La saison 2 de Poldark a démarré la semaine dernière en Angleterre, avec encore plus de coups fourrés et de beaaaux paysages de Cornouailles. Dix épisodes sont prévus, soit deux de plus que la première ! Et la troisième a déjà été confirmée.
On a beaucoup parlé d’Outlander sur madmoiZelle, ainsi que d’autres séries historiques, et plusieurs d’entre vous ont cité Poldark parmi leurs préférées, alors c’est donc avec plaisir que je vous présente cette interview d’Aidan Turner et d’Eleanor Tomlinson, les deux héros du programme.
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Poldark, c’est un peu un mix d’Outlander (sans l’aspect fantastique et voyage temporel : ça se passe fin du XVIIIe siècle et point barre) et de Downton Abbey
avec toute la vie quotidienne d’une époque révolue.
Un air de défaite à la campagne dans Poldark
Ross Poldark revient de guerre. Il a combattu aux côtés des Américains pendant la guerre de Sécession où les Anglais se sont faits bien dégager du pays après que les États-Unis d’Amérique aient été proclamés.
Il revient dans sa Cornouailles natale et découvre que son père est décédé (oups), que sa propriété tombe en ruine (double oups) et que son ancienne fiancée n’a pas voulu l’attendre et est promise à son cousin (triple oups). Le pauvre Ross doit donc repartir de zéro même s’il est toujours maître de son terrain.
Poldark à l’origine est une série de livres qui a déjà connu une première adaptation pour la télévision dans les années 1970, mais je ne l’ai jamais vue… et ce n’était pas Aidan Turner dans le rôle principal !
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Poldark apporte un sentiment de proximité
Outre l’intérêt historique de la série, on y trouve une véritable impulsion au niveau de l’écriture qui donne une voix à tous les personnages. Eleanor Tomlinson mentionne Debbie Horsfield, la scénariste qui joue avec les livres de Winston Graham, et clairement, elle a réussi tout comme un Julian Fellowes de Downton Abbey à rendre les personnages sympathiques alors que de prime abord, rien ne les lie au spectateur.
Résultat, le public s’intéresse personnellement à chaque cas, de la servante qui monte les échelons et gagne le cœur du héros à la fiancée qui a dû courber l’échine sous la pression sociale. C’est la force de Poldark.
Ne vous attendez pas à des duels à tout bout de champ ou à de grandes batailles : la guerre appartient au passé, maintenant ce sont les complots politiques et économiques qui vont jouer, pour l’honneur de Ross.
La complicité entre Ross et Demelza se remarque comme le nez en plein milieu de la figure, et même sans l’ingrédient romantique, il y a une joie à les voir évoluer ensemble !
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires
Plusieurs personnes ont comparé avec Outlander, mais bizarrement j'ai pas du tout accroché par contre !