Depuis que je suis haute comme une bouteille de S.Pellegrino, j’ai quelques légères phobies zinziflex.
Rien d’handicapant au quotidien, juste de quoi faire rire ma mère lors de dîners de famille où elle adore raconter combien sa fille est siphonnée du bocal.
Mais est-ce moi qui suis siphonnée ou sont-ce les habitudes des autres qui sont complètement chelou ???
Mes phobies peu communes
J’avais déjà évoqué dans un épisode de notre podcast Laisse-Moi Kiffer ma haine pour les crabes.
Pas pour le physique du machin en lui-même — qui est sacrément dégueu, n’a aucun sens et doit pas être méga-ergonomique — mais bien pour ses habitudes insupportables qui consistent à faire des trous parfaits dans le putain de sable.
J’ai jamais pigé comment une saloperie de crustacé pouvait tracer des cylindres aussi nickel.
Ça me met dans une colère noire que j’ai du mal à expliquer.
Ça a même déjà altéré mes vacances avec mon ex-compagnon, qui en avait légèrement plein le bonnet de me voir passer des après-midi entières à reboucher des trous sur une plage balinaise.
J’ai dû lui expliquer mille fois que je ne peux pas m’en empêcher, que les crabes qui creusent ça me met d’une humeur de chien.
Pire, ça me pourrit mes vacances.
Mais les crabes, c’est un combat que je ne mène que l’été, ayant peu l’occasion de croiser leur démarche ILLOGIQUE dans le métro.
Le reste de l’année, ce sont surtout certaines habitudes alimentaires qui me mettent en rogne.
Manger de la salade sur une chaise en plastique blanc, une hérésie
Eh oui, j’ai bien dit « en rogne ». Car lorsque quelque chose me dépasse, ça ne fait pas forcément naître de la peur en moi.
Ça fait naître, si ce n’est de la colère franche, au moins un agacement ou un dégoût prononcé.
Et il y a deux habitudes auxquelles se livrent les humains que je ne SUPPORTE en AUCUNE occasion. Les voici :
- Manger de la salade lorsqu’ils sont assis sur des chaises blanches en plastique. Genre des chaises de jardin
- Manger du fromage en société
Peut-on arrêter de faire n’importe quoi de notre existence please ?
Alors je comprends que la haine vis-à-vis de cette première coutume puisse surprendre.
Il est vrai que ça n’a l’air de rien, en réalité, de déguster une salade sur une chaise de jardin blanche. Mais moi ça me DÉGOUTE.
Et je ne me l’explique pas.
Si je me concentre très fort pour imaginer, là maintenant tout de suite, quelqu’un procéder à l’ingestion d’une laitue sur une telle assise, ça me donne la nausée.
La fois où j’ai mangé de la salade sur une chaise en plastique blanc
Mais tu vas me dire, mon bel esturgeon, que pour être dégoutée il faut que j’ai moi-même tenté l’expérience au moins une fois.
Et tu as raison !
Sache que j’ai bien été obligée de pratiquer cette hérésie.
C’était chez des amis de mes parents qui s’appellent Philippe et Edith. Philippe et Edith possédaient un grand appartement dans le 15ème arrondissement de Paris, en rez-de-jardin.
Un jour de septembre où il faisait beau, ils ont organisé un barbecue géant sous les arbres de leur terrain. Ma mère m’a servi de la viande et une grosse quantité de salade dans une assiette en carton.
Le seul endroit où s’asseoir ? Une chaise en plastique blanc.
C’est en portant la salade (tout à fait normale au demeurant) à ma bouche, que j’ai ressenti un frisson de dégout. J’ai tout de suite compris que l’objet sur lequel j’étais assise était incompatible avec ce que j’étais en train d’avaler.
Désormais, je ne veux plus voir d’individus se plier à une telle pratique.
Les gens qui mangez du fromage en société, vous êtes des malades !
Mais le pire reste à venir.
Oui, le pire du pire du pire du pire du pire du pire du pire du pire, c’est cette coutume très française de manger du fromage en groupe.
Ça me laisse comme deux ronds de flan.
N’y vois, mon esturgeon, aucun pamphlet anti-fromage, car en réalité j’en suis mordue.
J’aime tous les fromages, des plus fins aux plus agressifs, des pâtes molles aux pâtes dures.
Seulement, je les déguste dans l’intimité de ma demeure, et non, comme un sauvageon, avec d’autres individus.
Eh oui, d’après moi, le fromage est un aliment intime, qu’il est un peu honteux de partager à plusieurs.
Voir des individus s’en bâfrer en terrasses lors d’apéros me donnent envie de crever.
Je les imagine tous en train de postillonner sur ces produits pasteurisés ou non, et je trouve ça immonde.
Mais contrairement à mon désamour pour ces tarés de crabes ou pour cette aberration de laitue sur chaise de jardin, j’ai pour ma phobie du fromage en société une explication…
La naissance de ma phobie pour le fromage en société
Si tu es née comme moi dans les années 90, tu as peut-être vu passer à la télévision une pub IMMONDE pour des produits laitiers.
Je t’invite à cliquer sur la vidéo ci-dessous :
Dans cette pub, des jeunes sont tranquillement aux sports d’hiver quand soudain, ils décident de se chauffer le cul en buvant du lait et manger du fromage.
Mais… mais… mais… mais… pourquoi associer séduction et fromage qui pue ?
C’est ABOMINABLE.
Cette pub m’a traumatisée quand j’étais gamine !
Aujourd’hui je ne peux déguster de fromage en groupe, car j’ai trop peur que ça parte en strip-tease ou whatever pratique sexy qui n’a aucun rapport avec les produits laitiers.
Eh voilà, je suis essoufflée. Penser à toutes ces horreurs m’a fait le même effet que courir un marathon. Enfin j’imagine, j’ai jamais couru de marathon.
Et toi, mon grand esturgeon doré, qu’as-tu comme phobies chelou ?
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Personne pour parler de la meuf qui croque dans une brique d'emmental ?