des marques de cosmétiques obscures, et d’autres qui vantent les mérites de régimes parfois dangereux pour la santé… Il existe aujourd’hui une méfiance collective face aux influenceurs et à leurs recommandations.
Face à cette problématique, de plus en plus de contenus de désinfluence ont commencé à être mis en ligne sur TikTok. Mais ne vous y méprenez pas. Si certains désinfluenceurs agissent par pur altruisme, il est plutôt question d’un renouvellement du concept de marketing d’influence. Revisité et plus subtil, il témoigne des capacités d’adaptations des influenceurs à transformer leur business en fonction des tendances, mais aussi des désidératas du consommateur.
Une notion validée par Vanessa Flaherty, présidente de la société de gestion des influenceurs Digital Brand Architects, interrogée par Business of Fashion. Elle explique :
« Cette tendance n’est pas un référendum sur les influenceurs. La désinfluence est toujours une influence. Les deux visent à établir la confiance avec votre public »
Sommes-nous vraiment étonnés ? Pas vraiment…
Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.
Les Commentaires
Clair, c'est toujours nous entourlouper....