Le 11 juin, je t’ai parlé de cette affaire concernant un principal de collège suspendu de ses fonctions pour avoir dénoncé un viol entre élèves. Si tu n’as pas vu l’information passer, tu peux prendre connaissance des tenants et aboutissants dans cet article.
J’y avais lancé un appel à témoignages, suite à quoi Morgane, une lectrice de madmoiZelle m’a contactée par mail pour me raconter son point de vue sur l’affaire.
Ancienne élève au collège de Saint Ambroix tout comme deux de ses frères et sœurs, elle est toujours en lien avec l’établissement puisque sa petite sœur y fait actuellement sa scolarité.
Morgane a accepté de me raconter son parcours au sein du collège, son point de vue sur la polémique autour du principal, et de me parler de la gestion de l’affaire de viol entre élèves, détaillée également dans l’article cité ci-dessus.
Elle pointe du doigt des changements dans l’école primaire
liée au collège où étudie son petit frère, depuis l’arrivée d’une nouvelle directrice, il y a deux ans.
« Les enfants ne font plus de spectacles, plus d’activités en rapport avec la fête des mères et des pères, plus de sorties scolaires… »
Le principal du collège, une « tête à abattre » ?
Morgane a des termes forts, elle explique que la direction considère M. Gobillot comme la « tête à abattre » de l’établissement, et que pour arriver à ses fins, celle-ci « cherche dans les vieux dossiers ».
Elle détaille :
« Ils cherchent la moindre faute commise par M. Gobillot pour pouvoir appuyer son licenciement. D’après ce qui se dit, tout ça viendrait d’un problème de « rentabilité », d’argent. »
« La directrice lui a reproché son « manque de rentabilité » et lui a ordonné de ne plus adresser la parole aux élèves du collège. »
Une mobilisation en masse en soutien à M. Gobillot
« Il traite les élèves comme ses propres enfants. Au moindre petit problème, il venait dans les classes, nous expliquer la situation. Même pour une histoire de vol de stylo, il venait pour régler le problème.Il donne une chance à chaque élève, et beaucoup ont pu trouver une voie grâce à lui et aux enseignants. »
« Il représente « l’esprit du collège ». Depuis qu’il n’est plus là, des élèves pleurent et vont en cours avec la boule au ventre. »
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Des tensions qui occultent la gestion du viol
« Les « pro et anti Gobillot » se battent entre eux… »
« Tout le monde était sous le choc, mais tout a été mis en place pour que tout reprenne son cours. Les élèves ont eu droit à un soutien psychologique, les familles ont été prises en charge. »
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