Chaque année, les salles obscures fêtent l’arrivée du printemps en rendant les salles accessibles au prix du petit billet bleu.
5 € : ce tarif est le même dans toutes les salles de France, quelles que soient l’heure et la séance choisie (à l’exception des films en 3D qui peuvent entraîner un supplément). Ce mardi 21 mars marque le dernier de ces trois jours cinéphiles.
Voici une sélection de trois bons films en salles, pour clore en beauté l’édition 2023 du Printemps du cinéma.
Emily, le faux biopic sur Emily Brontë avec Emma Mackey
Dans Emily, la réalisatrice australienne Frances O’Connor imagine la vie de l’une des autrices les plus énigmatiques, passionnantes et anticonformistes de l’histoire de la littérature, Emily Brontë.
Porté par une Emma Mackey (Sex Education) au sommet de son art, le film vaut le détour pour son héroïne inspirante, sensible et fougueuse, que la réalisatrice met en scène dans le paysage tourmenté de la campagne anglaise. Certaines scènes du film dénotent par leur inventivité et leur audace, notamment lors de certains moments où, pour évoquer la question du deuil qui travaille l’héroïne, le film glisse légèrement vers le registre paranormal, tout en relevant d’une immense poésie. On vous le promet : ce mélange des genres ne vous laissera pas indemne.
Le coup de maître d’une grande actrice, le réconfort d’un Orgueil et Préjugés, avec un grain de folie en plus. Pour 5 €, ça vaut le coup, non ?
The Host, le film d’horreur fantastique de Bong Joon Ho, réalisateur de Parasite
Vous avez déjà vu Parasite dix fois ? Bonne nouvelle : avant de signer son chef-d’œuvre en 2019, le sud-coréen Bong Joon Ho avait déjà quelques films géniaux à son actif. Parmi eux, impossible de ne pas citer son pari fou : The Host, qui, sorti en 2006, est de retour sur les écrans dans une version remastérisée depuis le 8 mars 2023.
Si, dans Parasite, vous avez aimé ses personnages loufoques et attachants, son sens de l’humour aussi subtil qu’efficace et son goût pour les incursions complètement inattendues vers le thriller voire l’horreur, vous allez adorer The Host.
Le film se déroule à Séoul, où Gang-du tient un petit snack au bord de la rivière où il vit avec sa famille, dont sa fille adorée Hyun-seo. Un jour, un monstre géant surgit des profondeurs de la rivière et attaque la foule. Gang-du tente de s’enfuir avec sa fille, mais elle est enlevée brusquement par le monstre, qui disparaît au fond de la rivière. La famille Park décide alors de partir à la recherche de la créature, pour retrouver Hyun-seo…
Sage-Homme, la comédie qui débunke les stéréotypes sur le métier de Sage-femme
Vous avez des envies de comédie française tout en refusant de subir des récits faisait la promotion de stéréotypes de genre, de race et de classe épuisants ? On a ce qu’il vous faut.
Ces stéréotypes de genre, la réalisatrice Jennifer Devoldère les retourne dans tous les sens avec Sage-homme, en salles depuis le 15 mars.
Bourré d’humour et de bienveillance, le film nous plonge dans le monde encore trop peu connu du grand public de celles (eu ceux) qui donnent naissance aux bébés.
Le film est porté par une Karin Viard particulièrement réjouissante dans le rôle de Nathalie, une sage-femme d’expérience au caractère passionné. Cette dernière va initier Léopold (le jeune Melvin Boomer) à ce milieu presque exclusivement féminin, après que ce dernier a intégré par défaut l’école des sages-femmes en cachant la vérité à son entourage…
Une comédie rafraîchissante qui met en lumière le savoir-faire de toute une profession, à l’origine de la vie.
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