Un des grands avantages des enfants, c’est qu’on peut leur faire gober à peu près n’importe quoi.
Quand j’étais petite je croyais que…
Un vieil homme en surpoids qui se déplace en traîneau volant, une souris cleptomane des chicots… Plus c’est gros, mieux ça passe.
Nos esprits naïfs et innocents ne manquaient d’ailleurs pas d’imagination pour expliquer tout ce que nous ne pouvions pas comprendre.
Cela donne des perles mignonnes qui nous rappellent… qu’on était quand même sacrément cons. Voici un florilège composé par la rédac de madmoiZelle ! Moi, par exemple…
« Quand j’étais petite, je pensais que les études supérieures ne se faisaient QU’À PARIS. Cette perspective me réjouissait car, depuis mon Ardèche natale, j’imaginais la capitale comme le meilleur endroit du monde.
Je me préparais donc depuis toujours à ma future vie parisienne avec beaucoup de hâte. Finalement, j’ai passé 5 ans d’études à Grenoble et je me suis sentie trahie. »
Ouais, c’est ça ouais.
Les croyances d’enfants liés au monde aquatique
Plus énigmatique encore que le monde environnant, l’univers aquatique est la source de bien des fantasmes pour les esprits juvéniles.
Notre développeuse Anne se souvient de ses vacances d’été et de leur météo qu’elle pensait éternelle :
« Quand j’étais petite, je croyais qu’à la mer il faisait toujours beau, puisqu’à chaque fois que je m’y rendais, il y avait du soleil. Normal, c’était l’été…»
Pour Camille alias Marie Chan-Chan, responsable de nos partenariats culture, un voyage en train sous la mer ne pouvait pas ressembler à autre chose qu’une visite d’aquarium :
« Je pensais qu’en prenant le tunnel sous la Manche, je pourrais voir des poissons depuis l’Eurostar. »
Dans cet entretien avec Juliette Tresanini, Clémence, rédac chef de madmoiZelle, confie sa peur d’enfant sur les fonds aquatiques :
« Quand j’étais petite, je pensais qu’il y avait une sorcière au fond du lac près de chez moi et qu’elle allait m’attraper les pieds si je m’y baignais. »
Ces trucs qu’on croyait à cause de nos parents
Le monde des adultes pouvait souvent nous apparaitre comme un épais mystère, auquel les explications de nos parents ajoutaient bien souvent une couche d’incompréhensibilité.
Marie Chan-Chan était par exemple fort confuse quant à tout ce qui touchait la reproduction :
« Je pensais que si j’avalais un pépin, un arbre allait pousser dans mon ventre.
Comme ma mère me parlait de « la petite graine » pour m’expliquer comment faire les enfants, je pensais que c’était lié aux pépins. Soit un bébé, soit un arbre allait pousser dans mon ventre. Résultat, aujourd’hui, je mange jamais de fruit. »
Notre graphiste et illustratrice Léa Castor signe une anecdote digne de sa mignonesse légendaire :
« Quand j’étais petite, mon père me répétait : « Ça va pas te boucher le trou » quand je refusais de manger je ne sais quel aliment. J’étais persuadée qu’il parlait du trou de la bouche…»
Caroline, notre stagiaire mode et lutin de Noël officiel, était également troublée par le langage adulte :
« Ma mère s’appelle Laure. Comme seul mon père lui donnait ce nom étrange, je pensais que tous les papas s’adressait aux maman en leur disant « Laure ».
Je pensais aussi qu’on disait « les étoilettes » au lieu des toilettes…
Sinon, avec ma sœur, on croyait qu’à 18 ans, on devrait quitter la maison avec notre baluchon pour trouver un mari et une maison.»
Adieu tout le monde, je dois devenir adulte
Élise, rédac mode et youtubeuse lifestyle de talent, s’est également faite flouée par les grands :
« Quand j’étais petite, je passais beaucoup de temps chez mes grands-parents. Mon papi avait des poules et des lapins. À chaque fête de Pâques, il me racontait qu’il avait donné du chocolat aux poules et m’envoyait chercher les œufs dans le poulailler. Et comme par magie, j’y trouvais non pas des œufs classiques, mais des œufs en chocolat ! Je pensais donc que si on donnait du chocolat aux poules, elles faisaient des œufs en chocolat. Et j’ai cru ça jusqu’à mes 12 ans environ… »
Kalindi, notre rédac ciné/séries, n’a pas échappée non plus aux coups de pute espiègleries des adultes :
« Quand j’étais toute petiote (entre 3 et 4 ans), mon père m’a fait croire que les bottes de foin qui tapissent les champs de campagne étaient des lions dorés. Du coup, pendant deux ans, j’ai appelé toutes les bottes de foin « des lions dorés ».
Je croyais que Jésus était une dame qui fait de la gym
Louise, chargée des podcasts et community manager, avait une vision très personnelle de la symbolique chrétienne :
« Quand j’étais petite, alors qu’on était dans un cimetière, j’ai demandé à ma mère : « Mais, Maman, pourquoi il y a plein de femmes qui font de la gymnastique ? » D’abord surprise, elle a fini pas comprendre que je faisais référence à Jésus sur la croix.
Franchement, encore aujourd’hui je me dis que, s’il avait pas les mains clouées, il pourrait être en train de faire ses abdos. Voilà, je croyais que Jésus était une dame qui faisait de la gymnastique… »
Comme quoi, ça aurait pu…
Et toi, c’est quoi les trucs cons mais mignons dont tu étais convaincue lorsque tu étais enfant ?
À lire aussi : Neuf activités « d’enfant » que je fais toujours, et qui me rendent heureuse
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
Les Commentaires
Mais non, dans mon imagination le nombril s’ouvrait en grand et hop, il se refermait ensuite!