Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat avec Fitbit Semi de Paris. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.
L’impression d’étouffer au bout de 100 mètres, les cuisses en feu… Pas toujours facile de se lancer lorsque c’est ce qu’on attend de sa première séance !
Pourtant, se mettre à la course, c’est loin d’être aussi atroce que ce que l’on peut imaginer.
Suite à l’appel à témoin lancé sur le thème du premier semi-marathon, j’ai reçu une trentaine de mails de personnes enthousiastes à l’idée de partager les difficultés et les barrières qu’on se met au départ, pour finalement les voir voler en éclat très rapidement !
Merci à toutes celles qui ont contribué, c’était très intéressant de vous lire, bien qu’on ait choisi de vous partager le témoignage de Céline, qui a couru le Fitbit Semi de Paris en 2016.
On se retrouve en bas de cet article, une fois qu’elle aura convaincu tout le monde que c’est possible de courir un semi-marathon, pour s’inscrire au Fitbit Semi de Paris 2018 !
Publié le 14 septembre 2017 — À la base, je me suis mise à courir parce que j’étais en surpoids et que je désirais maigrir, pour moi, mon ressenti et ma santé.
J’ai chaussé mes vieilles baskets que je n’avais pas utilisées depuis mes derniers cours d’EPS (coucou, tu les sens les 7 dernières années sans faire de sport ?) et j’ai couru 5 minutes avant de m’arrêter parce que j’étais incapable de continuer.
Les joues en feu, le palpitant à 200 et mon surpoids que je transportais, un calvaire je vous dis ! J’ai pleuré à la fin de la séance, persuadée que j’y arriverais jamais. J’ai alterné marche et trot et j’ai regretté de ne pas avoir été assidue aux cours d’EPS.
Persévérer après les premières séances
Puis j’ai persévéré, je me suis concocté de bonnes playlists, j’ai trouvé de bons spots de course et j’ai continué : 2km, puis j’ai augmenté, trois, cinq, huit, et j’ai enchaîné jusqu’à 10km maximum.
Avec une bonne copine, nous nous sommes inscrites à un 10 km gratuit dans notre ville. Ça a été un déclic : on a découvert l’effervescence d’une course officielle, le soutien des bénévoles, des passants, l’entraide que pouvait générer la course à pied. Là, j’y ai pris goût.
2h après la fin de la course, j’ai pris mon PC et je me suis inscrite à un 10km pour rapporter des fonds à la lutte contre la mucoviscidose, puis au Saint Graal… le fameux semi-marathon de Paris, pour mars 2016.
Cette course, je l’ai choisie parce que mars me semblait une période idéale pour ne souffrir ni de la chaleur ni du froid, que ça me laissait tout juste 5 mois de préparation ce que j’estimais idéal, mais surtout parce que c’est une course connue des plus novices et dans le monde entier, je trouvais ça tellement prestigieux !
À ce moment-là, je me suis dit : au pire il se passe quoi ? Rien ! J’essaie et pas de pression, je fais ça pour moi. Je perds de l’argent et terminé.
Se lancer dans la préparation du semi-marathon
J’ai commencé mon entrainement en novembre 2015, en plein hiver. J’allais courir une fois en salle de sport, je faisais une séance de fractionné en stade puis une sortie longue le dimanche.
J’arrivais à me motiver en salle car j’étais avec une copine, et pour les sorties longues j’étais accompagnée de mon cher et tendre qui me suivait et me boostait à vélo.
Il faut se l’avouer, ce n’était pas de tout repos : l’hiver nous sommes exposés aux petits maux comme les rhumes, les migraines et la fatigue, pourtant il fallait que je me mette un coup de pied au derrière pour suivre mes entrainements et tenir le coup le 6 mars 2016.
Fin février, j’étais fatiguée de ma préparation mais en même temps j’avais hâte de courir un semi-marathon. Moi, la non sportive, j’allais me mesurer à des grands, je me suis même demandé plusieurs fois si j’étais légitime.
Puis mon Blond, ma meilleure amie et son homme sont venus m’encourager. Ils m’ont accompagnée lorsque je suis allée chercher mon dossard et m’ont rassurée énormément. Le temps s’annonçait idéal le lendemain… Quoi de mieux ?
Courir son premier semi-marathon
Le jour J, levée 7h, le temps de prendre un petit déjeuner et de faire un dernier check : un pipi, vérifier que le camelbak (ndlr : la poche à eau qu’on peut emmener en course) est en place et fonctionne, le mp3 rechargé, la casquette et les chaussettes tiennent bien… et c’était parti pour affronter le départ à 10h30 à Vincennes.
J’étais stressée et j’appréhendais mais vu le monde autour de moi, je me suis dit que je ne devais pas être là seule à ressentir ça. J’ai pris le départ avec 3000 autres coureurs et coureuses.
Au 4ème km, mes acolytes étaient là pour m’encourager : ils avaient préparé des banderoles et je ne savais pas mais ils m’ont suivie durant toute ma course afin de m’encourager à différents moments.
Au 8ème km, il commence à faire chaud à Bastille mais je vois tous les Parisiens, les passants crier nos noms, nous encourager. Je vois aussi les groupes de musique se succéder à chaque km et je me dis « mais quelle ambiance, c’est génial ça me booste ! » et j’ai eu le sourire tout le temps.
J’ai de nouveau croisé mes acolytes au 13ème km :
« Tu es dans le rythme c’est génial. »
À cet instant, il commence à faire chaud. Certaines personnes abandonnent, se mettent à marcher : c’est là que le mental doit dominer. Je me dis que je n’ai pas passé des soirées au stade à pleurer pour rien, à me bouger le soir quand les autres rentraient chez eux pour abandonner maintenant. Alors je mange un morceau de banane, je bois un peu et je continue !
15, 16, 18ème km : je vois la fin et pourtant c’est encore long ! Au 19ème km, des reporters nous prennent en photo et là je l’avoue, j’en ai plein les pattes et je me demande vraiment ce que je fais là !
Céline, peu avant la fin de la course !
20… 20,5km… J’entends un homme dire à sa copine « Allez t’abandonne pas, la fin est là-bas, on n’a pas fait tout ça pour rien ! » et c’est ce qui m’a boostée pour passer la ligne d’arrivée.
Je vois les 21,1km. Ma meilleure amie me rejoint et me prend la main pour passer la ligne d’arrivée, un peu comme dans les films ! Et parce que je crois aux signes… la musique qui passait dans mes écouteurs au moment de terminer la course, c’était You can Do it de No doubt !
Finalement, ce premier semi est bouclé en 2h14. Je suis ravie et je mérite mon énorme plat de pâtes au gruyère !
De la préparation, du mental, du soutien des proches et des bonnes chaussures : y’a pas de secret, c’est les ingrédients pour la réussite de son premier semi !
À lire aussi : J’ai testé pour vous… courir un 10kms en écoutant un livre audio
Inscris toi au Fitbit Semi de Paris !
Alors, cap ou pas cap ? Si tu n’es toujours pas convaincue, jette donc un oeil au tease de l’édition 2018 :
Le Fitbit Semi de Paris n’attend que toi, et ça tombe bien les inscriptions sont ouvertes ! Réserve ton 4 mars 2018 et clique ci-dessous : c’est toi qui décides d’en être capable !
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