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Culture

« Le Monde est scoop », « La Trilogie du samedi » et autres programmes télé oubliés de notre enfance

Jean-Monique est une enfant de la télé. Aujourd’hui, elle vous parle de tous ces programmes oubliés de notre enfance. Gros moment nostalgie assuré !

Souvent victime de crises de nostalgie aiguës, je me devais de partager avec vous ces flashbacks de tous les rendez-vous télévisés, de L’Instit’ à Iapiap, qui ont rendu mon enfance beaucoup plus heureuse.

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L’Instit’

Petite, je rêvais d’arriver un matin à l’école et d’apprendre que ma maîtresse de primaire (celle qui m’appuyait sur le front avec son gros index qui ressemblait à un morceau de gingembre pour me faire rentrer la leçon plus rapidement dans la tête) s’était cassé la jambe en glissant sur une plaque de verglas.

Monsieur Novak alias l’Instit’ serait alors venu la remplacer, et il aurait réglé tous les problèmes des enfants de la classe. Malheureusement, un maître aussi bienveillant, ça n’existe qu’à la télé…

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Trop classe sa bécane.

Nos plus belles vacances

La #TeamInsomnieJuvénile, vous souvenez-vous de ce programme qui passait sur Canal J pendant les vacances jusqu’à pas d’heure (genre minuit trente, à l’époque c’était chaud) ? Nos plus belles vacances, c’était l’histoire d’une bande d’enfants et de pré-ados en colonie de vacances dans une abbaye « loin quelque part en France », avec leur mono Bruno.

Au début des vacances, Bruno a dû partir (pour des raisons qui restent encore méconnues aujourd’hui), et ces petits saligauds se sont arrangés pour qu’il n’y ait pas de remplaçant.

Vivre plein d’aventures seul•es loin des parents, devoir trouver de l’argent pour faire les courses pour dix personnes, le ménage, les lessives, déboucher les chiottes et régler le thermostat, le rêve de chaque enfant !

À lire aussi : Pourquoi le « Loft Story des enfants » me paraît être une bonne idée

Le petit plus de la série, c’était vraiment le générique qui commençait par « Fanfarons, fanfaronnes » et qui nous en apprenait un peu plus sur chaque personnage.

RT si t’avais un crush sur Léo et que t’avais envie de frapper « Juliette la raisonnable », sa meuf.

Lollytop

Animée par Claire, la fille qui avait des vers dans le slibard et la même chambre que les Totally Spies, Lollytop c’était le rendez-vous des filles qui nous apprenait à customiser des baskets avec des stras avant que ce soit la mode à Châtelet.

L’émission nous aidait aussi à gérer nos histoires de love :

« Bonjour « Lollytop », je suis avec mon chéri Jordan depuis deux ans, il aimerait m’embrasser sur la bouche, comment lui faire comprendre que je ne suis pas prête ? »

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Et c’était aussi le moment de rendez-vous avec tes stars préférées comme Matthieu des Linkup, Jenifer de la Star Ac’ ou encore Priscilla.

Claire finissait toujours l’émission par un petit playback dansé, et ça n’a pas aidé à défaire la rumeur qui dit que les blancs ne savent pas danser.

Le Monde est scoop

Tous les soirs, j’avais des renvois de mon repas tellement j’avais mangé vite, histoire d’arriver à temps pour poser mon uc, télécommande à la main, prête à zapper sur la 10 pour regarder Le Monde est scoop animé par Oliv’ et Vaness’ !

Ils étaient en quelque sorte le grand frère et la grande sœur qu’on aurait tous voulu avoir.

Le concept de l’émission ? Essayer de distinguer le vrai du faux dans des informations WTF pour tenter de gagner des tamagotchis, des VHS du Roi scorpion, des Machines Karaoké Lansay ou encore « la pléstécheunne ».

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J’aimais regarder Le Monde est scoop, car c’était l’occasion de me la péter le lendemain auprès de mes camarades trop pauvres pour avoir Canal J en racontant partout que « Eh, je suis sûre que vous saviez même pas qu’à l’époque, Louis XIV fermait ses enveloppes avec de la bave d’escargot ! ».

Petit scoop : notre rédac feel good, Anouk, a déjà participé à une émission du Monde est scoop (elle a perdu au passage). Si vous me retrouvez la vidéo, je vous paye une tartoche de Nutella.

Iapiap

DJ Ouaich-Ouaich, Miss Sushi, Monsieur Pas mal, Funky Chiken… si ces blases te disent quelque chose, c’est que tu quittais la Terre tous les samedis soir pour t’envoler sur la planète Iapiap.

L’émission était animée par Billy, un mec qui parlait comme ton cousin de dix-sept ans alors qu’il avait déjà la calvitie qui frappait à la porte. Je charrie Billy mais c’est quand même grâce à lui, avant Will.I.Am, que le voice coder est devenu à la mode.

Aujourd’hui, malheureusement, je ne retrouve aucun contenu photo ou vidéo de Miss Sushi. Peut-être parce que c’était un peu raciste le fait que tout le public se bride les yeux et chante « Yingi-yingi-yingi-yingi-yingi-yingi-yang ! » quand elle arrivait sur le plateau. Peut-être.

À lire aussi : Comprendre le racisme ordinaire en six leçons

Mission Piratak

Présenté par Olivier Minn, c’était en quelque sorte le Fort Boyard des enfants, sauf que l’enjeu était plus important.

Des fils de poulpes de pirates avaient volé des objets de valeur, et la police était venue nous solliciter pour récupérer le butin. Nous !

Merde, on était de simples enfants et ils avaient confiance en nous ! C’était beaucoup trop sympa !

Personnellement, mon moment préféré c’était quand il fallait piquer la carte du Capitaine des Pirates sans le réveiller… et qu’il se réveillait, le tarba ! Panique et cœur qui bat à cent à l’heure au rendez-vous.

Xena la guerrière

Petite, je rêvais d’être Xena la guerrière. En plus d’avoir une classe de ouf, elle avait la meilleure dégaine du monde.

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Xena : une meuf trop badass, hyper sexy, respectée de tous et à la tête de sa tribu de meufs ! Ensemble, elles défonçaient tous les connards malveillants : autant dire que si j’avais eu le choix de prendre ça comme objectif à long terme dans les Sims, j’aurais pas trop trop hésité.

À lire aussi : Quelle fille badass fictive es-tu ?

Le Club Disney sur TF1

Tous les dimanches matin, on avait le droit à ce qui se faisait de mieux en matière de dessins animés : Les Totally Spies, Kim Possible, L’École Rhinoféroce, Doug ou encore La Cour de récré.

Malheureusement, petite, j’avais déjà des problèmes pour me lever le matin. Du coup, je me coltinais toujours le dernier dessin animé, soit ce bolosse de Tarzan qui se tapait sur le torse en slip.

Blagadonf

Blagadonf, c’était cette émission de caméra cachée où les enfants piégeaient les adultes avec la fameuse main de l’horreur, le gros gorille qui se cachait derrière les petites mamies ou le truc le plus malsain, la cabine téléphonique à haut-parleurs.

À lire aussi : Aller sur MSN (en musique) sur YouTube, l’aller simple pour Nostalgie-land

J’étais méga fan de cette émission, et j’avais archi peur qu’elle s’arrête à cause d’un anonyme qui aurait fait une crise cardiaque.

https://www.youtube.com/watch?v=-UXL9s7oL_A

La Trilogie du samedi

Tous les samedi soir sur M6, c’était le rituel de la trilogie. Un générique qui te fait faire des séries de petits pets (« Fffft-ffft-fft-fffftt », comme dirait Margaux Palace), pour présenter trois séries américaines un peu obscures et fantastiques style Charmed, Buffy contre les vampires ou Le Caméléon.

C’était mon rendez-vous télé préféré jusqu’à ce que mon père me l’interdise parce que je faisais trop de cauchemars. Et je l’ai écouté, car comme Anaïs des Anges, « Y a que mam pèreu qui peut me donner des ordres ! »

Merci Papa et Maman de m’avoir laissée traîner autant de temps devant la télé. Bises. Votre enfant Jean-Monique.


Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.

Les Commentaires

37
Avatar de Lorelei02
7 novembre 2022 à 20h11
Lorelei02
Update : j’ai re-repris (la VO passe mieux maintenant que j’y suis habituée, et en fait c’est pas Jarod qui me perturbe le plus, c’est Sydney )
Cependant, je maintiens mon avis sur les scénaristes qui auraient fumé avant d’écrire. Entre les frères qui déboulent à chaque saison, les gens qui se prennent des balles perdues (ou pas d’ailleurs), et les explosions, c’est comme s’il n’y avait que 3 possibilités pour résoudre une situation. Autant les histoires individuelles sont généralement uniques en leur genre malgré une façon de les résoudre qui revient toujours au même, autant les fils conducteurs de chaque saison sont réutilisés sans fin.
Toujours beaucoup d’amour pour cette série ceci étant, à tel point que j’ai craqué et que j’ai fini par acheter les dvd (et ça coûte un rein et un demi-poumon, c’est honteux). Et évidemment je comble ma frustration liée au ship Jarod/Mlle Parker avec fanfictions, pas le choix Je vais aussi acheter les livres, même si d’après les commentaires c’est pas folichon.
Bref, je me suis ruinée en dvd et en fringues à cause de Jarod et de Mlle Parker (actuellement en train de chercher un tailleur similaire à celui qu’elle porte dans le dernier épisode de la saison 3, si quelqu’un a un plan :lol
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