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— Publié le 10 octobre 2019
Si j’ai Jennifer Lopez dans les oreilles depuis que j’ai la taille d’un tabouret, je ne l’ai vue au cinéma qu’assez tardivement.
C’est dans Coup de foudre à Manhattan, de Wayne Wang, que j’ai pu admirer ses talents d’actrice pour la première fois, alors qu’elle avait une carrière déjà bien entamée.
Depuis, je n’ai que timidement exploré sa filmographie, mais je compte bien m’y mettre sérieusement puisqu’elle m’a rendue complètement accro dans le nouveau long-métrage de Lorene Scafaria : Queens.
Queens, de quoi ça parle ?
Destiny (Constance Wu) fait souvent passer les autres avant elle-même, surtout sa grand-mère avec laquelle elle vit, et qu’elle compte bien choyer.
Pour joindre le deux bouts, elle intègre un club de strip-tease dans lequel la compétition est rude. En effet, les danseuses sont toutes talentueuses et à l’aise sur scène… Surtout Ramona, la star du lieu.
Ramona se déhanche comme personne, lance des regards sulfureux à tout va et récolte des quantités astronomiques de billets dès qu’elle monte sur scène.
Destiny la regarde danser avec admiration et lui demande de l’aider à lui apprendre quelques moves.
Entre les deux femmes, c’est le début d’une amitié fusionnelle et d’une carrière prolifique.
Leurs clients sont riches et leur permettent de mener une vie faste… Jusqu’au krach boursier de Wall Street qui met tout le monde sur la paille.
Destiny et Ramona, accompagnées d’autres strip-teaseuses, ont alors l’idée d’arnaquer leurs anciens et nouveaux clients, pour retrouver le luxe d’antan.
Queens, un film sulfureux et badass
La première partie du film est UN VRAI DÉLIRE.
À tour de rôles, les danseuses montent sur scène, enchaînent les chorégraphies ultra-compliquées, hurlent de rire dans les loges, boivent du champagne, twerkent sur Usher (oui tu as bien lu).
Tout n’est que paillettes et booty shakes. Crois-moi douce lectrice, j’avais moi aussi envie d’intégrer la bande souple et survoltée de Ramona. La moindre action de cette dernière confirme son statut de queen du club.
Même sa manière de fourrer ses dollars dans ses cuissardes la rend ultra badass.
La seconde partie du film verse l’intrigue dans le drame, et analyse ses personnages avec plus de profondeur. Exit le côté glorieux et incandescent des premières minutes, et bonjour à l’âpreté de la réalité.
Queens est un film vraiment intéressant dans sa manière de faire progresser son récit sans jamais revenir en arrière.
J’en ai aimé chaque minute, d’autant plus parce que chacune des actrices est FORMIDABLE.
Queens, un casting idéal
À l’annonce du casting de Hustlers, de son titre original, il y a quelques mois, j’ai froncé les sourcils et relu les noms à plusieurs reprises.
En même temps : Jennifer Lopez, Constance Wu, Lili Reinhart, Julia Stiles, Cardi B, et Lizzo sur une même affiche, ça a de quoi intriguer !
Franchement, cette bande de meufs envoie une énergie qu’il est difficile de ne pas envier.
J’ai surtout été bluffée par le duo Jennifer Lopez/Constance Wu qui s’harmonise à merveille. Les deux semblent avoir joué ensemble toute leur vie tant elles sont complices et naturelles.
Le casting de Queens est définitivement l’un des gros atouts du film, et celui qui devrait d’ailleurs achever de te convaincre de courir jusqu’au cinéma le plus proche, le 16 octobre prochain.
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Les Commentaires
je veux dire, contre un "Show Girls" et son héroïne qu'il ne faut pas chercher, on a combien de personnages de maheureuses prostituées ou strippers assassinées froidement dans des séries policières, qui ne sont même pas faites pour que le public compatisse (ces personnages sont traités comme des Kleenex: peu de valeur, pas de personnalité, interchangeables, jetables), mais qui se concentrent sur la personnalité du tueur et / ou du flic (des mecs blancs hétéro généralement).
et quand je vois le succès de certaines bouses misogynes genre 50 Shades, alors qu'elles sont super rétrogrades et malsaines, j'te jure, ça m'énerve encore plus.
edit: je me suis relue et j'ai compris ce qui pouvait être mal interprété, j'ai changé la formulation