C’est ce qu’on appelle avoir un trésor dans son grenier. Le mois dernier, un certain monsieur Le Guennec s’est présenté chez les héritiers de Pablo Picasso avec quelques dessins inédits de l’artiste sous le coude. Il voulait obtenir un certificat d’authenticité, afin de préparer un petit héritage pour ses enfants.
Sous les yeux médusés de Claude Picasso -le fils de Pablo- s’étalent alors des esquisses de la première période de travail du peintre, ainsi que les premiers collages cubistes. Le Guennec explique avoir été l’électricien particulier de Picasso pendant les 3 dernières années de sa vie, puis encore quelques temps après pour la dernière femme de l’artiste. Ces deux derniers lui auraient donné ces dessins en remerciement d’un travail bien fait.
Les autorités débarquent alors chez le septuagénaire et découvrent en tout… 271 dessins de Picasso entassés dans des cartons. Devant ce trésor d’une valeur estimée à 80 millions d’euros, L’office central de lutte contre le trafic de biens culturels embarque le tout.
Les héritiers de Picasso affirment qu’il est impossible que l’artiste ait simplement donné des dessins à un quasi inconnu ; ils ne sont même pas datés, ni signés, et n’apparaissent nul part dans les journaux de l’artiste, pourtant très pointilleux là-dessus.
Devant les arguments douteux de Le Gennec, la fondation Picasso porte plainte contre X pour recel. L’électricien se serait-il gentiment servi dans l’atelier du maitre entre deux changement d’ampoules ? Pour la fondation, il n’y a quasiment aucun doute…
Les Commentaires
Cela dit ça fait quand même mal au coeur de penser que les descendants de Picasso collent un procès à cet homme qui à mon avis, contrairement aux descendants du maître, avait sans doute besoin d'arrondir sa retraite. Enfin j'imagine,c'est peut-être pas vrai, mais c'est vrai que sa naïveté force à l'attendissemen t:s