— Article écrit à 4 mains par une madmoiZelle et son damoiZeau
Nous sommes deux fervents lecteurs de madmoiZelle (lui depuis peu, moi depuis plusieurs années) qui avons décidé de partager notre expérience acquise face aux différents petits tracas du corps qui ont jalonné notre parcours intime, en vous parlant de ce sujet éPINEux (coucou Sophie Pierre-Pernaut) et source de nombreuses inquiétudes chez pour le/la partenaire qu’est… le fonctionnement du pénis. Comment réagir face aux désagréments qu’il peut traverser ?
La rupture de frein : le classique qui fait flipper
Les Allemands appellent ça une « currywurst », de « curry » (rupture) et « wurst » (chibre).
De mon point de vue (celui de la/du partenaire, donc), un pétage de frein, c’est assez impressionnant, et pas dans le bon sens : beaucoup de sang qui afflue d’un coup (normal, vu que le pénis en est gorgé au moment où l’accident se produit), le monsieur qui manque de tourner de l’oeil pour peu qu’il ait la phobie du sang, le stress car on ne sait pas comment réagir… Comme je n’avais jamais vécu ça auparavant, j’ai pensé directement « hôpital et points de suture ». Aïe.
Calmons-nous ! La rupture de frein, qui se produit en général lors d’un rapport un peu trop intense (bande de bourrins) ou mal lubrifié (on ne le dira jamais assez : les préliminaires, c’est im-por-tant), est en général bénigne
, même si la quantité de sang peut alarmer.
Il ne s’agit dans la plupart des cas que d’une minuscule déchirure qui se cicatrisera d’elle-même en quelques jours ; il faut d’abord nettoyer délicatement la plaie avec un savon au pH neutre. Bien sûr, il est hautement conseillé d’éviter les rapports pendant le temps de cicatrisation.
Toutefois, si vous constatez que vous pissez le sang comme un poulet égorgé pendant longtemps, ou si vous avez vraiment très mal, mieux vaut vous rendre aux urgences, par principe de précaution. La solution pour éviter ce petit désagrément qui peut arriver à n’importe qui : la lubrification !
La panne : le sujet qui fâche
Souvent génératrice d’inquiétudes, de tensions, voire de disputes, la panne n’est pas toujours facile à expliquer. Mettons les choses au point.
- Au partenaire : ce n’est PAS de votre faute. S’il est arrivé à votre moitié de faiblir, ce n’est pas parce qu’il a soudainement perdu tout intérêt pour vous et qu’il vous déteste, ou que vous le dégoûtez, ou encore que vous avez fait quelque chose de mal.
- Au « en panne » : rien ne sert de vous auto-flageller ! Si vous culpabilisez dès qu’une panne se produit, vous risquez de vous mettre une pression mentale lors du rapport suivant pour ne pas que cela se produise à nouveau, et la panne a plus de chances de se produire en cas de nervosité. Un vrai cercle vicieux !
Les facteurs qui peuvent causer une panne sont multiples : la fatigue, des soucis dans la vie familiale/professionnelle, le stress, une digestion difficile (eh oui) ou tout simplement le corps qui a la flemme! Faire l’amour demande toujours un minimum d’effort physique, et parfois, en cas de grosse fatigue, même si l’esprit est en pleine ébullition sexuelle, le corps ne suit pas.
Totalement indépendant de la volonté, on vous dit : c’est un problème purement mécanique qui ne mérite pas qu’on en fasse tout un foin. Surtout qu’il n’y a pas que le zboub qui peut être utile !
La durée : le point marathon
Y a-t-il besoin de le rappeler ? L’adage « plus c’est long, plus c’est bon » ne s’applique pas tout le temps, ni à tout le monde, en matière de sexe ! Chaque personne va déterminer son rythme et son intensité lors d’un rapport, selon l’envie, le temps, l’endroit et le confort qui s’offrent à elle et son/sa partenaire.
Cependant il peut arriver que le monsieur ait du mal à faire durer le plaisir et éjacule rapidement, pour diverses raisons (une excitation très forte, une longue période sans activité sexuelle…). Le damoiZeau, qui a sa théorie là-dessus, pense que plus on est en confiance avec son/sa partenaire, moins le stress de la « performance à tout prix » est présent, et plus on va se détendre et éviter ainsi d’abréger le fun sans le vouloir.
Il lui est ainsi arrivé, au début d’une relation, d’avoir des problèmes de durée, qui ont disparu au fil du temps et des discussions. La communication avec son/sa partenaire pour dédramatiser la situation, la confiance et le respect de l’un et de l’autre, telles sont les clés de la jouissance éternelle (oui, ÉTERNELLE, exactement).
La chtouille L’infection : le point Doctissimo
Les mycoses peuvent apparaître à tout moment, sur n’importe quel chibre : elles se manifestent par des zones de sécheresse localisées principalement sur le gland, des sensations de démangeaison et/ou de petits boutons rouges ou blancs semblables à de l’eczéma.
Nul besoin de vous culpabiliser ou de penser, comme certain-e-s, à une éventuelle infidélité : une mycose peut être causée par de la transpiration excessive, des bactéries (coucou la piscine municipale), du stress, une hygiène quelque peu négligée (on ne parle pas ici des rebelles qui font la grève de la douche mais de ceux qui ne se nettoient pas convenablement les parties intimes), un mode d’alimentation déréglé…
Ou bien elle peut être transmise par le/la partenaire !
Comme nous en avons récemment fait l’expérience, si monsieur se tape mycose sur mycose, c’est probablement que son/sa partenaire est en cause. J’avais ainsi attrapé une mycose sans le savoir car je n’avais pas de symptômes, et je la refilais sans cesse à mon mec alors qu’il se soignait à chaque fois !
En effet, chez les filles une mycose ne va pas forcément se voir ou se sentir, mais des démangeaisons importantes et/ou des pertes blanches et épaisses peuvent être des indices. C’est en allant poser la question à mon médecin que j’ai eu la confirmation et me suis enfin soignée.
Évitez bien sûr les rapports pendant la période de guérison. Courage, il n’est question que de cinq à six jours seulement !
Quelques règles simples pour éviter les mycoses autant que possible :
- bien vous sécher en sortant de la douche avec une serviette propre (évitez qu’elle soit humide, rien de pire pour propager les bactéries)
- pareil pour les serviettes hygiéniques : changez-les régulièrement
- nettoyez-vous soigneusement avec un savon au pH neutre, en décalottant le gland pour les garçons (évitez de vous péter le frein en le faisant quand même, ce serait dommage), et en vous limitant à l’intérieur des grandes lèvres pour les filles (n’allez pas vous savonner l’intérieur du vagin, ça va l’agresser : il sait se nettoyer tout seul comme un grand)
- privilégiez les sous-vêtements en fibre naturelle (coton, céréales complètes…)
- essayez, même si c’est parfois relou, de faire pipi après l’amour : rien de mieux pour éliminer les petites bactéries éventuelles.
Nous espérons que ces conseils vous aiderons à ne plus craindre les accidents de zboub, et à vivre votre sexualité sans embûches !
Les Commentaires
J'ai couche avec un mec plusieurs fois et il n'a jamais ejacule avec moi. Je ne l'ai pas du tout pris perso ou quoi, mais lui etait vraiment mal, et s'excusait parce qu'il debandait alors qu'il me disait que dans sa tete, il etait excite. Il avait aussi du mal a tenir "longtemps", il tenait vraiment pas beaucoup, il galerait, ca le faisait tousser et meme que la derniere fois, ca lui a donne des sortes de nausees/tourni/mal de tete.
Bref, il etait vraiment pas bien a cause de ca, et j'ai vraiment eu du mal a le rassurer et lui dire, que c'etait pas grave. (il pense que c'est en parti du a cause de la clope)
C'est un peu complique avec lui donc je ne sais pas si on pourra en reparler. Mais je ne sais pas quoi faire, si la prochaine fois ca arrive encore.
Surtout que meme moi, je suis pas une bete de sexe, j'ai du avoir une fois un orgasme, c'est pas specialement qui m'interesse non plus et je suis un peu nulle (je pourrais l'aider en me mettant dessus, sauf que... j'y arrive pas :stare
Enfin bref, je vois un peu que ces normes de performances le font chier.. mais je sais pas trop comment en parler.