C’est le nom de plume que n’importe qui peut prendre pour raconter une partie de jambe en l’air un peu spéciale, quel que soit son genre ! (Les hommes aussi sont bienvenus, donc : ils seront José l’Obsédé !)
Tu as vécu des histoires de sexe qui méritent d’être entendues selon toi ? Des anecdotes insolites, amusantes, sérieuses, surprenantes, différentes ou communes ? Et si tu (te) racontais sous la plume de Josée L’Obsédée ?
Envoie-nous un mail à jaifaitca [at] madmoizelle.com avec « Josée L’Obsédée » en objet.
J’aime tellement les récits de premières fois ! Ils montrent bien que les possibilités en matière de sexe sont immenses.
Et j’aime que petit à petit le cliché de la première fois hétérosexuelle dans le cadre d’une relation de couple établie, dans un lit moelleux, et souvent nulle, se fasse la malle.
Alors à force de lire des témoignages, je me suis moi-même remémorée il y a peu le récit de MA première fois. Et je me suis dit :
« Mais bordel c’était SI bien ! »
Du haut de mes 25 piges, je vais donc me replonger dans mon corps de jeune meuf de 18 ans, amoureuse d’un maître nageur de 23 ans.
Rencontre avec un maître nageur sur une piste de bowling
À 17 ans et demi, j’adorais le bowling. J’adorais tellement ça que j’y allais au moins une fois par semaine.
4 euros la partie le mardi, un tarif parfait pour enfiler les chaussures les plus stylées et faire glisser ma boule sur le parquet.
Ce soir-là, je suis en pleine partie avec mes amis, et j’ai des tickets de tombola à vendre pour récupérer des sous pour un projet au lycée.
La salle est pleine, et je me dis : quelle aubaine (ok boomer), je vais pouvoir vendre plein de tickets, surtout auprès des gens bourrés !
Je vais donc de groupe en groupe, et cible les beaux garçons que j’ai repérés de loin histoire de faire d’une pierre deux coups.
Je vais donc très rapidement voir nos voisins de piste, deux garçons, et comme je n’arrive pas à faire de choix, je m’engage à parler aux deux.
Je leur explique le projet, les tarifs des tickets, et surtout, leur explique qu’il faut qu’ils renseignent leur nom, prénom, et numéro de téléphone pour être prévenus si jamais ils remportent un prix.
Je souris quand je m’aperçois qu’ils ont tous les deux le même prénom, qu’ils sont amis depuis longtemps, et qu’ils ont tous les deux l’air assez intéressés par ma personne.
Après avoir kické tous mes potes au bowling et être rentrée bien sagement dans mon lit d’adolescente en rut, je regarde avec un sourire en coin les talons de tickets avec les coordonnées de José et José.
Et je me dis :
QUAND MÊME. Tu vas pas faire ça… Ils avaient l’air intéressés mais quand même. Tu vas pas faire ça ?
Au bout de 5 minutes 30 de questionnement, je décide d’envoyer un SMS aux deux Josés, pour les remercier pour leur soutien financier, en me disant que s’ils n’engagent pas la conversation, je ne leur réécrirai évidemment pas.
Plot twist : ils m’ont répondu, et on s’est revus.
Mon premier date avec mon maître nageur
Après quelques jours à discuter avec José 1, je décide de le revoir pour une séance de ciné.
C’est avec lui que la discussion est la plus naturelle, et dans mes souvenirs c’était le plus beau (ce dont je ne suis pas sûre puisqu’il a le même prénom que le second).
José 1 a une Renault Laguna bleu électrique, et finalement, sorti du contexte, il est beau et adorable, mais très peu attirant.
Nous passons un agréable moment, nous discutons, nous rigolons du côté cocasse (et culotté) de notre rencontre, et quand il me ramène chez moi je sais que nous ne nous reverrons jamais en tête-à-tête.
Comme avec José 2 la conversation continue à battre son plein, et que je le trouve aussi charmant et intéressant, je décide de le rencontrer lui aussi quelques jours plus tard.
José 2 a 22 ans, il a une Seat Ibiza blanche, il est grand, un peu dégarni par une calvitie précoce, et il est maître nageur, ce qui a le don d’exciter l’ado que je suis.
Nous allons au restau, nous discutons, le courant passe, il passe même très bien. Ça y est, je suis toute excitée et heureuse, petite boule dans l’estomac.
J’ai envie de le revoir encore et encore.
Sauf que même si j’atteins la majorité dans à peine 2 mois, José 2 est quand même de 5 ans mon aîné, et cette relation n’est donc pas trop au goût de ma mère, que j’informe très rapidement de ma nouvelle idylle.
Début d’idylle itinérante avec mon maître nageur
Pendant nos deux premiers mois d’amour, José 2 et moi passons notre vie en voiture ou au restaurant.
À 22 ans, il vit encore chez ses parents, moi aussi, le champ de possibilités pour se voir est donc très restreint.
Nous passons de longues heures garés dans des chemins de forêt à discuter et nous embrasser langoureusement. Et quand nous souhaitons être un peu plus civilisés, nous allons à la crêperie ou au cinéma.
Après quelques semaines de relation, nous retournons au bowling avec ses potes, et avec José 1, avec qui ça se passe très bien et qui n’est pas vexé le moins du monde que j’aie préféré son ami à lui.
José 2 a déjà eu des relations sexuelles, et des petites copines… pour moi il est le premier. Et très très très rapidement, je sais qu’il sera LE premier.
Après environ 1 mois de relation, José me parle de la piscine où il travaille, qui est la piscine municipale d’une ville pas loin de chez moi où j’avais l’habitude d’aller quand j’étais petite.
Il a les clés. Il n’y a pas d’alarme. Pas de caméra… il me propose d’y passer nos soirées d’hiver.
Petit problème : il y a des cours jusqu’à parfois 22h le soir, cela voudrait donc dire y aller pour 23h au plus tôt pour ne pas risquer de se faire repérer.
J’adore cette idée, j’ai l’habitude de faire le mur, j’ai si hâte de câliner mon José de nuit à poil dans la piscine de mon enfance.
L’amour à la piscine municipale avec mon maître nageur
S’en suivent donc plusieurs semaines de fugues nocturnes bercées par Swedish House Mafia, pendant lesquelles je m’extrais en douce du petit appartement de ma mère autour de minuit deux fois par semaine pour retrouver mon cher et tendre.
Oui, je suis une vieille beauf.
L’eau est souvent froide, mais les câlins nous réchauffent, et nous n’avons évidemment jamais de maillot de bain. Piscine, câlins sur des matelas, douches chaudes…
Je vis un rêve éveillé, et au fur et à mesure, à force de rentrer chez moi à 4h du matin, je commence à sérieusement manquer de sommeil.
Pendant de longues semaines, José me désire, me fait goûter au désir, sans jamais me presser ou me brusquer.
Il est adorable, j’ai envie de lui, mais nous goûtons d’abord aux plaisirs bucaux génitaux avant de penser à passer à la vitesse supérieure.
Nous faisons évidemment tous les tests possibles et imaginables pour avoir l’esprit libre et tranquille, et assez rapidement, je ne tiens plus en place, et j’organise LA soirée où je lui fais comprendre que je veux passer à l’étape supérieure.
Ma première fois dans une piscine municipale avec mon maître nageur
Ce soir-là, j’ai mis les plus beaux sous-vêtements que j’ai trouvé, et ma mère a tant tardé à aller se coucher que j’ai cru que je ne sortirai jamais.
J’étais si excitée que je suis allée me laver a 22h avant d’aller me « coucher » pour être toute propre et parfaite pour mon cher maître nageur.
Ma mère qui a trouvé ça chelou était loin de s’imaginer que je m’apprêtais à rejoindre mon mec qui allait m’emmener dans une piscine municipale pour forniquer.
Comme tous les soirs, nous avons grignoté, passé du temps à discuter, puis nous nous sommes déshabillés lentement, et nous avons plongé dans l’eau fraiche de la piscine.
Et si l’eau est parfaite pour les caresses et pour les léchouilles en apesanteur, elle n’est que peu pratique pour une pénétration agréable et lubrifiée, surtout quand il s’agit d’une première…
Après de longues minutes à s’embrasser, mon cher et tendre a sorti des matelas en polystyrènes, peu confortables, mais plus que le sol carrelé de la piscine.
Après les avoir longuement nettoyés et savonnés dans la douche, il est venu me chercher, m’a portée, et déposée délicatement sur les matelas bleu et rose et partiellement troués.
Si aujourd’hui en écrivant ces lignes je me rends compte de la portée peu hygiénique et peu glamour de la situation, à l’époque, j’étais loin de me poser ces questions.
Après encore de longues minutes de câlins humides sur la terre ferme, mon bel étalon a sorti un préservatif, l’a enfilé, et j’ai goûté pour la première fois à l’étrange sensation finalement assez chaleureuse d’être pénétrée et remplie.
Et même si ça n’a pas été douloureux du tout, j’ai saigné, ce qui a foutu une énorme tâche de sang sur le matelas qui allait probablement être réutilisé par des enfants le lendemain matin.
Je déconne, nous avons aussitôt mis à la benne ledit matelas.
Ma première fois, et toutes les autres
Je suis restée avec José 2 pendant un an et demi, et j’ai donc expérimenté tous les débuts de ma vie sexuelle dans cette fameuse piscine municipale.
Cela a duré au moins 6 mois avant que José ne prenne un appartement, et que nous passions des coïts dans la voiture et dans la piscine aux coïts sur la moquette de son appartement en travaux.
Ces souvenirs font partie de mes meilleurs souvenirs, et même si évidemment le sexe est beaucoup mieux dans ma vie de personne de 25 ans, je repense toujours à ces premiers émois avec un peu de nostalgie et avec un grand sourire sur le visage.
J’ai baisé avec un maître nageur dans la piscine municipale de mon enfance, et ça gonfle UN PEU mon égo d’adolescente.
À lire aussi : J’ai fait ma première fois à 25 ans avec un coup d’un soir
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Les Commentaires
Les chiffres sont connus, elles sont quasi toujours moins bien payées.
Et la richesse, c'est aussi le réseau social : et je te fais pas un dessin sur qui a le plus grand réseau, dans un monde où Weinstein était roi, et où Polanski reste protégé malgré qu'il y ait un mandat d'arrêt contre lui.
On apprécie son niveau social par rapport à son milieu social : si tu ne fréquentes que des genTes qui font 6000 euros par mois, tu t'estimeras pauvre avec 3000 euros.
Si ton milieu social est au SMIC, avec 3000 euros tu es Crésus.
Donc les femmes voient la richesse par rapport au milieu dans lequel elles évoluent. Et comme, dans tous les milieux, elles gagnent moins, ben dans tous les milieux elles sont "inférieures financièrement" aux hommes (je parle de majorité, pas de cas particulier).
Par exemple parmi les financiers et industriels, la femme Bettancourt (groupe L'Oréal) c'est une exception : la majorité des plus riches (pour la France), c'est des hommes : Lagardère, Pinault, Arnaud, Niel, Lagardère etc.