Live now
Live now
Masquer
Source : firemanYU / Getty Images Signature
Santé

Protections solaires pour enfants : les aérosols sont-ils aussi efficaces que les crèmes ? 

Plébiscités pour leur praticité, les aérosols d’écran solaire pour enfants sont-ils aussi protecteurs pour la peau des tout-petits que les tubes ? Éléments de réponse. 

Les parents d’enfants de moins de six ans connaissent tous la galère que représente l’étalage de crème solaire. 

Chaque été, c’est le même cirque. À peine arrivés à la plage ou au bord de la piscine, nos petites têtes blondes s’empressent de faire voler leurs vêtements, prêt.es à courir dans l’eau avant même que nous n’ayons ne serait-ce qu’étalé la serviette de bain sur le sable ou sur le transat. 

Alors, pour gagner du temps et dompter leur impatience, on peut être tenté de préférer utiliser un aérosol de protection solaire plutôt qu’un tube de crème. Mais ces sprays, nécessairement plus volatiles, protègent-ils aussi bien leur peau fragile ? Et surtout, sont-ils sans danger pour leur santé ? 

Attention à la composition des protections solaires

Plus faciles à appliquer que la peau des bébés et des enfants, les aérosols solaires ont aussi comme grand avantage de pénétrer plus rapidement la peau. Mais cela signifie aussi que, contrairement aux crèmes solaires en tube, ces sprays utilisent des filtres UV chimiques. Parmi ces derniers, l’Octorylène qui, avec le temps, se dégrade en Benzophénone, un allergène également suspecté d’être un perturbateur endocrinien et classé par le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) comme « cancérogène possible pour l’humain ».

Par ailleurs, les écrans solaires en aérosol contiennent des propulseurs, qui sont des gaz liquéfiés, qui sont plus susceptibles d’être inhalés par les bébés et les enfants en raison de leur composition volatile. Il est donc indispensable de les utiliser correctement pour une utilisation sans risque pour la santé. 

En revanche, question efficacité, les aérosols solaires s’avèrent aussi efficaces que les lotions, tant qu’ils sont utilisés correctement : 

  • Choisir un spray au FPS (facteur de protection solaire) de 50 minimum pour bloquer 98 % des rayons UVB émis par le soleil (un écran total, FPS 50+ reste néanmoins la meilleure des protections).
  • Appliquer une quantité suffisante de crème sur toutes les zones du corps exposées au soleil, à renouveler toutes les deux heures et après chaque baignade. Pour être certain.e d’appliquer suffisamment de crème, comptez l’équivalent de deux doigts de votre main pour le visage de votre enfant et l’équivalent d’un verre à shot sur le corps (on a les références qu’on mérite). 
  • Appliquer la crème solaire vingt minutes avant l’exposition. 
  • Ne pas oublier de coupler l’application de la crème solaire avec un chapeau et des lunettes de soleil.

À lire aussi : Protéger ses enfants du soleil est non négociable, et on vous explique pourquoi

Et la meilleure protection solaire est…

Si vous ne savez pas vers quelle protection solaire vous tourner pour protéger la peau de votre bébé ou de votre enfant cet été, UFC-Que Choisir a publié mi-mai un vaste comparatif de 41 références.

Et la meilleure crème solaire pour enfant est… un spray ! Conçue pour une application sur le visage et le corps, la crème solaire protectrice SPF 50 de la marque française Respire est notée 14,3/20. Elle offre aux tout-petits une très bonne protection contre les UVB et une bonne protection contre les UVA. 

Les autres références recommandées sont : 

  • Le spray enfant 50+ d’Avène (noté 14/20)
  • La crème Waterlover hydrating sun milk 50+ de Biotherm (notée 14/20)
  • Le spray solaire haute protection 50 de Mustela (noté 14/20)
  • Le spray Ambre solaire enfant Sensitive expert+ brume 50+ de Garnier (13,9/20)

Enfin, il est important de rappeler qu’il vaut mieux éviter toute exposition solaire entre midi et 16 heures et que les bébés de moins d’un an ne doivent pas être exposés au soleil, même sur une courte période. Enfin, quel que soit l’âge et la protection solaire utilisée, mieux vaut installer, si possible, sa serviette à l’ombre ou à défaut sous un parasol. 


Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos podcasts. Toutes nos séries, à écouter d’urgence ici.

Les Commentaires

Il n'y a pas encore de commentaire sur cet article.

Réagir sur le forum

Plus de contenus Santé

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-13T154058.525
Santé

« Ah, on dirait que t’as le cancer » : Laure raconte comment l’alopécie affecte son quotidien

6
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-30T170053.120
Santé

« On n’en parle pas assez, mais être malade prend du temps ! » : Solène raconte son quotidien avec une maladie chronique invisible

1
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-30T115104.723
Santé

« Le sommeil occupe une place bien plus importante dans ma journée » : Quitterie, 25 ans, raconte son quotidien avec la sclérose en plaques

Capture d’écran 2024-09-06 à 16.28.20
Bien-être

« On souffre en silence » : 3 femmes nous parlent sans tabou de leurs douleurs menstruelles

Capture d’écran 2024-09-06 à 16.30.20
Bien-être

Douleurs de règles : et si on arrêtait de souffrir en silence ? Une experte nous explique pourquoi il est crucial de consulter

Woman at home suffering from menstrual pain. Menstrual cramps, woman warming the lower abdomen with a hot water bottle, endometriosis, and diseases causing pain.
Santé

Non les filles, ce n’est pas normal d’avoir mal quand on a ses règles !

basic fit minia
Sport

Revivez le talk Madmoizelle et Basic-Fit sur le sport et la santé mentale

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-09-19T102928.481
Santé mentale

« Toutes ces musiques ont été écrites sous antidépresseurs » : Lisa Pariente raconte sa dépression

Source : Unsplash / Tim Mossholder
Santé

« On m’avait dit qu’il ne me restait que 2 ans à vivre » : contaminée par le VIH en 1984, Pascale est l’heureuse grand-mère d’un petit garçon

2
3
Culture

« Si mon histoire peut déculpabiliser ne serait-ce qu’une seule femme, j’aurai gagné » dans Archéologie de l’intime, le tabou de l’accouchement raconté en BD

La société s'écrit au féminin