Ils sont projectionnistes, attachés de presse, régisseurs ou chargés de billetterie… Tous ces professionnels du cinéma nous permettent d’accéder aux films quotidiennement, mais l’industrie les relègue loin des paillettes et des privilèges.
Le cinéma : un milieu précaire pour de nombreux travailleurs
Dans un communiqué publié ce lundi 6 mai, les membres du collectif « Sous les écrans la dèche » ont ainsi appelé à une grève « de tout.e.s les salarié.e.s du Festival de Cannes et des sections parallèles ». Ils précisent que leur objectif n’est pas de nuire aux films présentés lors du festival mais de « perturber l’événement », comme le rapporte Le Monde.
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Si la grève a été votée lors d’une assemblée générale, c’est que ces métiers indispensables du cinéma sont sérieusement menacés. Ces professionnels sont employés par différents festivals et alternent entre des périodes d’emploi et de chômage, sans pour autant être considérés comme des intermittents du spectacle, statut auquel ils aspirent. Ils subissent aussi une double peine avec les réformes du chômage mises en place par le gouvernement.
Des réformes qui obligent certains à abandonner leur métier. Comme le souligne Deadline, le collectif est soutenu par des personnalités de premier plan comme la réalisatrice oscarisée et vainqueuse de la Palme d’or Justine Triet, qui portait un badge du collectif lors du dernier festival de Cannes.
Pour l’heure, le Festival de Cannes n’a pas réagi à cet appel.
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