Cinémas, transports, écoles, hôpitaux… Depuis plusieurs semaines, les signalements d’infestations de punaises de lit dans les espaces publics se multiplient, créant alors une panique générale.
Un problème que le gouvernement et les partis politiques semblent (enfin) prendre à bras-le-corps. Lors d’une conférence de presse donnée mardi 3 octobre, Sylvain Maillard, président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, a annoncé en faire « une priorité ». Le parti va donc déposer une proposition de loi sur le sujet, dans le cadre de sa niche parlementaire prévue le 4 décembre.
Selon le ministre de la Santé, la France n’est « pas envahie »
Si les détails de cette proposition de loi n’ont pas été présentés, les principaux contours ont été évoqués. Si le coût du traitement fera partie de la proposition de loi (un protocole de désinsectisation peut coûter jusqu’à plusieurs milliers d’euros), « le premier sujet concerne le recensement du phénomène », a déclaré le député Renaissance Bruno Studer qui a pris la parole après Sylvain Maillard.
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D’après lui, la France ne dispose pas « des outils de surveillance de ce qui devient un enjeu de santé publique ». « On ne sait pas s’il y a plus de punaises de lit qu’en 2019 », a-t-il affirmé. L’une des pistes réside selon lui dans une éventuelle obligation de déclaration « pour les entreprises qui font des traitements ».
Un discours qui corrobore à celui du ministre de la Santé François Braun, qui, le même jour, appelait au calme sur les ondes de France Inter, estimant que la situation ne justifie pas « une panique générale », et que la France n’est « pas envahie ».
De son côté, la Première ministre Élisabeth Borne a annoncé qu’une réunion entre ministères est prévue dans les prochains jours afin de lutter ces nuisibles. Elle aura lieu vendredi 6 octobre.
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