Pokémon Moon et Sun est enfin disponible ! Comme à chaque édition depuis… Toujours, le jeu sort en deux versions. Aux joueurs et joueuses de choisir leur camp entre le soleil et la lune, le Pokémon chauve-souris géante et le lion brillant de mille feux.
Très attendu par les fans de la saga, le jeu a même attiré quelques curieux•ses, embarqué•es dans le mouvement par la déferlante Pokémon Go. Moon et Sun avaient, comme X et Y en leur temps, l’ambition de donner un nouveau souffle à la licence.
Alors, est-ce que ça a marché ? Petit tour d’horizon des nouveautés.
Pokémon Moon et Sun : soleil, sable et cocotiers
Ce nouveau volet se déroule à Alola, une région jusqu’alors inconnue des fans de la saga. Notre personnage emménage avec sa mère pour découvrir le territoire. Du coup, le jeu entier est nimbé d’une atmosphère paisible et tropicale.
Les personnages sont à la cool, le soleil brille et il y a des palmiers partout. C’est la belle vie je vous dis !
Euphorbe, le professeur de l’île… C’est autre chose que Chen hein.
Et qui dit nouvel endroit dit nouvelles traditions. Exit les arènes et leurs maîtres à dérouiller. Découvrez le Tour des Îles !
À la manière de la première boum ou de l’humiliation en sixième, tout le monde passe par là. Le joueur ou la joueuse devra suivre un itinéraire ponctué d’épreuves (généralement des Pokémons sauvages à vaincre), destiné à lui faire découvrir les quatre îles de l’archipel d’Alola.
La route sera aussi semée de dresseurs et dresseuses puissant•es : les capitaines et les doyens. Chaque île possède un doyen et plusieurs capitaines. Pour devenir le meilleur dresseur (ou la meilleure dresseuse hein on n’est pas sectaires), il faudra vaincre chacune de ces personnalités.
Ça en fait des combats en perspective !
- Les deux jeux se ressemblent beaucoup mais ont quand même deux ou trois différences : certaines espèces sont par exemple exclusives à une version (vous ne pourrez trouver Goupix que dans Sun et Sabelette que dans Moon). Mais vous pourrez quand même essayer de les retrouver grâce aux échanges en ligne !
- Chaque version a son Pokémon légendaire : c’est lui que vous attraperez en premier, mais vous pourrez attraper l’autre légendaire plus tard dans le jeu.
- Enfin, la temporalité n’est pas la même en fonction des versions ! Quand il fera jour dans la vraie vie, il fera jour dans Sun et nuit dans Moon. Et inversement la nuit.
Les Pokémons ne sont plus des combattants, ce sont aussi des copains
Dans cet épisode, l’accent est beaucoup mis sur la coopération entre Pokémons et dresseurs/dresseuses. On peut les câliner, les chouchouter, et c’est tout bénef sur le ring ! L’option Poké Détente est comparable à Nintendogs dans ses jeunes années : on peut cajoler nos Pokémons, les brosser, et leur donner des fèves, sortes de friandises qu’on trouve un peu partout et dont ils raffolent.
Au début, je faisais ça parce que je trouvais mon Matoufeu et mon Ramoloss trop mignons (il m’en faut peu). Et je n’ai clairement pas regretté quand j’ai réalisé que pendant un combat important, mon Ramoloss gardait toujours trois petits points de vie après des attaques bien violentes.
C’est l’un des effets de la Poké Détente ! Pratique non ? À noter que ce n’est pas à proprement parler une nouveauté : il était déjà possible de cajoler ses Pokémons dans X et Y.
Le Poké Loisir est une autre manière de prendre soin de ses Pokémons : finies les boîtes PC froides et tristes, quand vos Pokémons sont envoyés dans l’ordinateur, ils se retrouvent dans le Poké Loisir ! Il s’agit de petites îles leur permettant de se dépenser à volonté.
En plus, l’endroit vous permettra, si vous êtes chanceux•se, d’attirer de nouveaux Pokémons.
Une grosse nouveauté qui m’avait déjà marquée dans la démo : les montures ! Au fil du jeu, on peut invoquer de plus en plus de gros Pokémons pour leur grimper dessus. C’est cool parce qu’on va plus vite, et aussi parce que les montures ont chacune leur petit bonus.
Tauros peut défoncer des rochers, Mastouffe peut dénicher des trésors cachés… Bien pratique pour l’exploration !
Et bien sûr, il y a les forces Z ! Durant votre aventure, vous recevrez des pierres vous permettant de déchaîner l’énergie de vos Pokémons. Utilisables une fois par combat, les forces Z sont radicales. Et ça donne du piment aux affrontements ! En plus, le personnage danse une choré quand il déclenche ce pouvoir. J’ai envie de toutes les apprendre par cœur.
Un bataillon de nouveaux Pokémons
Les nouveaux Pokémons ont fait l’objet d’un teasing intense sur Internet. Régulièrement, de nouvelles vidéos étaient diffusées, nous permettant de faire connaissance avec de nouvelles espèces.
Bon. Toutes n’étaient pas particulièrement convaincantes. Entre Guérilande, le Pokémon collier de fleurs, et Tiboudet qui est juste… Un âne, on sent que l’imagination commence à flancher chez Pokémon Company.
Pour ma part, je suis quand même enthousiasmée par les trois starters. J’ai choisi Flamiaou parce que de base je préfère les types feu, mais aussi parce que son air blasé me fait trop rire.
D’ailleurs lors de la sortie du jeu, l’éditeur a publié des tas de petites vidéos promotionnelles beaucoup trop adorables mettant en scène les starters.
À lire aussi : Les starters de Pokémon Moon et Sun ont leur évolution !
Et surtout, il y a les versions Alola ! Certains Pokémons bien connus appartenant aux premières générations ont évolué de façon différente à Alola. On peut donc découvrir de nouvelles versions de Rattata, Raichu ou encore mon préféré, le petit Goupix.
Des fois c’est réussi, des fois pas, mais il faut reconnaître que dans tous les cas c’est surprenant !
Ces choses qui ne m’auraient pas manqué dans Pokémon Sun & Moon
Pas de doute, dans cet épisode encore plus que dans le précédent, on est pris par la main. Généralement, au début de chaque volet, on rencontre le professeur et un autre personnage de notre âge, qui sera notre rival.
Dans Moon et Sun, il s’appelle Tili et ce n’est pas vraiment notre ennemi puisqu’il est super sympa et qu’il est juste là pour s’amuser. Tout au long de l’aventure, Tili et l’assistante du professeur, Lilie, vont nous accompagner parce qu’ils ont décidé eux aussi de faire le Tour des îles.
Regardez-la bien, elle va vous coller au train pendant toute l’aventure.
Et c’est RELOU. Ils sont toujours là pour nous dire « Ouah, tu a vaincu ce capitaine, trop la classe ! À mon tour ! ». Les cinématiques sont partout, et servent beaucoup trop souvent à nous dire « la suite c’est par là ». Même si le jeu n’est pas non plus hyper facile (je me suis cassé les dents plusieurs fois sur de gros combats), je me suis sentie trop souvent prise par la main.
De manière générale, c’est quoi cette manie de nous filer des multi exp, cet objet qui permet d’augmenter l’expérience de tous les membres de l’équipe à chaque combat gagné, dès le début du jeu ? Ou encore de vendre tranquillement la plupart des pierres permettant de faire évoluer Evoli dans un magasin dédié ?
Vous ne voulez pas nous filer un gros paquet de Masterballs tant que vous y êtes ?
Ce que je suis contente de retrouver dans Pokémon Sun et Moon
Chaque nouvel opus de Pokémon est l’occasion de tester des nouveautés. Dans X et Y, on pouvait enfin changer de tenue et ça m’avait rendue folle. Je changeais de fringues approximativement deux fois par jour, et j’étais toujours sur mon trente-et-un.
Eh bien cette nouveauté est toujours présente dans Moon et Sun ! À vous les vêtements, chaussures et chapeaux en pagaille !
Pokémon Moon et Sun signe donc un retour en fanfare pour la licence. Est-ce que c’est pour autant le meilleur jeu de la série ? Pas sûre ! Le jeu souffre de quelques défauts, tels que l’abondance de cinématiques, ou encore l’absence de 3D (sur Nintendo 3DS, c’est quand même un comble).
N’empêche qu’il offrira sa dose de plaisir à tout•e Pokéfan qui se respecte !
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
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