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Le principal de collège suspendu pour avoir dénoncé un viol réagit sur RMC

Le Parisien a relaté dans un article paru le 10 juin 2018 l’histoire d’un principal, convoqué à un entretien préalable à son licenciement pour avoir dénoncé un viol entre élèves. Celui-ci s’est exprimé ce 12 juin dans la matinale de Bourdin.

Mise à jour du 12 juin 2018 – M. Gobillot, directeur du collège en question, s’est exprimé aujourd’hui même dans la matinale de Jean-Jacques Bourdin sur RMC. Il est possible d’en retrouver trois extraits sur le compte Twitter du média.

Le principal détaille :

« La direction diocésaine me reproche de ne pas l’avoir contactée avant d’aller à l’autorité judiciaire. »

Cependant, il ne pense pas que l’établissement souhaitait étouffer l’affaire. Pour lui, « la direction diocésaine voulait communiquer là-dessus ».

Il cite aussi l’énorme mobilisation et le soutien qu’il a reçu de la part de ses collègues, des élèves et de leurs parents.

En résonance aux paroles de son avocat (cf. article ci-dessous), il déplore la fermeture et le transfert d’une classe pour jeunes déscolarisés suite à sa suspension, projet pour lequel 10 ans de travail ont été nécessaires.

Pour ma part, je cherche toujours à recueillir des témoignages de personnes qui étudient dans l’établissement en question, alors n’hésite pas à me contacter si tel est ton cas !

Si tu me lis et que tu étudies dans ce collège, ou que tu as un frère ou une sœur qui y fait sa scolarité, contacte-moi à mathilde[at]madmoizelle.com, ton témoignage m’intéresse !

Article initialement publié le 11 juin 2018

C’est dans un article du Parisien publié ce 10 juin que les faits ont été relatés.

Lors d’un voyage scolaire, deux élèves en ont violé puis tabassé un troisième. Un quatrième collégien a filmé la scène, la vidéo a ensuite été publiée sur un réseau social.

Le principal du collège catholique a appris les faits un peu moins d’un mois après qu’ils ont eu lieu. Dès lors, il a accompagné la famille de la victime à la gendarmerie pour qu’elle dépose plainte.

Les élèves mis en examens, le principal convoqué par sa direction

Suite à cette affaire, les deux adolescents ont été mis en examen comme le relate Midi Libre, et le principal convoqué pour un entretien préalable à son licenciement. La direction du diocèse lui reproche de n’avoir pas « suivi le protocole hiérarchique ».

L’article du Parisien relate qu’il aurait dû interpeller directement le procureur plutôt que de prévenir les gendarmes.

Tu peux lire l’intégralité des informations diffusées par Le Parisien en cliquant sur le lien suivant :

À LIRE SUR LE SITE DU PARISIEN

Pourquoi cette décision ?

Cette affaire m’interpelle clairement. À première vue, le principal n’a pas cherché à étouffer l’affaire et a au contraire accompagné la famille de la victime dans ses démarches.

Cependant, il a été suspendu de ses fonctions. Aurait-il mal agi ? Cette décision est-elle justifiée ?

Le Parisien évoque « divers griefs [formulés] », sans pouvoir les détailler. J’aimerais vraiment en savoir plus, afin de mieux comprendre. Je suis d’autant plus intriguée par la mobilisation des parents d’élèves en soutien au directeur démis de ses fonction.

En dehors du reproche de n’avoir pas saisi directement le procureur, une autre hypothétique explication est mise en avant par l’avocat du principal :

« Peut-être lui reproche-t-on surtout sans l’avouer d’avoir mis en place une classe pour les enfants déscolarisés ou de sans papiers pour les intégrer dans le milieu scolaire… ! »

Si tu me lis et que tu étudies dans ce collège, ou que tu as un frère ou une sœur qui y fait sa scolarité, contacte-moi à mathilde[at]madmoizelle.com, ton témoignage m’intéresse !

À lire aussi : Le père de la lycéenne agressée sexuellement pendant son bac de sport réagit face au silence de l’établissement


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Les Commentaires

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Avatar de Dog
13 juin 2018 à 00h06
Dog
@Freehug Je ne dis absolument pas le contraire, vraiment. Cependant, l'Institution Publique...La seule chose que j'ai exprimé est mon doute personnel quand à la pertinence de ce seul sous-entendu ( soit ' établissement catholique, ça explique ' ) , si jamais c'était bien le sous entendu, ce dont je n'en suis pas sur. De ce que j'en ai vu, cependant, aujourd'hui, l'aspect privé religieux dépendra beaucoup moins que l'équipe pédagogique, et surtout la direction de l'établissement en ce qui concerne ce genre de chose (que ce soit en terme de prévention, ou sanction. ) Après, comme les établissements publics, les établissement privés (catholiques ou non) diffèrent parfois énormément entre eux. "Catholique " ne définit donc pas la ligne de l'établissement (elle indique plutôt des acteurs d'éducation, soit sensibles à la question, ou désireux d'avoir une distance entre eux et le gouvernement, un projet éducatif souvent relié aux valeurs catholique (mais concrètement, le public aussi est dans l'idée de partage, blabla gentillesse blabla), un accès a un enseignement facultatif ou non au catéchisme, la pastorale, et tout ça... ) . Établissement catholique, ça veut seulement dire ça. Le reste, ça dépent vraiment des têtes d'administrations. ( mon ancien lycée catho lassalien a vu passer de très cool, à " pas moins de 30 cm entre fille et garçons, et relations interdites " au changement de directeur. Je suis partie cette année là, mais les échos reçus ont montré une petite résistance du coté des enseignements qui a un peu laché le carcan. ) Mon expérience n'est pas une preuve. Mais j'ai fait plusieurs établissements, en tant qu'élève et professionnelle, et parler seulement de " catholique, ca explique ", à notre époque, ca ne suffit plus.
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