« Pas aujourd’hui. »
« Je le ferai plus tard. »
« J’ai le temps, il me reste encore deux semaines. »
Tu as déjà prononcé ces phrases ? Félicitations, tu es sûrement une personne adepte de la procrastination.
Il paraît que c’est le mal du siècle.
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Une explication scientifique à la procrastination
Personnellement, j’ai décidé de vivre ainsi et de l’accepter, n’en déplaise à mes parents.
Désolée papa, désolée maman mais je m’en fous, hihihihi.
Je suis d’ailleurs bien contente puisque j’ai désormais une bonne excuse à leur balancer la prochaine fois qu’ils me demanderont pourquoi je mets autant de temps à déclarer mes revenus à la CAF.
Apparemment, la procrastination serait plus ou moins forte
selon la taille de l’amygdale, une zone du cerveau.
Cette conclusion a été faite lors d’une étude très sérieuse publiée dans la revue scientifique Psychological Science.
Les chercheurs à l’origine de l’enquête ont fait passer un IRM à 264 volontaires ainsi qu’un questionnaire.
C’est la taille de l’amygdale qui importe
Ils ont conclu que la capacité à tout remettre au lendemain dépend de la taille de l’amydgale, une partie du cerveau active dans le processus de prise de décision.
Comme l’explique France Culture qui a repéré l’information le 29 août dernier : « l’amygdale a pour rôle de nous prévenir des conséquences négatives de nos actions. »
Plus cette partie du cerveau est développée, plus les personnes procrastineront parce qu’elle anticipent plus facilement les conséquences négatives de leurs actions.
Tu sais maintenant pourquoi tu préfères faire le ménage que terminer cette dissertation à rendre pour demain 9h. C’est à cause de ton cerveau.
Merci la science ! Je retourner me coucher.
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Les Commentaires
Donc je pense aux conséquences négatives de mes actions, pas de mon inaction...