Déstabilisé•e•s par une surcharge de travail qu’ils et elles ne savent pas gérer sereinement, troublé•e•s par un simple « passe me voir pour discuter »… Les overthinkers (comme ils sont nommés dans un article de l’Express
) représenteraient 63% des jeunes adultes aux États-Unis et sont défini•e•s comme ci suit :
« Les overthinkers se plaignent beaucoup, re-tricotent des idées éparses, brassant le passé et le présent, doutes intimes et angoisses. Jusqu’au-boutistes, crispés sur des détails, ils peinent à nuancer, à renoncer à leurs exigences. »
Alors comment faire pour ne pas se faire dévorer tout•e cru•e comme du jambon alors que je suis végétarienne par ses pensées ?
En quatre situations de la vie de tous les jours en entreprise, Brigitte Durruty, spécialiste de différentes techniques de compréhension de l’humain (dont la PNL), tente d’offrir des réactions adaptées via un article sur L’Express. Exemple dans le cas de la réception d’un mail peu limpide.
Vous recevez le mail d’un gros client. « Je voudrais vous voir de toute urgence demain ! ». Et c’est la boîte à interprétations qui s’ouvre. […]
Que faire? 1/ Fermez le mail et partez faire un tour. Ou passez à une autre tâche, en changeant de contexte vous prendrez du recul. 2/ Relisez le message et restez-en au factuel. Le terme « urgent » ne dit rien de plus que le client est pressé. […]
Des solutions qui peuvent sembler par moment simplistes mais qui permettent pourtant d’atteindre une plus grande sérénité quand la raison disparaît de notre raisonnement.
Je me prends trop la tête : que faire ? à lire sur L’Express
L’article répond également à diverses questions : comment réagir quand une décision difficile à prendre vous perturbe ? Que faire si vous n’arrivez pas à assumer une envie ?
Et toi, te considères-tu comme overthinker ? As-tu trouvé des solutions à ce problème ?Viens réagir dans les commentaires.
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Les Commentaires
Je viens de passer trois semaines à ma lamenter sur mon sort en attendant d'accepter la situation. C'est-à-dire accepter d'être fatiguée et d'avoir des limites. Je suis devenue hyper active depuis plus d'un an et je m'engage sans arrêt dans de nouveaux projets avec la licence et le job de survie à côté. Un surplus d'informations et d'activités amène à un surplus d'angoisses et d'insomnies.
Ma solution c'est se reprendre en main. Accepter la situation et prendre des décisions : alléger son emploi du temps, apprendre à dire non, à renoncer à des propositions, arrêter de CUL-PA-BI-LI-SER. Parce que ça, c'est réellement épuisant et destructeur... Et c'est bien souvent nous-même qui nous infligeons une pression d'enfer.
Personnellement j'ai commencé une cure de vitamines et de magnésium marin. J'essaie de dormir dès que j'ai du temps libre et d'aller à l'essentiel dans mes activités : les choses urgentes ou obligatoires. De me faire plaisir, recommencer à apprécier les choses simples sans penser aux tâches qui m'angoissent.
J'ai récemment (avant hier...) arrêter de me complaindre dans mon état, car mon moral dégringolait sérieusement et j'infligeais ça à mon entourage, en plus de me détruire - ne faisons pas les choses à moitié -.
On m'a conseillé la méditation aussi, à essayer !
Et si vraiment ça ne va pas, qu'on en ressent le besoin, ne pas hésiter à aller vider son sac chez un-e professionnel-le de la santé mentale : un-e psy !
Et en parler à son entourage, souvent, ils comprennent. C'est ce qui m'est arrivé, et arrivé à pas mal d'ami-es !