Quand j’étais petite, je comprenais pas trop : je savais que les princes des dessins animés Disney étaient censés me fasciner, qu’ils étaient conçus pour ça, mais avec moi ça marchait pas. Je me disais que j’étais tout simplement trop jeune pour fantasmer jusqu’à ce que je comprenne quelques années plus tard, quand j’ai commencé à éprouver de l’attirance dans mon cas pour des membres du sexe opposé : les héros Disney en fait, manquent clairement de poils pour moi. Alors je me suis fait à l’idée que je ne regarderai mes dessins animés cultes pour le plaisir nostalgique et pas autre chose.
Et justement, Annie Erskine est venue à mon secours. L’artiste s’est amusée à rajouter une barbe à des personnages imberbes et à retirer celles de ceux qui en ont (les mentors ou les papas). Le constat est sans appel : je trouve enfin un intérêt amoureux aux personnages masculins. Pire : j’ai développé une sorte de micro-crush pour Gaston de La Belle et la Bête alors qu’il m’avait toujours fait peur avec son cou large comme mes fesses.
Seul regret : qu’il y ait autant de barbus rasés et si peu d’imberbes poilus dans son travail. Deux « princes » (dont Philippe, soit le moins charismatique tous Disney confondus) et un méchant relookés, c’est pas assez pour combler des années de frustration.
Oh, et jette un coup d’oeil à ce qu’elle fait sur sa page Facebook : entre dessins animés revisités de manière LGBT et cartoons, Annie Erskine fait vraiment des trucs cool.
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