Dans la catégorie grosse boulette, voici un bel exemple de ce qu’il ne faut PAS faire pour vendre un vêtement. Effectivement, mettre une femme taille 34 dans un short grande taille n’est ni attractif, ni drôle, ni autre chose qu’insultant. L’histoire, qui a un arrière-goût de mauvaise blague de collégien, commence quand le site de vente en ligne Wish.com propose à la vente cet article.
« ROOOH C’EST DE L’HUMOUUUR »
Le site HelloGiggles relaie l’information et pointe du doigt le site de vente qui avait déjà marketé cet été une ligne de legging plus size… de la même manière.
Quand on est con, on est con !
A Bristol en Angleterre, la styliste Christina Ashman tombe sur l’article et réagit à cette publicité.
[fb_embed_post href= »https://www.facebook.com/InterrobangArtFashion/posts/1027154173997120/ » width= »550″/]
Je n’ai aucune qualification en marketing, mais si les femmes rondes achètent des shorts en se basant sur ce qu’une seule jambe donne sur une fille mince, peut-être que les femmes plus fines achèteront des jupes en se basant sur ce qu’elles rendent sur une belle et imposante cuisse.
Une réponse feel good à souhait qui prouve (si c’était encore nécessaire) l’absurdité d’une telle stratégie de vente. Alors que de nombreuses femmes se battent encore pour prendre confiance en elles et aimer leur corps quel qu’il soit, un tel acte se doit d’être dénoncé.
À lire aussi : Un spot de lingerie (censuré !) célèbre la beauté des femmes rondes
Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos newsletters ! Abonnez-vous gratuitement sur cette page.
Les Commentaires
Non et puis l'excuse du "on n'a pas trouvé quelqu'un qui ne soit pas à la fois blanc cis hétéro mince valide (et souvent masculin)" elle est bien commode. Bizarrement les personnes concernées, ce qu'elles ont plus de mal à trouver, c'est un job. Comme mannequin chinois plus-size je ne connais que Zeng Jing mais elle est sans doute loin d'être la seule. Et si elles sont peu nombreuses, c'est peut-être aussi que les agences refusent de les embaucher, ce parce que les marques rechignent à les choisir et c'est le serpent qui se mord la queue.