Live now
Live now
Masquer
premier-jeu-video
Culture

Nos premiers jeux vidéo, ou l’instant nostalgie du jour

Qu’on soit à fond sur les Sims, passionné•e par Overwatch ou joueur•se acharné•e de League of legends, il y a toujours eu un premier jeu. Et le vôtre, c’était quoi ?

Qu’on soit un•e geek de la première heure ou joueur•se occasionnel•le, on est nombreux•se à avoir eu un premier jeu vidéo. Et souvent, on y a passé plein de temps : parce qu’il y a dix ans, l’offre vidéoludique était moins large.

Alors on se contentait de ce qu’on avait et ça durait plus longtemps !

De fait, ces jeux sont gravés dans notre mémoire. Entre CD-Rom et rétrogaming de geek, voici nos tout premiers jeux vidéo !

Les jeux sur Megadrive

  • Le choix de Lucie, rédac littérature et musique

Je n’ai pas eu un seul, mais plein de premiers jeux d’un seul coup, puisqu’ils sont arrivés en même temps que ma première console.

Nous avons effectivement accueilli dans ma famille une Megadrive, cadeau de mon oncle.

La console était accompagnée d’une multitude de jeux qui avait de quoi mettre des étoiles dans les yeux de mon frère et moi.

On était très Disney avec Le Roi Lion, Aladdin, Castle of Illusion (et le célèbre coup de fesses de Mickey), World of Illusion, Donald Duck Quackshot, mais aussi Sonic The Hedgehog, ou encore le jeu de sports Tiny Toon Adventures : ACME.

aladdin-megadrive

Si peu de pixels et tant de difficulté…

Tous ces jeux étaient absolument géniaux, très malins dans leur gameplay bien que très anciens, et il était impossible de s’en lasser (malgré l’absence de sauvegarde et l’obligation de recommencer du début à chaque fois).

Même si on y jouait surtout avec mon frère, ces jeux ont aussi été l’occasion de partager des moments en famille — encore très ancrés dans mon esprit malgré mon jeune âge de l’époque (4 ou 5 ans, eh oui, ça n’empêche pas d’aimer les livres !).

Dans des élans de nostalgie et grâce à la magie d’Internet, j’y joue encore occasionnellement, et je n’arrive toujours pas à passer le deuxième niveau dans Le Roi Lion avec ces saletés de singes qui me balancent dans l’eau. Comme quoi.

Pabo au secours des tortues, un jeu ludique et éducatif

  • Le choix d’Esther, rédac société

Pabo au secours des tortues, c’est l’histoire d’un petit lézard (dinosaure ? Je ne sais pas, je ne me posais pas ces questions-là), qui part à l’aventure secourir des tortues.

C’est un jeu à la fois ludique et éducatif, et c’est le premier que mes parents avaient daigné m’offrir au moment où l’on commençait à s’équiper en informatique — en fait je l’ai même eu avant qu’on ait un ordinateur à la maison et il a fallu que je patiente quelques semaines en trépignant d’impatience avant de l’essayer.

Quoi qu’il en soit, Pabo au secours des tortues pour moi c’était la découverte du jeu vidéo et j’y ai passé des heures !

Roller Coaster Tycoon, le début d’une addiction

  • Le choix de Mymy, rédac chef adjointe

Bon, ok, c’est peut-être pas mon PREMIER jeu vidéo. Il y a eu Adibou avant ça, Pokémon quand j’étais en CM2, quelques parties sur la Sega de mon voisin…

Mais Roller Coaster Tycoon a marqué le début d’une solide addiction pour les jeux de gestion et de simulation. Rien que la bande-annonce ci-dessus m’a donné une furieuse envie de bâtir à nouveau le meilleur parc d’attractions !

Après Roller Coaster Tycoon, j’ai acheté des girafes sur Zoo Tycoon, rempli mes entrepôts de marbre et d’amphore dans Caesar III puis tenté de plaire aux dieux d’Age of Mythology.

Même mon addiction pour Final Fantasy Tactics Advance rejoint, finalement, cet amour de la minutie. Sauf qu’au lieu de construire une ville, je construis la meilleure équipe !

Je crois que je vais faire une connerie. Je vais réinstaller Roller Coaster Tycoon. À moi les montagnes russes et les stands à hot-dogs ! Tremble, parc Astérix, j’arrive !

À lire aussi : Le parc d’attractions Nintendo dont je rêve

Casse brique sur Windows 98

  • Le choix d’Anouk, rédac sexe et société

Dans ma famille, on est tous un peu geek et c’est d’ailleurs pour ça qu’on a pris un ordinateur très tôt. Genre j’étais la première de ma classe à en avoir à la maison.

Pour l’histoire, c’était encore le tout début d’Internet et quand mes parents m’ont annoncé qu’ils avaient pris un forfait pour y accéder 24 heures par mois, je me suis sincèrement demandé : mais qui va vraiment passer 24h par mois sur ce réseau ?

Ne vous méprenez pas, j’aimais cet ordinateur. Mais ce que j’appréciais le plus ce n’était pas de faire des recherches Google (vu que ça n’existait pas encore).

J’aimais faire des parties de Casse brique, un jeu assez simpliste où il faut renvoyer une balle sur des briques pour qu’elle les casse. Je trouvais ça fascinant, rien que ça.

Je pense que j’aurais pu passer des heures dessus… Et d’ailleurs aujourd’hui encore, quand j’ai un coup de téléphone assez long à passer et que je suis face à mon ordinateur, il m’arrive d’y rejouer !

Nintendogs, le formidable pouvoir de l’écran tactile

  • Le choix de Lise, rédactrice jeux vidéo (hé oui…)

Je vais être honnête avec vous : j’ai joué à des tas de CD-Roms avant Nintendog. Mais comme je ne saurais pas dire lequel fut le premier, je vais passer directement aux consoles.

Gamine, mes parents refusaient de m’acheter des jeux vidéo autres que des CD-Rom « éducatifs ». Et comme tout•e gamin•e qui se respecte, j’avais pas vraiment de tunes.

Mais quand j’ai vu un test de Nintendogs à la télé, j’ai complètement craqué. Pouvoir papouiller un chien sur l’écran tactile d’une console… Un truc de fou !

J’ai commencé à économiser à fond, et j’ai fini par pouvoir enfin me payer la Nintendo DS et le jeu. Je me souviens que dès l’achat, elle buguait à fond, l’écran tactile ne répondait pas une fois sur deux.

J’ai passé un temps hallucinant sur Nintendogs, j’avais tout un tas de chiens et d’objets et plein de tunes.

Par la suite, j’ai longtemps préféré cacher que ce fut mon premier jeu console. Mais aujourd’hui je préfère assumer qui j’ai été : une gamine qui aimait les animaux ET les jeux vidéo. Et bim !

big-jeu-video-mauvaise-reputation

Et vous, c’était quoi vos premiers jeux vidéo ? Plutôt CD trouvé dans un paquet de céréales, jeu de console mythique ou bonne veille arcade ? Racontez-nous !

À lire aussi : Comment j’ai compris que le jeu vidéo n’était pas que « pour les mecs »


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

19
Avatar de Gunnm
3 mars 2017 à 12h03
Gunnm
@Mymy Le nombre d'heures que j'ai pu passer sur Caesar III Du coup à cause de toi je suis tentée de le réinstaller... C'est pas du tout raisonnable
0
Voir les 19 commentaires

Plus de contenus Culture

Capture d’écran 2024-11-05 à 16.53.34
Culture

Comment bien choisir sa liseuse : le guide pratique pour les amoureux de lecture

[Image de une] Horizontale (26)
Vie quotidienne

Black Friday : le guide ultime pour trouver l’aspirateur laveur fait pour vous et enfin mettre le Swiffer au placard

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-15T163147.788
Livres

Samah Karaki : « C’est la culture sexiste qu’il faut questionner, pas la présence ou l’absence de l’empathie »

[Image de une] Horizontale (24)
Culture

3 raisons de découvrir Agatha, le nouveau thriller psychologique à lire de toute urgence

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-16T173042.478
Culture

Louise Chennevière (Pour Britney) : « La haine de la société pour ces femmes est immense. Cela m’a donné envie de la décortiquer. »

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-17T105447.652
Culture

Pourquoi on a adoré Culte, la série qui revient sur la création de Loft Story ?

4
© Charlotte Krebs
Féminisme

Mona Chollet : “Se sentir coupable ne mène vraiment à rien”

3
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-09-19T102928.481
Santé mentale

« Toutes ces musiques ont été écrites sous antidépresseurs » : Lisa Pariente raconte sa dépression

[Image de une] Horizontale (18)
Vie quotidienne

Ménage de rentrée : la serpillère 2.0 existe et avec elle, vous allez mettre le Swiffer au placard 

Geek Girl
Mode

Cette série Netflix à binge-watcher en une soirée est numéro 3 en France et dans le monde

La pop culture s'écrit au féminin