Toujours à ton service, chère lectrice, j’ai décortiqué pour toi les candidats, le stress, le strass and the jury. Come on, let’s go ouh, gi’me som’thing !
On dit bien « jamais 2 sans 3 », et bien voilà : M6 nous propose sa 4ème mixture Popstars, pour celles et ceux que la télé façon soupe aux sous ne rebute toujours pas…
Dans Popstars, il y a pop et il y a star, ça tombe bien puisque la chaîne cherche cette année à se dégotter un(e) starlet(te) R’n’B jetable, si possible issue de la diversité (ah, les Sar-quotas chéris…)
Une popstar R’n’B, glop ou pas glop ?…
Le talent traverse les âges. Là-dessus, on est d’accord, mais doit-on créditer le principe de l’artiste « take away », tout prêt tout chaud, avec un parcours préparé comme un « drive » et des poubelles qui disent merci en sortant ? Il m’est difficile de me prononcer sans culpabiliser.
a part de divertissement que procure Popstars est indéniable. Mais parle de « fun » aux candidats, et compte combien te diront qu’il s’agit plutôt là du rêve de leur vie ! Entre les deux notions, il y a un fossé qui ne semble pas être pris au sérieux par des producteurs qui bourrent leur primetime de « chair à audimat », tout chaud tout motivé. Pour peu que l’un deux pleure ou hurle, les mains se frottent et les aiguilles montent !
Des acteurs au sein du casting ?
Une blogeuse trouvée récemment sur la toile se demandait si justement, pour ajouter du « sel » à la soupe, la prod’ faisait appel à des acteurs. Je « diffamate » et réponds pour ma part oui, tant la courbe niveau vocal / niveau de ridicule semble se croiser parfois. Parce qu’il ne faut pas rigoler non plus, si Popstars c’est du R&B, alors Sex Machine c’est de la musette.
Petite nouveauté cependant, le jury a l’air d’avoir une boîte entière de petits pois dans la tête. Ca pète, ça papillonne, ça fait les gros durs et pendant ce temps-là, Ophélie voudrait quand même bien se serrer Seb Farrans (qui n’est pas mal au demeurant, le bougre). Contrairement aux folles et autres poètes refoulés qui composaient les jury jusqu’alors, on dirait bien que les recruteurs arrêtent de faire croire qu’ils ‘kiffent la vibe’ en étant là et avouent leurs fins, enfin (sauf Ophélie, qui ne dira jamais qu’elle veut serrer Seb).
Un jury qui fait (enfin) le métier
Exit donc le jury avide de bidon bronzé et autres décalcomanies sur l’épaule, place au flair et chacun son métier. En place. Et même si quelques travers leur sont difficilement pardonnables (goujaterie, chamaillerie, minauderies aguicheuses !), ils font leur boulot, et chacun son usine après tout. Y’a Arte pour les choses sérieuses pour ceux à qui ça ne convient pas.
Donc qu’est ce qu’on fait ? On regarde, ou pas ? Le cahier des charges est clair : Popstars 4, casting, réalité, divertissement et s’il reste du temps : découverte d’un talent. Jusqu’ici pas de couac. Le seul trafalgar : la définition de R’n’B, parce que LinK Up et Whatfor, ça n’est pas du rythm’n blues. Et que les candidats ne se méprennent pas ; ils sont et seront des produits. Des artistes, peut-être, mais une fois leur étiquette Popstars enlevée. S’ils y arrivent.
Le sujet que M6 maîtrise encore le mieux dans cette affaire, c’est la Zone Interdite, avec les méfaits du Botox, des tresses trop serrées qui rendent chauve, de l’abus de drogue et d’autorité qui donnent le teint jaunâtre !
Imagine : Popstars 5, le casting : » Vous êtes fan d’opéra, inscrivez- vous dans votre ville aux sélections. Jury : Roberto Alagna et Orlando… »
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires
ben moi justement j'avais trouvé que Jessie avait subitement chopé le ballon, et que c'est ce qui a rebuté le jury...
a mon avis, ils ne voulaient pas d'une 2e Amel Bent...frisée, typée, une vois pas croyable ...trop clones
Cherifa se démarque un peu plus je trouve, m'enfin le r'n'b c'est pas trop ma came non plus, ou si mais des années 60, 70