En cette période de soldes, les comportements quelque peu zélés des consommateurs sont monnaie courante. Faire une bonne affaire, c’est gratifiant, surtout quand les bourses ne sont pas très bombées à l’année.
Mais quand Intermarché a proposé une promotion sur le pot de Nutella, l’enseigne ne devait sans doute pas s’attendre à créer une telle émeute dans ses magasins.
Intermarché fait une promotion sur le Nutella qui tourne à l’émeute
Jeudi 25 janvier 2018, certains magasins Intermarché ont annoncé une promotion qui a, disons, ému la population.
Ils proposaient le pot de Nutella de 950g à 1,41 € au lieu de 4,50 €, soit une économie s’élevant tout de même à 70%pour cet objet de désir plein de chocolat (et d’huile de palme
). Ce n’est pas rien.
C’est même beaucoup !
Alors ils et elles étaient nombreux et nombreuses à attendre en masse l’ouverture du magasin pour pouvoir s’offrir leur gourmandise et faire leurs réserves, au point de provoquer des mouvements de foule impressionnants :
https://twitter.com/canalinfos/status/956515115079258113
Le journal de 20h sur France 2 a consacré un sujet à l’émeute avec d’autres images. Pour accéder au replay, cliquez ici (le sujet commence à 29:35).
Ferrero, à qui appartient la marque Nutella, s’est exprimé sur cette promotion en évoquant une « décision unilatérale » prise par Intermarché qui n’est pas cautionnée par l’entreprise.
Le groupe a souligné le caractère frustrant de cette offre, qui brouille la valeur du bien auprès des clients qui ne comprennent dès lors plus pourquoi ils payent aussi cher le reste de l’année (c’est vrai ça d’ailleurs, pourquoi ?).
La quantité de pots en stock est déjà épuisée dans les magasins et le réassort très maigre, voire impossible.
Selon l’article du Monde qui relate la situation, les employés sont harcelés par téléphone depuis le début de la semaine par rapport à la promotion.
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La promotion sur le Nutella, un aperçu de la fin du monde ?
Ce qui fait froid dans le dos face à ces images, c’est que nous sommes dans un pays qui a ses difficultés, mais qui ne se porte pas trop mal.
L’accès à la nourriture est facile, au point même qu’on tend davantage à pointer le problème du gaspillage que des pénuries (un coucou néanmoins aux producteurs de beurre).
Le sentiment d’urgence qui s’émane du comportement de ces gens tend à mettre très mal à l’aise parce qu’il s’apparenterait presque à une vision de scène de guerre.
Alors pourvu qu’on reste en paix pour toujours que je puisse aller acheter mon PQ au Monoprix l’esprit léger…
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Les Commentaires
C'est bon, on a eut les émeutes sur le Nutella, ça a bien marché pour les journaux, on va en bouffer encore quelques temps des articles sur des pseudo émeutes.