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Quand la sociologie rhabille le streetwear, ça donne l'hilarante série TISSU // Source : Capture d'écran YouTube
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Quand la sociologie rhabille le streetwear, ça donne l’hilarante série TISSU

Bonnie El-Bokeili et Charly Akakpo ont co-écrit la série TISSU, réalisée par Robin Deriaud, et dans laquelle ils jouent avec la mode, ses stéréotypes, et ce qu’elle raconte de la société. Comment les classes sociales, les genres, les sexualités, et même les parcours migratoires se jouent et se déjouent dans nos styles ? Éléments de réponse dans cette série de 6 épisodes de 8 minutes qui sort à partir du 16 mai 2024 sur YouTube.

Dites comment vous vous habillez et la mode vous dira qui vous êtes. Du moins, c’est ce que prétend avec humour et intelligence la web-série TISSU. À sa tête, se trouve un duo. Bonnie El-Bokeili est actrice, scénariste et créatrice de contenu. Charly Akakpo est scénariste, un peu musicien, et blasé la plupart du temps (ce qui devrait être un métier à plein temps, surtout dans la mode).

Ensemble, ces deux ami·e·s ont créé cette série. Elle décrypte le streetwear et ce qu’il raconte de la société, des classes sociales, de genres, de sexualités, en 6 épisodes de 8 minutes chacun. Ils sortiront gratuitement chaque jeudi soir, du 16 mai au 20 juint 2024). La série TISSU s’avère à la fois hilarante et érudite, pleine d’autodérision au service de la la pédagogie mode et sociale. Alors forcément, Madmoizelle a voulu poser quelques questions aux personnes derrière sa création. Interview.

Madmoizelle. Comment vous est venue l’idée de cette série, TISSU ?

Bonnie El-Bokeili : On passait notre temps à bitcher sur les fringues des gens en soirée. Du coup, on s’est dit qu’on pouvait peut-être en faire notre métier (rires). Blague à part, c’était une façon de prolonger un bouquin de Géraldine de Margerie appelé Le Dictionnaire du Look, qui parle aussi de streetwear mais qui s’arrête en 2009. Ça semblait plus cohérent de parler du streetwear de 2010 à nos jours à travers le medium vidéo. La deuxième chose importante était d’avoir un traitement différent en terme de ton. Même si on a essayé de rester fidèle à ce genre d’humour, je pense qu’à l’époque on pouvait être plus insouciant et moins politique. Aujourd’hui, je pense qu’on peut moins se permettre de prendre à la rigolade certaines problématiques.

Comment vous partagez-vous le travail entre vous, Bonnie, Charly et Robin Deriaud, le réalisateur ? Quels sont les points forts et points faibles de chacun·e ?

Charly Akakpo : Moi, je vais chercher mes infos sur Internet ou à la bibliothèque. Bonnie est une meuf de terrain, ses observations, elle les a beaucoup faites sur Paris de par son ancienne vie de physio [personne à l’entrée d’un club qui choisit qui a le droit d’entrer ou non, ndlr]. À l’écriture, je vais plutôt me concentrer sur la structure, et Bonnie va se servir de sa formation d’actrice pour ramener de la vie et de l’humour à des textes qui peuvent être trop scolaires dans leur V1.

Robin est aussi là à l’écriture comme public test, histoire de rendre les épisodes plus digestes pour des gens qui ne seraient pas connaisseurs. Et surtout, Robin est hyper doué pour tenir le projet sur la longueur et sur toutes les étapes. On aurait clairement jamais réussi à tout finir s’il n’avait pas été là pour gérer les délais, qui est un domaine où on pêche un peu plus avec Bonnie.

En plus d’être actrice et scénariste, Bonnie, tu as aussi été styliste sur la série, qui présente des vrais vêtements de jeunes marques créditées dans le générique. Était-ce facile de les convaincre de participer à cette série assez piquante sur la mode et ses codes ?

Bonnie : Je pense qu’entre jeunes créateurs, on se comprend. Comme pour nous avec la série, on a décidé de bosser avec des gens qui se lancent. On leur a, bien sûr, fait lire les scénarios avant de se lancer, et on a même fait des interviews un peu piquantes encore dispo sur l’instagram de la série. On peut voir qu’ils ont tous vachement d’humour et de second degré par rapport à leur propre contenu. Vu le ton de la série, bosser avec des gens trop sérieux, ça l’aurait pas fait en terme de vibe.

Des Caractères de La Bruyère à aujourd’hui, pourquoi est-il si amusant de caricaturer des profils sociaux types que tout le monde ou presque peut facilement visualiser ?

Charly : Il y a toujours eu un truc très pop dans la caricature. Quand on voit le rapport que les français ont aux vaudevilles ou aux films de De Funès, il y a toujours une espèce de relation amour-haine avec des personnages qui ont une gouaille bien particulière. On est à une époque où tout devient monochrome et minimaliste, du coup ce genre de « caricatures » mettent de la couleur dans nos vies. Mais on ne va pas se mentir, quand on parle de caricature on peut vite aller sur des choses pas très drôles ou essentialisantes notamment quand on parle de genre, la couleur de peau ou de sexualité, qui sont des choses qu’on ne choisit pas.

Vous passez beaucoup par le vêtement pour y parvenir : comment le style peut servir de loupe sur le statut de classe sociale et de genre des individus selon vous, comme l’illustre votre série ?

Charly : Ce qui était cool avec le fait de parler du vêtement, c’est que… c’est quelque chose qu’on peut choisir, qu’on peut changer, qui évolue parfois à travers une journée voire qui peut manipuler l’auditoire. Les styles dont on parle, on peut les mélanger, les arranger : l’idée c’était pas de coincer des gens dans des cases mais au contraire de leur donner un moyen de jouer avec.

Comment avez-vous choisi les 6 tribus de styles différents que vous alliez dépeindre ?

Bonnie : C’est pas vraiment des trucs qu’on a choisi. Ils étaient là, autour de nous. En vérité, on avait prévu 12 tribus, au départ. Par contre, le choix des six qu’on a gardés s’est basé sur ceux qu’on connaissait le mieux… et l’argent qu’on avait (rires). Comme on finit par aborder, certes avec humour, des sujets qui peuvent être des problématiques très sérieuses pour certaines « tribus », on a laissé de côté ce qu’on maîtrisait moins. On s’en rend pas forcément compte mais TISSU ça a été un vrai travail de recherche, une vraie immersion.

L’épisode 1 présente les « fripsters », ces hipsters qui chinent en friperie des vêtements longtemps stigmatisés sur les jeunes de quartiers populaires, ainsi que des pièces kitsch à porter de façon « ironique ». Qu’est-ce que ce style raconte de la façon dont la mode se réapproprie des codes de classes populaires pour en faire des outils de distinction sociale qui frôlent le mépris de classe ?

Bonnie : Cette récupération des jeunes bourgeois des styles qui saoulent leurs parents a toujours existé. Il y a eu le punk, les hipsters c’étaient un peu ça aussi. C’est une façon de se démarquer de l’argent de ses parents, de faire sa crise d’ado, de se différencier dans des univers assez guindés.

L’épisode 2 montre les « InstaK », ces (aspirant·e·s) influenceurs·es à l’allure hyper travaillée pour mieux cacher leur vraie vie qui n’a parfois rien de glamour. Pensez-vous que le style des influenceurs dépendent plus des tendances, de ce que leur dictent les marques, et de la façon dont réagit leur communauté, que de leurs goûts personnels ?

Charly : Peut-être au début de leur carrière, mais ce qui est fascinant avec les InstaK c’est à quel point ils sont doués pour se brander [faire de leur identité une marque, ndlr] eux-mêmes. Les marques sont de plus en plus influencées par la façon dont les influenceurs font leur pub, mettent en scène leur contenu, donne de l’humanité au produit. Je pense que c’était moins vrai en 2019 quand on l’a écrit mais c’est fou de voir comment les choses ont changé en 5 ans.

L’épisode 3 dépeint les brutalistes, toujours habillé·e·s en bleu de travail et chaussures minimalistes type Vibram, à bricoler leurs propres accessoires quand iels ne sont pas en free party. En quoi ces hippies du 21e siècle interrogent notre rapport au travail (manuel ou non), mais aussi ce qu’on considère comme propre ou sale, neuf ou usé ?

Bonnie : Je ne pense pas que ce soient des hippies, parce qu’ils vivent à la hauteur de ce qu’ils prêchent. On peut parler de cannabis, ou de cocaïne autant qu’on veut, la pire des drogues : c’est le smartphone. Les écrans, c’est le plus gros débat de la décennie, et en même temps c’est en voyant la nature à travers ce même écran que le Brutaliste s’est connecté à elle. Iel a pu apprendre sur Internet : la permaculture, l’artisanat, mais surtout le danger des écrans eux-mêmes. C’est un paradoxe intéressant.

Les machines nous donnent un rapport malsain à autre chose : le travail. Alors que l’ordinateur était censé nous soulager du travail, voire travailler à notre place, on a jamais autant entendu parler de burnout. À part influenceur, le métier qui rapporte le plus en 2024 c’est clairement psychologue. Les agriculteurs, il y a 1000 ans, ne pouvaient pas aller plus vite que la nature, les temps de repos étaient forcément présents. Aujourd’hui, ton patron peut t’appeler un dimanche à 23 heures dans le plus grand des calmes ; trouver un équilibre entre vie personnelle et professionnelle peut être très dur.

L’épisode 4 brosse le portrait des Yuccies, ces start-uppers jamais sans leur AirPods et leurs sneakers blanches bien propres, à l’affût du dernier café de coworking dans un quartier gentrifié. En quoi sont-iels à la fois le pire cauchemar des gens pointus dans la mode, à la fois la clientèle ciblée vu leur pouvoir d’achat ?

Charly : Effectivement, l’autre jour j’ai vu un Yuccie [là où les Yuppies désignaient les Young Urban Professionnal, ces jeunes cadres dynamiques des années 1980, les Yuccies seraient leur équivalent des années 2010 : Young Urban Creatives, ndlr] dans un restau du XVIe porter des TN, du coup j’ai jeté toutes mes paires à la poubelle. Je crois que le Yuccie incarne un peu l’esthétique politiquement correct alors que l’essentiel de la pub dans la mode est basé sur la provoc’. Du coup, c’est aussi facile de taper sur le Yuccie que sur ton tonton Philippe qui porte le même col roulé depuis 1996 et dont le chanteur préféré est Pascal Obispo : c’est un peu une huître, il ne mordra pas.

Mais on ne va pas se mentir, ce minimalisme, c’est qu’une esthétique parce qu’en vrai politiquement, ça pose des grosses questions. On a vu avec la controverse du Met Gala [l’opulence excessive du Met Gala 2024, contrastant trop violemment avec les conflits en Palestine et au Congo notamment, ont donné envie à plein de gens lambdas d’unfollow et même bloquer des célébrités, ndlr] ou les récents boycotts des marques comme McDo, Starbucks, Carrefour : c’est pratique de porter que des teintes neutres, ça peut être joli le « quiet luxury »… mais la neutralité, ça marche de moins en moins dans un monde aussi polarisé.

L’épisode 5 décrit les Bkhiskars, ou comment le rap venu de Marseille a contribué aux relookings des jeunes de quartiers populaires vers plus de couleurs et de coupes ajustées. D’où vient le mot Bkhiskar et que signifie-t-il ? Comment expliquez-vous que ce que le reste de la société code comme féminin d’un point de vue mode et beauté ne l’est pas aux yeux des Bkhiskars ?

Bonnie : De toutes les nomenclatures de la série, Bkhiskar était la seule où on était obligée de partir de zéro pour la bonne et simple raison qu’on a trouvé aucun mot pour définir les personnes venant de cité qui n’ait pas de connotation péjorative (et pourtant on a cherché !). On a revisité le mot « brisquard » (vieux soldat qui a eu une longue carrière et des récompenses), une manière de dire que beaucoup de gens qui viennent de cité et qui ont voulu entreprendre ont souvent dû développer plus de compétences que les autres pour le même résultat. C’était comme faire un antonyme à Lascar, avec des sonorités similaires. On a aussi le “kh” de khouya qui est très intéressant parce qu’on sait si une personne s’intéresse aux cultures africaines en fonction de comment il prononce le « kh ».

À lire aussi : « La suradaptation des personnes racisées est une épée de Damoclès » : Douce Dibondo (La Charge raciale)

La masculinité et la féminité n’ont pas le même sens ici et au bled. Le marseillais sont plus proche des pays d’Afrique qui sont souvent des pays religieux, c’est des endroit où l’homosexualité « n’existe pas ». Du coup les rapports physiques entre hommes n’ont pas les mêmes significations. Se maquiller avec du khol, mettre de l’huile dans ses cheveux, se tenir la main dans la rue quand on est des mecs ici et au bled, ça n’a pas le même sens. Imaginez voir vos tontons moustachus Robert et Jean-Pierre de 60 balais se déhancher en charentaises sur du Lorie, sobres, ça serait un peu surréaliste. Alors qu’au bled l’équivalent, c’est la base. Et le Sud, il est pas connecté qu’à l’Afrique : chez leurs voisins italiens, les bad boys sont plus sensuels, plus féminins, ça parle avec les mains. C’est une masculinité latine bien différente de ce qu’on a dans le reste de la France.

L’épisode 6 présente les technokids, souvent habillé·e·s en noir avec des pièces pouvant évoquer le rock, le métal, ou Matrix. Pourquoi ces milieux festifs, parfois BDSM, ont tant à apprendre à la mode, qui a du mal à faire son #MeToo, à parler de ses problèmes de consentement et de violences sexistes et sexuelles ?

Charly : Je ne suis pas sûr que le milieu de la nuit apprennent grand chose à la mode sur ces questions. Je pense que le milieu queer par contre à beaucoup de chose à enseigner au milieu de la nuit. Je pense qu’il y a une un straightwashing de la techno durant le COVID. Ce phénomène a eu la super conséquence de permettre à des gens hétérosexuels d’être moins hétéronormés, plus ouverts à de nouvelles configurations relationnelles. Rien que la règle de « il faut absolument rentrer avec des filles » qui m’angoissait à la fac, est devenue un peu obsolète sur Paris.

À lire aussi : C’est quoi le pinkwashing, le queerbaiting, et le capitalisme arc-en-ciel ?

Le problème c’est que ce choc des cultures s’est fait au détriment des personnes queer, souvent pauvres et exclues, qui voient leurs soirées à prix libres coûter 20€, leur image récupérée par des multinationales et leur rôles au cinéma souvent joués et écrits par des personnes non-concernées. Beaucoup de gens de la techno se « servent » d’une soi-disant queerness comme bouclier quand ils commettent des agressions. Dans l’épisode Technokids on fait une blague « Trouver le flic » qui prend racine dans un truc pas drôle du tout, sur un gars très présent dans le monde des afters à l’époque du COVID, qui était policier, et qui s’en est clairement servi pour des trucs assez sombres.

Envisagez-vous de faire une saison 2 ? Si non, quelles sont les autres tribus de style que vous auriez adoré rhabiller pour l’hiver prochain ?

Bonnie : On s’en parle de plus en plus, surtout qu’il y a 6 tribus qu’on a laissé de côté et qui végètent dans un placard. Mais on a prévu d’écrire sur le Gorpcore, ceux qui mettent des Gore-Tex fluos pour aller à la montagne alors qu’il mettent plus de neige dans leur nez que sous leur pieds. Les Ballroom Kids, ça sera pas trop dur vu que c’est là qu’on peut trouver la moitié des exs de Charly. Sans oublier la tendance Y2K, ces fringues de notre adolescence qui maintenant sont appelées « vintage » (kikoo les trentenaires) et bien d’autres choses encore…

Pourquoi la mode peut-elle être un parfait support de questions sociologiques selon vous ?

Charly : Je cite souvent cette phrase : 93% de la communication humaine est non verbale. C’est d’autant plus vrai à une époque où on peut être pris en photo à tout instant et où les réseaux sociaux relaient les médias modes gratuitement et quotidiennement. La fast-fashion a rendu accessible un renouvellement et une diversification des vêtements que seuls les rois et reines avaient jadis. C’est ça que j’adore avec la pop culture : on utilise ce qu’il y a de puissant dans la société pour la changer.

À lire aussi : SHEIN, Primark, Temu… comment les marques d’ultra fast fashion seront-elles pénalisées ?

Quelle est la question qu’on ne vous pose pas assez sur le sujet de votre série ?

Charly : « Et vous, vous êtes quoi comme tribu ? » (rires) ! En vrai, je pense qu’on est un peu tout. On créé un test de personnalité, dispo sur notre linktree, qui vous dit ce que vous êtes. Je crois que je suis Fripster ascendant Brutaliste.

Bonnie : Il y a deux ans, j’étais Technokids ascendant Bkhiskar et j’ai migré vers le Yuccie/InstaK, ça me soule j’ai l’impression d’avoir perdu en street cred (rires). Vivement la saison 2 pour que je la retrouve.

Le premier épisode de TISSU est d’ores et déjà disponible sur la chaîne YouTube de la série. Un nouvel épisode sortira chaque jeudi soir jusqu’au 20 juin.

Vous pouvez aussi suivre d’autres contenus autour de TISSU sur le compte Instagram et ainsi que le TikTok de la série.

Bonnie El-Bokeili et Charly Akakpo ont co-écrit la série Tissu, réalisé par Robin Deriaud, et dans laquelle ils jouent avec la mode, ses stéréotypes, et ce qu'elle raconte de la société // Source : TISSU

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