Dans moins d’un mois, on découvrira enfin le film que l’on attend depuis 13 ans. TREIZE ANS. Mais si la pression est aussi forte sur les épaules de James Cameron, c’est aussi pour une histoire de porte-monnaie. Le budget du film implique que ce dernier cartonne au box-office, au risque de tourner au fiasco économique…
Un box-office à 2 milliards de dollars
Dans un entretien pour GQ, James Cameron – à qui l’on doit des petits films d’auteur (on plaisante, hein) comme Titanic, Terminator ou encore Avatar a confié ses inquiétudes à moins de trois semaines de la sortie de sa suite sur la planète Pandora.
Le réalisateur a ouvert toutes les vannes pour financer Avatar 2 : la voie de l’eau. Selon le Hollywood Reporter, le budget de cette suite très attendue se situerait entre 350 et 400 millions de dollars. « Un fric fou », pour reprendre l’expression de James Cameron.
Ce dernier a fait ses calculs et le moins que l’on puisse dire, c’est que la barre est haute. En effet, pour s’assurer que les studios continuent de financer les suites d’Avatar jusqu’au cinquième opus, « il faudrait en faire le troisième ou le quatrième film le plus rentable du cinéma. C’est ça notre seuil de rentabilité ». Pour rappel, le cinéaste prévoit de sortir un nouvel épisode d’Avatar un Noël sur deux jusqu’en 2028.
Depuis Avatar, il y a eu le Covid et le streaming…
C’est ironique : pour garantir la pérennité de sa saga, James Cameron devra faire aussi bien que ses performances de 1998 en 2009. En effet, le réalisateur occupe déjà deux places dans le top 3 des films les plus rentables de l’histoire, avec Avatar et Titanic. Entre les deux, Avengers : Endgames des frères Russo (2019) atteint les 2,7 milliards de recettes au box-office.
Si Avatar a presque atteint les 3 milliards de dollars – ce qui laisse présager de bons chiffres pour la suite, les inquiétudes de son réalisateur restent fondées. En effet, le monde a eu le temps de changer depuis 2009 : l’explosion du streaming puis la pandémie se sont occupés de siphonner les salles. James Cameron est loin de l’ignorer :
« Le marché pourrait décider que c’est fini pour nous dans trois mois, ou presque fini. On se dirait alors « Ok, bouclons l’histoire avec le troisième film, et on en reste là si ce n’est tout simplement pas rentable ».
Depuis que nous avons écrit ces films, le monde a changé. Il y a eu deux bouleversements : la pandémie et l’essor du streaming. Ou à l’inverse, peut-être que nous réussirons à rappeler aux gens ce qu’est une expérience cinématographique. C’est le but de ce film. Maintenant la question est : combien de gens en ont encore quelque chose à foutre ?
On a hâte de découvrir le film et en salles le 14 décembre, et on a envie de dire : courage James, jamais deux sans trois.
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Crédit de l’image à la Une : © Walt Disney
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