Article publié le 12 janvier 2023
Dans la salle de bains, certains gestes tout simples peuvent contribuer à protéger les ressources en eau et en énergie, et à faire des économies, ce qui n’est pas négligeable en cette période d’augmentation des prix. Pour réduire ses factures tout en œuvrant pour l’environnement, il est vivement recommandé de couper l’eau du robinet pour se brosser les dents, se raser ou se laver le visage, de baisser la température de sa douche et de s’équiper d’un pommeau et de mitigeurs économes. Mais ce n’est pas tout ! Le temps que l’on passe à chantonner sous l’eau chaude serait aussi à revoir, et à chronométrer ! On vous explique.
Une douche ne devrait pas excéder quatre minutes
Afin de pouvoir contrôler son empreinte écologique, il est très souvent conseillé de privilégier la douche au bain, mais cette idée n’est intéressante que si l’on fait attention au temps qu’on y passe.
En effet, un bain consomme entre 150 et 200 litres d’eau, et une minute passée sous la douche en consomme environ 15 litres. Si on reste dix minutes sous le pommeau avec l’eau ouverte, on utilise donc autant de litres que si on prenait un bain ! Sans compter que le volume d’eau utilisé peut facilement doubler en fonction de la puissance du jet (et c’est encore pire si on a fait installer une douche hydromassante chez soi).
Pour économiser l’eau tout en allégeant substantiellement ses factures, il faudrait donc diminuer le temps qu’on passe sous la douche. Au Pays de Galles, une association a même appelé les citoyens à ne pas dépasser quatre minutes pour se savonner et se laver les cheveux, ce qui, incroyable, correspond tout pile au titre Golden Years de David Bowie, aka la meilleure chanson pour commencer la journée du bon pied.
Un challenge pour les particuliers (qui n’aime pas traîner sous la douche ?) mais une véritable nécessité pour la planète, les ressources en eau potable n’étant pas illimitées, et la demande étant de plus en plus forte. Selon le CNRS, « si la tendance actuelle à l’augmentation des prélèvements en eau se poursuit, entre la moitié et les deux tiers de l’humanité devraient être en situation dite de stress hydrique en 2025 ». Le risque d’une pénurie d’eau douce existe donc bel et bien.
L’eau n’échappe pas à l’inflation : les tarifs augmentent partout en France
Ce 1er janvier 2023, le tarif de l’eau du robinet a augmenté un peu partout en France à cause de l’explosion des prix de l’énergie (les machines et les pompes nécessaires au traitement de l’eau consomment beaucoup) et des produits d’assainissement obligatoires.
La hausse diffère selon les communes, mais toutes sont touchées, avec une augmentation allant parfois jusqu’à 15%, voire 20% selon les régions. La Bretagne, la Normandie mais aussi certains départements des Hauts-de-France comme la Picardie ou le Nord-Pas-de-Calais enregistrent les plus fortes hausses. Une vraie douche froide pour les particuliers ! Les coûts de distribution, mais aussi la disponibilité de l’eau font également partie des facteurs de cette escalade des prix.
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Crédit photo image de Une : Sora Shimazaki sur Pexels
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