Du 25 février au 23 mars, neuf salles du centre Pompidou se sont remplies de vide. Oui, de vide.
Neufs salles, neufs expositions de vide ayant toutes déjà existées, et oui, il y a eu des expositions vides.
Le départ de cette notion de vide remonte aux expositions en 1958 et 1960 d’Yves Klein et deArman, qui avaient, respectivement, exposé le vide et le plein.
Même si on pourrait qualifier cette expo de provocatrice, il s’agit surtout de retracer l’évolution et l’appropriation de ce « vide » par les expositions de plusieurs artistes, comme Laurie Parsons, Maria Eichhorn, Robert Irwinqui, ont eu lieu au cours de l’histoire de l’art. Ainsi, dans chaque salle, seul un cartel habite l’espace en indiquant à quelle exposition vide il renvoit.
— Vides, une rétropective au centre Pompidou
Tu trouves ça fou et totalement inintéressant ? Ou cela te donne-tu envie d’aller découvrir ces différents artistes qui ont pu faire une telle expo ?
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Les Commentaires
J'aime bien y aller "juste comme ça" et ensuite, passer des heures à faire des recherches sur l'artiste en général, à lire le dossier de l'expo... Mais le tout après.
Concernant l'expo à Beaubourg, je dois avouer que je ne savais pas trop quoi en penser, et puis j'ai lu un édito d'André Rouillé qui m'a beaucoup éclairée : 268. André Rouillé. Du vide dans l?art