Les étudiants logés dans des résidences du Crous d’Île-de-France devront libérer leur chambre pour les mois de juillet et août 2024, ce qui inquiète les syndicats étudiants.
C’est une nouvelle polémique qui entache les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris. À un peu plus d’un an de la cérémonie d’ouverture, les étudiants ont appris ce jeudi 11 mai qu’ils allaient, eux aussi, devoir contribuer à l’effort.
Ainsi, sur son compte Twitter, le Crous a annoncé mettre à disposition certains logements étudiants pour les mois de juillet et août 2024, durant la période de la compétition (qui aura lieu du 26 juillet au 11 août). Ils devront donc libérer leur chambre.
Les résidences doivent être « vides de tout habitant à compter du 1er juillet 2024 », comme il est écrit sur un mail reçu par les étudiants. En effet, le Crous a été sollicité par l’État pour mettre à disposition des logements pour héberger bénévoles ou encore partenaires des Jeux.
Plus de 3 000 logements concernés
Selon l’organisme, l’été est une période où 30 % des logements étudiants sont vides, ce qui constituerait environ 18 000 places. D’après Le Monde, le ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques estime à 3 000 le nombre de logements concernés par ces mesures de réquisition.
Néanmoins, le Crous promet que tous les étudiants qui n’auraient pas de solution de logement pour l’été seront relogés d’office dans d’autres résidences. Ils seront également assurés de retrouver leur place pour la rentrée universitaire de septembre 2024.
Néanmoins, cette annonce inquiète de nombreux étudiants, mais également des syndicats étudiants, qui réclament à ce que seuls les logements libres soient réquisitionnés. Dans un communiqué, l’Unef « demande également à ce que l’État assure financièrement la location des chambres Crous afin de ne pas creuser davantage le déficit de ces services publics ».
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