Je n’avais aucune idée de comment présenter ça. Ce ne sont pas forcément “les plus belles” ou “les meilleures”, ou même “les plus rock”, non, ce sont de grandes voix, qui marquent, qui touchent, sans effort apparent. Ces voix qui sont, selon un nombre de critères que je n’oserai lister ici, uniques. Je préfère le rappeler : cette liste est extrêmement personnelle. Toutefois j’ai essayé d’être objective en y intégrant les chanteurs de groupes dont je n’apprécie pas spécialement la musique, mais que j’écoute avec plaisir juste pour la voix tellement unique de leur chanteur ou chanteuse. Je pense à Dave Gahan (Depeche Mode), Freddy Mercury (Queen), Michael Stipe (REM) et James Hetfield (Metallica).
Deux voix se trouvent au-dessus du lot : d’abord celle, surpuissante, supersonique de Robert Plant de Led Zeppelin. Ensuite, la plus belle voix masculine de tous les temps, celle de Morrissey des Smiths.
Et puis, toujours sans ordre de préférence, la voix sensuelle de Jim Morrison des Doors ; celle, hantée et puissante, de Dave Gahan de Depeche Mode ; celle de celui qui peut tout chanter, absolument tout, et dont la voix sonnera toujours juste, la voix magnifique de Jeff Buckley ; celle, ultra-puissante, de Freddy Mercury de Queen ; celle de Richard Ashcroft de The Verve, aérienne et troublante ; celle de James Hetfield de Metallica, qui arrive sans effort à passer de la douceur la plus absolue, à la rage la plus totale ; celle, fragile, et portée par des textes tellement forts qu’ils vous nouent l’estomac, de John Lennon ; celle, unique, multiple, parfaite, du tout aussi parfait David Bowie ; celle, déchirante, habitée, de Ian Curtis de Joy Division ; celle, vibrante et poignante, de Neil Young ; celle, déchirée, à la tessiture si particulière, de Janis Joplin ; celle de Anthony Kiedis, une des plus marquantes, sans qu’on sache exactement pourquoi, des années 1990-2000, tout simplement unique et agréable en toutes circonstances ; celle de Grace Slick de Jefferson Airplane, hypnotisante, pleine de grâce, majestueuse ; celle de Eddie Vedder de Pearl Jam, douce, rauque, qui vous explose au visage, et qui n’a même pas besoin de la musique puissante de Pearl Jam pour impressionner ; celle de Bob Dylan, ambigüe, nasale, chevrotante parfois, mais qui m’accroche toujours, aucune idée du pourquoi ; celle de Michael Stipe qui, comme celle de Vedder, s’apprécie autant a cappella, magnifique, travaillée, sans défauts ; celle de Bertrand Cantat de Noir Désir, un des rares qui arrive à faire que le français chante sonne comme il faut, absolument magnifique, impossible de s’en lasser, puissante, mais aussi toute en retenue ; celle de Debbie Harry de Blondie, pfouah, voilà quoi, suave, parfaite ; et enfin celle de Kurt Cobain de Nirvana, aussi poignante que Neil Young, aussi puissante que Robert Plant, encore plus déchirante que celle de Janis Joplin, aussi rageuse que celle de James Hetfield, aussi marquante que celle de Anthony Kiedie, aussi fragile que celle de John Lennon, aussi habitée que celle de Ian Curtis, aussi hantée que celle de Ian Curtis, bref, Kurt Cobain.
Enjoy !
(J’aimerais avoir une pensée pour Bon Scott, Joe Cocker, Phil Collins, Mike Patton, Axl Rose, Johnny Cash, Elvis Presley et tant d’autres que vous me ferez le plaisir de citer en commentaire.)
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