En partenariat avec JHR Films (notre manifeste)
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé danser.
Mon père étant un grand mélomane, il y a toujours eu de la musique dans le salon. Je me revois, petite, en train de danser n’importe comment juste parce que ce que j’entendais me plaisait.
Aujourd’hui, je n’ai même plus besoin de musique pour danser — au bureau, dans la rue ou dans ma chambre. C’est ancré en moi !
Une joie secrète, un documentaire feel-good sur la danse
Ce 11 septembre, le documentaire Une joie secrète sort en salles, et madmoiZelle est fière de l’accompagner !
Il suit la chorégraphe Nadia Vadori-Gauthier qui a choisi de danser une minute par jour, dans les rues de Paris, dans des manifestations, sur le quai du métro.
Elle danse en plein jour, face aux gens.
J’ai eu envie de t’expliquer pourquoi la danse me fait tant de bien au quotidien et comment j’ai fini par ne plus avoir peur de danser devant les gens !
Danser m’aide à me défouler
Je me souviens d’une soirée où j’étais particulièrement triste, parce que je venais de me faire jeter par un mec de façon peu sympathique.
Mon égo s’était réfugié au fin fond de mes chaussettes et j’avais erré sans but pendant toute la journée.
S’il y a bien une chose que je n’aime pas faire, c’est tourner en boucle dans ma tête sur des choses que je ne peux pas changer. J’ai donc décidé de… changer ça.
À force, je me connais : je sais que le côté festif de la musique, où je peux m’oublier dans une foule, me fait un bien fou. J’ai donc regardé où je pouvais sortir danser.
J’étais fatiguée, triste et énervée, mais une fois arrivée sur la piste, j’ai laissé mon corps se dénouer. J’ai fermé les yeux, laissé mes jambes et mes bras faire ce qu’ils voulaient, comme je fais à chaque fois.
C’était libérateur.
Je ne cherche pas à bien danser. J’écoute juste la musique et je laisse mon corps réagir !
J’ai lâché prise sur mon corps grâce à la danse
Mon corps, justement, a une importance primordiale dans ce processus. Sans lui, il n’y aurait pas de danse possible.
Sauf qu’il y a toujours un élément perturbateur : mon cerveau. Pendant longtemps, il se la ramenait beaucoup trop souvent…
Quand je voulais danser en soirée, je me posais toujours mille questions.
— Est-ce qu’il y a pas trop de lumière dans cette pièce pour que je danse au vu de tous ?
— Mais attends, tu vas pas aller danser maintenant, il y a personne sur la piste…
— Je vais passer pour une meuf qui se la raconte, si je vais danser devant tout le monde, non ?
Sauf qu’avec un cerveau pareil, ce qu’on finit par faire c’est : pas grand chose.
Alors, j’ai décidé de kicker mon syndrome de l’imposteur, de faire confiance à mon corps et à mon amour de la musique pour juste danser quand j’en ai envie.
Je te dis pas que danser sur une scène devant 1500 personnes, ça s’est fait en deux jours. C’est juste que j’ai arrêté petit à petit de m’inquiéter de ce que les gens pouvaient bien se dire en me voyant danser.
Et surtout, j’ai remarqué que les gens qui dansent et qui s’amusent en soirée, ça donne souvent envie aux autres personnes… de faire pareil !
Pour t’éclater sans aucun complexe, viens donc faire un tour à la Grosse Teuf madmoiZelle : on chante fort, on danse mal, et c’est SI BIEN !
La Grosse Teuf madmoiZelle Back to School
Vendredi 13 septembre • 23h30 – 5h30 • La Bellevilloise (Paris)
Regarder les autres danser, ça me fascine
Petite, j’ai longtemps voulu prendre des cours de danse. Bien sûr, j’avais très peur du regard des autres, ainsi que de mon propre regard sur moi-même face à cet immense miroir…
Il y avait aussi le fait que je détestais ne pas réussir les choses du premier coup — j’en reviens aujourd’hui, mais le chemin a été long.
Ça faisait beaucoup d’obstacles pour la si petite personne que j’étais à l’époque. Alors, au lieu de m’entraîner à danser quotidiennement, j’ai regardé les autres danser.
Encore aujourd’hui, c’est un de mes plus grands plaisirs. Que ça soit des pros dans des vidéos sur YouTube qui m’émerveillent à chaque mouvement ou des inconnus dans les foules des soirées où je mixe.
D’un côté, j’apprécie la performance, la discipline que je n’ai jamais su m’imposer et qui m’impressionne beaucoup.
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De l’autre, j’aime l’anonymat qu’offre la foule où les gens se libèrent (parfois avec l’aide d’un peu d’alcool), osent des pas, s’amusent sans se soucier du regard des autres.
Ça m’arrive souvent de faire la petite souris dans un coin pour observer les sourires, les bras en l’air ou encore les collés/serrés.
Ça me réchauffe le cœur !
Si pour toi aussi, la danse est un plaisir quotidien. Je te conseille d’aller voir Une joie secrète, en salles ce 11 septembre !
À lire aussi : Tuto tout simple pour danser en soirée
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires
Je crois que la seule fois où j'ai réussi à danser au schnaps de cette façon, c'était à un concert d'un groupe mélangeant musique trad des Balkans et rock. Et pendant un long moment, j'étais littéralement la seule à danser, tout le public était resté assis dans la partie arrière de la salle ! Je trouvais ça tellement dommage, ça déménageait vraiment, du coup au bout d'un moment j'ai fini par me dire "oh et puis fuck it" et zou dans la fosse haha. Au moins j'avais de la place Et finalement, des gens ont suivi le mouvement et un membre du groupe m'a remerciée rama: Tout ça pour dire que ce n'est pas tellement une affaire de timidité ou de complexes (et je précise que j'étais sobre ). Et je me dandine un peu quand j'écoute du Shaka Ponk en cuisinant, mais bon c'est pas grand-chose
Par contre, tu me poses dans un concert celtique, là je ne m'arrête plus ! Je danse pendant toute la durée du concert, donc parfois 3 ou 4 heures, en ne m'arrêtant que pour boire un coup d'eau ^^ (bon et pendant les danses de couple type polka, scottish, mazurka etc... parce que j'ai personne pour danser avec moi cela dit, il m'est arrivé plusieurs fois de danser une scottish seule sans avoir rien à faire du regard des gens !)