C’est l’un des films les plus attendus de l’année. Le 28 février, Denis Villeneuve dévoilera Dune 2, avec Timothée Chalamet et Zendaya. En pleine promotion du film, le réalisateur canadien en a profité pour partager ses préoccupations à propos de l’état de l’industrie du cinéma aujourd’hui.
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« La liberté et la prise de risque » pour sauver le cinéma
Vous avez l’impression de ne pas avoir vu de bon film au cinéma ces derniers mois, voire même ces dernières années ? Denis Villeneuve aussi. Dans un entretien pour le Time publié le 31 janvier, le cinéaste canadien a dévoilé son état des lieux de l’industrie contemporaine, et le constat est peu reluisant. Selon le réalisateur, plusieurs facteurs rongent la créativité des cinéastes. Villeneuve a ainsi analysé :
« Nous vivons une époque très conservatrice, dans laquelle la créativité est limitée. Tout tourne autour de Wall Street. Ce qui sauvera le cinéma, c’est la liberté et la prise de risques. Et on sent que le public est excité lorsqu’il voit quelque chose qu’il n’a jamais vu auparavant.
L’intelligence artificielle : un faux ennemi
Beaucoup d’observateurs accusent l’intelligence artificielle d’être à l’origine d’une déflagration de la qualité des films. Denis Villeneuve a apporté son avis à ce sujet, expliquant que selon lui, le vrai problème n’était pas l’IA mais bien le « fait que les cinéastes se comportent parfois comme des algorithmes », agissant selon des logiques de conformisme, de copie, ou encore des critères de rentabilité au lieu de laisser libre cours à l’imagination, la créativité, l’audace, qui sont autant d’ingrédients de bons films.
Ces observations font écho à celles du réalisateur Richard Linklater. Comme l’a rapporté le Hollywood Reporter, ce dernier déclarait en septembre dernier que les films ne devaient pas être qualifiés de « contenus », au risque de perdre ce qui fait l’essence du cinéma.
Pour casser cette confusion entre film et contenu, ce dernier a trouvé sa méthode. Il mise sur des dispositifs originaux et audacieux, que seul le cinéma permet : le cinéaste a révélé entamer un tournage de 20 ans avec Paul Mescal. Comme quoi, la mort du cinéma n’est pas pour tout de suite.
Les Commentaires
Après même en ayant lu en travers son interview je n'arrive pas à comprendre exactement ce dont il parle et à quel niveau il se situe lui-même.