Fanny est en seconde, et elle fait un stage d’observation de deux semaines chez madmoiZelle. Voici son 1er article, dans lequel elle te raconte sa découverte d’un super festival de musique : We Love Green 2019 !
Je suis allée à mon premier festival de musique cet année, We Love Green. C’était un moment incroyable ; je conseille à tout le monde d’y aller !
Mon premier festival de musique
C’est une amie à moi qui, ne voulant pas y aller seule, m’a proposé de l’accompagner. Je ne savais pas à quoi m’attendre, je savais juste que c’était des concerts en plein air.
Mon amie avait fait We Love Green 2018 et m’a raconté comme c’était, montré des vidéos etc. Donc je savais à peu près à quoi m’attendre mais j’ai quand même été impressionnée par le lieu !
La décoration change chaque année, donc c’était forcément pas exactement comme avant.
We Love Green, un festival de musique engagé
We Love Green est un festival de musique indie, électro et urbaine qui regroupe chaque année à peu près 80 000 personnes au bois de Vincennes à Paris.
De nombreux artistes sont invités, avec des styles de musique très différents.
Cette année, il y avait par exemple Vald et Zola (des rappeurs), mais aussi Chris (Christine and The Queens) et Aya Nakamura (côté chanteuses pop).
Derrière ce festival, un vrai projet écologique est mis en place, d’où le nom : We Love Green (On aime le vert).
Le but est de sensibiliser l’opinion, d’influencer les publics, de modifier les comportements et de participer à un mouvement de fond auquel tout citoyen et toute citoyenne peut collaborer.
Cet engagement se fait beaucoup ressentir durant le festival car les artistes y font référence et la décoration de l’endroit renvoie à ce projet.
Pour faire passer leur message, des conventions et des projections sont organisées, les stands de nourriture sont tous bio et les récipients (verre, assiettes…) sont soit en carton, soit en plastique réutilisable.
À chaque fois que tu prends une boisson dans un verre en plastique, tu peux le rapporter au bar et il te sera remboursé (le verre, pas la boisson) !
Un festival de musique, ça coûte cher ?
Lorsque j’en ai parlé à mes parents, ils ont accepté assez rapidement, mais le plus gros problème était le prix du pass journée.
Je m’y suis prise un peu tard pour me décider, et les tarifs réduits pour jeunes partent très vite. Du coup, au lieu de bénéficier du biller à 45€, j’ai dû payer 65€. Ainsi soit-il.
Du coup, le premier conseil que je pourrais donner à une madmoiZelle s’apprêtant à faire son premier festival est de s’y prendre à l’avance pour tenter les tickets moins chers !
En plus du prix du ticket, assez élevé, si tu veux manger ou boire quelque chose sur place, il faut prévoir un budget en plus car les tarifs montent vite. Par exemple, un burger peut coûter plus de 15€ à certains stand…
Par contre, l’eau est en libre service gratuitement à des points précis du festival. C’est au moins ça !
Comment se protéger du soleil en festival
Je suis allée à We Love Green le dimanche 2 juin 2019, lors d’un week-end assez chaud. À savoir : en festival, tu passes généralement ta journée sous le soleil tapant, donc une insolation est vite attrapée !
La crème solaire est indispensable ; une casquette ou un chapeau aussi.
Mon amie avait un foulard pour se protéger du soleil. C’est une super technique parce que les casquettes qui ne sont toujours pas jolies, c’est fini.
Quel sac pour un festival de musique ?
Niveau sac, il est impératif d’en prendre un qui puisse se fermer
, car malgré l’ambiance géniale qui règne dans un festival, on n’est jamais à l’abri de pickpockets !
L’autre conseil par rapport à ton sac, c’est de ne pas en prendre un trop lourd, ni trop gros… et même si possible pas de pas en prendre, et de mettre tes affaires dans celui de quelqu’un qui t’accompagne (un TRÈS bon ami capable d’un tel sacrifice ?).
Parce que pendant un concert, il risque de te gêner et de prendre de la place. Donc : le sac le plus petit possible et avec une bonne fermeture !
Comment ne pas perdre tes potes en festival de musique
Le lieu d’un festival peut être assez grand. Avec le monde qu’il y a, on a vite fait de perdre ses potes.
Donc fais attention et garde-les toujours à l’oeil, surtout dans la foule d’un concert. Les tenir est une bonne idée car être emporté par le monde sans s’en rendre compte est très facile !
Entre les concerts, il fallait quand même un bon sens de l’orientation pour trouver les points où aller etc. Et surtout, contacter des gens ou aller sur Internet, c’était très compliqué voire impossible car le réseau était complètement saturé !
Ce que je faisais, c’est que je ne partais jamais seule quelque part, et pour retrouver le groupe on se donnait toujours un point précis où se rejoindre.
L’ambiance de We Love Green
L’ambiance général du festival est très cool, tout le monde est de bonne humeur : les gens qui y travaillent comme les spectateurs. Si tu as n’importe quel problème, il y aura forcément quelqu’un qui pourra t’aider.
Malgré certains préjugés que j’ai pu entendre sur ce festival, comme quoi il y avait beaucoup de gens saouls qui pouvaient être dangereux ou autres, je ne l’ai pas du tout ressenti comme ça.
Les gens étaient bienveillants et étaient ici pour les mêmes raisons que nous : écouter de la musique live, danser et s’amuser !
Les concerts en festival de musique
Avant l’arrivée de l’artiste sur scène, il y déjà foule pour l’attendre. Il est conseillé d’arriver en avance pour pouvoir avoir une bonne place et pour bien voir !
Autrement, tu peux toujours essayer de te frayer un chemin dans la foule plus tard, mais ce n’est pas la chose la plus simple à faire…
Ensuite, le concert en lui-même dépend de l’artiste bien sûr. Là, ils étaient plutôt à l’heure. Certains arrivent avec du retard et on ne peut rien y faire.
Les artistes que je suis allée voir étaient très connus (Vald, Zola, Future, Hamza), donc des milliers de gens étaient très tôt regroupés devant la scène.
J’ai pu voir différents types de personnes dans la foule.
Il y en a certains qui restent plutôt à l’écart et dansent entre eux pour profiter entre amis tranquillement, quitte à moins bien voir.
D’autres au contraire étaient devant la scène ou carrément au centre de la foule et entraînaient les gros mouvements lors des chansons entraînantes.
Si tu n’aimes pas être entourée, serrée, entraînée par une grosse foule, être dans la « fanzone » n’est vraiment pas conseillé. Pour s’y rendre, il faut être sûr de soi car les crises de panique ou les blessures peuvent vite arriver !
Puis il y avait aussi ceux entre ces deux parties, dans une zone qu’on dira intermédiaire, à la limite entre la horde mouvante et des gens plus éloignés.
Là, pas de mouvement de foule, simplement des gens rapprochés les uns des autres qui profitent tranquillement.
Zola à We Love Green 2019
Je vais m’appesantir ici sur un artiste en particulier.
Je n’ai pas été déçue de la performance de Zola, il a réussi à bien mettre l’ambiance et savait s’y prendre sur scène mais quelques trucs m’ont dérangée…
La scène qui lui a été attribué était beaucoup trop petite pour le monde qu’il y avait.
Je n’ai pas compris ce choix car ce rappeur est très écouté en ce moment, surtout grâce à son nouvel album, donc qu’il y ait énormément de monde pour le voir était prévisible !
La scène était « Think-Thank » : elle était prévue pour des conférences ou des diffusion de podcast.
Le lieu n’étant pas fait pour accueillir autant de monde, on était extrêmement serrées, et à certains moment on a eu du mal à respirer à force d’être compressées mais aussi à cause de la poussière du sol qui formait un nuage au-dessus de nous !
Du coup, à cause de la scène trop basse et du monde qu’il y avait, j’ai seulement pu l’apercevoir quand on me portait…
Je ne suis certes pas TRÈS grande (1m67), ce qui n’a pas aidé, mais les autres artistes qui était sur des scènes plus vastes, je pouvait les voir sans efforts.
En plus de ce problème, de scène Zola est arrivé avec 15 min de retard… mais je peux lui pardonner : la veille, le public a attendu Booba pendant 45 min !
La fin d’un festival de musique
Quand le dernier artiste a fini, une grosse foule quitte le lieu, mais là encore je n’ai vu aucune violence et l’organisation de la sortie était bien gérée.
De grands panneaux sont installés pour permettre à chacun de rejoindre le métro, donc c’est très facile de se retrouver !
J’ai par contre été surprise de la distance entre le métro et la porte du festival, qui est plus longue que ce que je pensais… Le soir, après avoir enchaîné des concerts toute l’après-midi, marcher 20 à 30 min c’était très fatiguant.
En conclusion, je conseillerais à nouveau de s’y prendre à l’avance pour économiser sur le prix des tickets… ou même pour en avoir tout court car les festivals se remplissent vite !
Ce week-end, c’est Solidays, et aussi le Hellfest. Tu y seras ? Tu aimes les festivals de musique ? C’était comment ta première fois ?
À lire aussi : Les festivals de musique estivaux : petit guide de survie
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