Moi qui suis russe de par ma grand-mère je peux le dire, de la Russie on ne voudrait pas grand chose : pas les problèmes économiques et sociaux, pas la Toundra, pas le gouvernement, pas les magouilles, pas les gros milliardaires en manteaux de fourrure, pas non plus les pimbèches pendues à leurs bras, pas le borsch, pas les mecs moustachus qui sentent la vodka, pas le froid et bref pas grand chose si on met de côté (mais peut-on vraiment le faire?!) l’art dans tout ses états (architecture, danse, musique, peinture, littérauture…).
La Russie pourtant, et que je le veuille ou non, coule dans mes veines et j’hériterai d’elle toute ma vie : le Temps du Muguet fredonné par ma mère quand j’etais petite, mon amour du rouge aux joues et des broderies, la main lourde sur la Vodka, le tempéramment passionnel et mélancolique et puis surtout les cartons entier de matriochkas qu’un jour on me lèguera. Le plus tard possible, je l’espère, et attendant, défoulage obsessionnel sur le shopping…
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