Aujourd’hui c’est mercredi et mercredi c’est ravioli les sorties cinéma ! Cette semaine à l’affiche je note la sortie en mini jupe, paillettes et larmes de crocodile trombe de Spring Breakers avec l’ex de Justin et ses copines de Disney, mais également celle d’Hansel et Gretel. Oui oui, le conte allemand avec la maison en bonbons et la sorcière cannibale est bien la principale inspiration de Tommy Wirkola, réalisateur du film. Il n’est pas le seul à remuer les best-sellers de la littérature enfantine pour trouver l’inspiration. Par la même occasion, je te propose de réviser tes classiques !
Hansel et Gretel
Tout est dans le regard fuyant.
Aujourd’hui, mercredi 6 mars 2013, Gretel et son frère Hansel ont bien grandi. Et après avoir échappé aux griffes de la sorcière qu’ils ont rôtie en méchoui, ils ont soif de vengeance. En vingt ans ils ont pris le temps de se muscler un peu, de se vêtir de cuirasses sexy et de s’équiper d’armes aussi cool que celles des Totally Spies. Gros calibres en main, les voilà sur les chemins, traquant à leur risques et périls les plus viles sorcières de la contrée. Chez Tommy Wirkola, y a de l’idée.
Enfin… pas tant que ça en fait, car le conte traditionnel allemand a déjà été réadapté une vingtaine de fois au cinéma. Film d’épouvante, de science-fiction, ou même dessin animé, l’histoire des deux gamins perdus a déjà ravivé la flamme de l’inspiration chez beaucoup de réalisateurs. À vrai dire, en général, ils sont plutôt passés plus ou moins inaperçus (hormis peut-être le téléfilm de Tim Burton, diffusé en 1982)… Cette fois, ce qui sauve un peu le film et lui permettra, qui sait, de ne pas se rendre directement à la case « oubli » en passant par la case « démembrement Allociné »-vous-ne-recevez-pas-de-prix-merci, c’est peut-être son casting et ses effets visuels qui semblent plutôt maîtrisés.
Avec Jeremy Renner (l’Avenger à l’oeil perçant et le nouveau Jason Bourne) en Hansel, Gemma Arterton (Le choc des titans) en Gretel et Peter Stormare (STATION ORBITALE RUSSE) en sheriff, ça annonce le lourdingue de la mort. En plus, la 3D aidant, y a moyen de recevoir projectiles et pouvoirs magiques en tout genre dans la face. Rendez-vous à partir d’aujourd’hui dans les cinémas français pour voir si ça envoie plutôt du rêve ou du pâté de sanglier.
https://youtu.be/jjcCqSpJ7-I
Blanche Neige
Blanche Neige est un conte des frères Grimm paru en 1812 dans toute l’Europe. Comme beaucoup de contes, il sert de source de création pour de nombreux réalisateurs du monde entier. Tu penses sûrement, là tout de suite, à celle de ce bon vieux Walt, le tout premier Disney réalisé, la base de toute ton enfance, la larme au coin de l’oeil qui fait légèrement couler ton eyeliner pourtant censé être waterproof. En fait, en 1916, soit 21 ans avant la chanson des sept nains en dessins animé, une version en noir et blanc était réalisée par l’américain J.Searle Dawley. Après ça, plein d’autres films en ont découlé.
Les plus récents sont Blanche Neige, film humoristique de Tarsem Singhet, et Blanche Neige et le chasseur, transposition moyenâgeuse de Rupert Sanders (c’était son premier film). Les deux adaptations sont sorties à quelques mois d’écart, en 2012. La première était plutôt comique et avait pour guest star Julia Roberts. Pas vraiment encensée par la critique. La seconde version a reçu un accueil un peu plus chaleureux (bon c’était pas l’ambiance CinémadZ, mais quand même) : Charlize Theron est plus que désirable, Kristen Stewart est pleine de suie et le miroir magique a sans doute bu un pu trop de bièraubeurre. Sinon, visuellement y a rien à en dire à part que c’est plutôt foufou. L’histoire est fidèle au conte et clairement c’est une réussite.
« Elle était blanche comme neige, rose comme sang et ses cheveux étaient noirs comme de l’ébène ». Mouais.
Blanche Neige et le chasseur aura une suite, prévue pour 2014 ; Kristen et Chris Hemsworth (Thor) devraient remettre ça. Cependant, ce n’est pas Rupert Sanders qui le réalisera. Edward Cullen peut ranger les crocs.
Jack et le haricot magique
Voilà un conte qu’on a pas souvent vu au cinéma. Inspiré d’une légende populaire anglaise, sa réadaptation n’est pas une mince affaire. Bien qu’il n’existe pas vraiment de version connue du conte sur grand écran, de nombreux courts métrages mettant en scène Jack et son haricot hypertrophié en première ligne (de la horde de géants affamés) ont été tournés.
Le réalisateur Bryan Singer (X-Men et bientôt Battlestar Galactica) semble aimer les défis : quand on s’attaque à un conte, soit ça passe, soit ça casse (bim). C’est donc le 27 mars 2013 (note dans ton agenda, c’est un ordre) que Jack le Chasseur de Géants sortira sur les écrans français. Niveau casting, ça va, il se met bien, avec Nicholas Hoult (Skins, Warm Bodies) en Jack qui a pris quelques années, Ewan Mc Gregor (Iwillloveyouuntiltheendoftime, bisou, bisou) ou encore Ian McShane, le Papa Noël dingo d’American Horror Story. Visuellement, y a pas à chipoter, ça déboîte, mais de nos jours des effets spéciaux splendides ne sont pas forcément gage de qualité. J’attends donc dans deux semaines, voir si mes fesses diront bravo ou si mon calfouette aura envie de se barrer au plus profond des genoux.
Les Cinq Légendes : le melting-pot
Le Père Noël, la fée des dents et le marchand de sable réunis, moi j’y crois. C’est l’idée un peu folle de Peter Ramsey pour Dreamworks. Certes, ce n’est pas un film « classique » mais un long-métrage d’animation. Enfin bon, pour créer des géants de trente mètres et des sorcières qui se transforment en corbeaux, il y a forcément de l’animation, alors c’est pareil. Bref. Les Cinq Légendes c’est quand même un dessin animé qui te remet toutes tes croyances de gamin-e de cinq ans dans la face. Tu entres dans la salle de cinéma tel-le un-e adulte accompli-e, fort-e de croyances morales et de bon sens. Tu en sors utopiste et songeur/euse. Oui, au fond de toi, le lapin de Pâques tu n’as jamais cessé d’y croire.
En plus c’est l’occasion de renouer avec ton côté « Je tombe amoureuse de garçons en image de synthèse mais j’assume ».
Le réalisateur met en scène une histoire de remise en question et de destin. Un jeune magicien doit reprendre foi en lui, et pour l’aider rien de mieux que d’ameuter toutes les légendes de ta jeunesse (les cinq, si tu suis bien). Ce film a de quoi faire rire, avec un casting de voix assez reconnaissables (Hugh Jackman, bien meilleur quand il parle que quand il chante, Jude Law ou encore Isla Ficher), mais surtout, il fera renaître en toi la magie de ton enfance perdue derrière les méandres de l’âge adulte.
Les contes de notre enfance sont de bons viviers pour les réalisateurs en manque d’inspiration ou tout simplement ceux qui veulent leur redonner vie. De nombreuses autres adaptations existent. Là, tout de suite, je pense au Chaperon Rouge avec Amanda Seyfried, Alice aux Pays des merveilles ou Sleepy Hollow (qui revisite le mythe du cavalier sans tête) de Tim Burton, à Hook (Peter Pan) ou encore aux inquiétants Frères Grimm de Terry Gilliam.
Bien qu’il en découle assez souvent des adaptations plutôt cool, j’ai personnellement un peu de mal à imaginer une suite à Blanche Neige et le Chasseur ou une Gretel sans maison Carambar…
Et toi, ça t’inspire quoi tout ça ?
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