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Je fais quoi l’année prochaine ? La question qui m’angoisse le plus au monde

Tu ne sais pas quoi vers quoi t’orienter l’année prochaine ? Tu angoisses comme une zinzin ? Viens partager ton stress avec Alix qui se fait pipi dessus !

Quand le soir je sors pour me remplir le ventre de bières fraîches, je suis aussi obligée de voir mes amis. Jusqu’ici, je les aimais plutôt bien, mais leurs conversations sur les projets de futur me donnent aujourd’hui des envies de meurtres.

Alors si toi non plus tu n’as pas la moindre idée de ce que tu vas bien pouvoir faire l’année prochaine, viens te perdre dans mes pensées !

Nostalgie de ma vie innocente d’antan

Plus j’avance en âge, plus j’ai l’impression que mes choix ont un impact énorme sur le cours de ma vie.

J’adorais quand j’étais en 5ème, que ma seule préoccupation était de savoir si je prenais espagnol ou allemand en troisième langue.

De toute façon j’allais passer en 4ème, j’étais bien lancée sur mes rails.

Aujourd’hui j’ai 24 ans, j’ai un bac+5 et après quelques erreurs d’aiguillage, j’arrive presque à la fin de mon stage de fin d’études.

La suite logique serait donc de trouver du travail, et la pression est à son comble quant au choix du premier job.

Mais en réalité, ça fait un peu vieille conne de dire qu’avant mes choix étaient futiles et sans conséquences.

Si j’arrive à relativiser aujourd’hui sur le stress que me procurait certaines situations passées, c’est justement parce que je n’y suis plus confrontée.

Et c’est dans les grandes, mais aussi les petites décisions que je me suis construite.

Si je n’avais pas choisi espagnol en 4ème, je n’en serais peut-être pas là, qui sait ?

Et surtout, j’ai appris que quand parfois je pensais faire des grands choix, ils se révélaient finalement peu importants.

Par exemple, j’ai cru qu’en restant en école de commerce, jamais je ne trouverais un métier qui me plaise.

Résultat, aujourd’hui je suis stagiaire rédactrice en cinéma et séries chez madmoiZelle, et J’ADORE ce taf !

Et jamais l’école de commerce ne m’a empêchée de postuler, ni d’être prise.

Donc ce que je vais faire, c’est essayer de me laisser un peu tranquille sur mon choix de premier travail.

Tant pis s’il ne me plaît pas du premier coup, ou si ce n’est pas le meilleur job du monde, rien n’est définitif !

Ça s’applique aussi à ton choix de filière, d’études, de tout ce qui peut te paraître être une immense décision.

Tout est rattrapable en plus !

Comment sortir de la déprime collective ?

Ce seum de fin d’études touche environ tous les gens autour de moi.

Mes potes se lamentent tous de voir approcher la fin de leur stage sans trouver de taf derrière, et c’est le sujet central de toutes nos discussions animées au bar.

Il y a Baptiste qui ne comprend pas pourquoi tout le monde stresse, lui il a trouvé un CDI en une semaine.

Il y a Marie-Claudette qui pète les plombs

après six mois de recherche et qui menace de se barrer au bout du monde élever des chèvres.

Et il y a Jean-Seb qui travaille depuis un an déjà et qui a envie de se tuer parce qu’il se fait exploiter, lui et ses valises sous les yeux.

Et moi, j’ai le chômage dans le rétroviseur.

En tant qu’éponge professionnelle des émotions humaines, je me prends tout ça dans la face et je cogite dur.

Tout à coup j’ai l’impression que je vais travailler 40 ans sans jamais être heureuse, que je n’arriverai jamais à être financièrement indépendante et puis de toute façon personne ne m’aime et je vais crever seule.

Oui, tout s’enchaîne bien vite dans ma tête, j’appelle ça « être bloquée dans la spirale du seum ».

Comment en sortir ?

Je ne vais pas te mentir, je ne remonte que très doucement la pente.

Mais je dirais qu’il faut essayer d’être indulgent envers soi-même. Les autres te foutent assez la pression, pas besoin d’en rajouter.

Plus facile à dire qu’à faire, je sais bien. Essaie de t’écouter au maximum, et de prendre soin de toi.

Et puis mon second conseil serait de t’amuser.

Les seuls moments où je ne pense pas à ce qui m’attend sont les moments où je rigole, parce que pour rigoler, il faut être à fond dans l’instant présent. Sinon ça ne marche pas.

Alors j’essaie de traîner avec mes potes les plus marrants et de faire des trucs qui m’éclatent !

Qu’est-ce que je vais faire de ma vie ?

Quand j’étais petite, j’étais persuadée qu’à 24 ans je me serais mariée avec l’homme de ma vie, et qu’on vivrait dans une maison immense avec un chien et des poneys, parce que je serais une star de cinéma.

Actuellement, j’ai un appart de 22m2 que je partage avec mon chat, j’en suis à mon cinquième stage et j’ai 20 euros sur mon compte.

Et alors que mes potes ont des préoccupations qui ont l’air importantes et adultes, de type les impôts à payer, l’urssaf ou que sais-je, moi je n’ai toujours pas la moindre idée de ce à quoi je vais consacrer mes journées dans quelques semaines !

Alors pour trouver ce que je vais faire l’année prochaine, c’est bien simple je reste la plus large possible.

Je fais en sorte de postuler et à des offres qui plaisent beaucoup même si c’est mal payé et que je corresponds peu au profil, et à des jobs qui me plaisent moins, mais grâce auxquels je pourrai partir en vacances aux Bahamas.

Et j’espère pouvoir avoir le choix !

Et si jamais j’ai ce luxe, je choisirai toujours ce qui me passionne le plus.

Parce que 8h par jour, 5 jours par semaine, c’est bien plus long que 2 semaines de vacances en août.

Autant kiffer !

Fanny est en stage chez madmoiZelle pour deux semaines, et je lui ai demandé si elle aussi ça la stressait d’imaginer ce qu’elle pourrait bien faire plus tard. Et sa réponse est pleine de maturité !

Depuis toujours on me demande ce que je veux faire plus tard, et je réponds tout le temps que je ne sais pas.

J’essaye de ne pas trop me mettre de pression par rapport à ça parce que je sais que j’ai encore le temps.

Mais ce qui me stresse le plus c’est quand j’en parle à des amis qui eux ont déjà planifié leurs études et savent exactement ce qu’ils vont faire plus tard.

Dans ces cas-là, je me demande si c’est normal que je ne sache toujours pas quoi répondre à cette question. Mais rapidement j’arrive de moi-même à ne pas me comparer aux autres et rester concentrée sur mon année de lycée.

Avec mon arrivée au lycée, cette question est revenue de plus en plus souvent, posée par mes professeurs ou par d’autres en général, et comme je ne savais toujours pas quel métier faire, j’ai eu un rendez-vous avec la conseillère d’orientation de mon lycée.

Elle m’a posé quelques questions, sur moi, ma personnalité.

Elle en a déduit une liste de métiers qui pourraient – selon mes réponses – m’intéresser.

Je n’ai pas été complètement convaincue par toutes les propositions, mais ça m’a au moins permis de réduire les possibilités et de savoir un petit peu mieux vers quoi me diriger.

Ça m’a aussi rassurée sur les choix de matière pour l’année prochaine (je fais partie des premiers élèves à ne plus avoir de filière pour le bac).

Donc j’ai trouvé ça plutôt intéressant, mais mes idées de métiers restent très vagues.

Je verrai sur le moment mes envies, mais pour l’instant je ne m’en préoccupe pas vraiment et essaye d’éviter ce sujet avec mes amis.

Et toi lectrice, ce que tu vas faire l’année prochaine te stresse-t-il comme jaja ?

À lire aussi : Comment gérer ton stress du bac à J-1 ?


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Les Commentaires

13
Avatar de Orukoh
27 juin 2019 à 18h06
Orukoh
@PoussiM Je ressens exactement la même chose que toi j'ai l'impression.
Contenu spoiler caché.
4
Voir les 13 commentaires

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