Le comédien et metteur en scène Philippe Caubère, notamment connu pour avoir incarné le père de Marcel Pagnol dans les films La Gloire de mon père et Le Château de ma mère et pour avoir multiplié les pièces de théâtre, est visé par une enquête pour « atteinte sexuelle sur mineure de plus de 15 ans par personne ayant autorité » a révélé franceinfo lundi 8 janvier.
Des rendez-vous secrets avec une mineure de 16 ans
La jeune fille, aujourd’hui âgée de 27 ans, a porté plainte contre Philippe Caubère il y a un an. Les faits remontent à 2012, alors que la plaignante était à l’époque une lycéenne de 16 ans, tandis que le comédien, lui, en avait 61. Caubère, qu’elle considérait comme un possible mentor, lui donnait des rendez-vous qu’elle devait garder secrets et ne pas mentionner à ses parents, afin, officiellement, de discuter de leur passion pour la comédie.
Elle l’accuse d’avoir abusé de son jeune âge pendant un an. Elle évoque des baisers, des fellations et des pénétrations durant leurs rencontres, rapporte encore franceinfo. Elle se souvient aussi qu’il mentionnait avoir une relation similaire avec une autre adolescente.
Philippe Caubère déjà accusé de viol en 2018
Ce n’est pas la première plainte à l’encontre Philippe Caubère. Celui qui a signé la tribune de soutien à Gérard Depardieu avait fait l’objet d’une procédure judiciaire pour viol de la part d’une autre comédienne. La plainte a été classée sans suite.
Concernant l’enquête pour « atteinte sur mineure », une audition de Philippe Caubère était prévue en juin dernier, mais elle n’a finalement pas eu lieu. L’enquête est toujours en cours.
Par ailleurs, depuis la révélation de cette nouvelle plainte, de nombreux propos obscènes de Philippe Caubère ressurgissent. Notamment cet extrait du documentaire L’abécédaire Caubère, diffusé en 2014, et relayé par Hélène Devynck sur son compte Instagram : « Quand j’étais adolescent, frustré de tout, à l’époque il y avait pas de pornographie. (…) Les jeunes ont bien de la chance de pouvoir se branler sur du matériel sérieux. Nous, on se branlait sur les publicités du Elle, les sexes des femmes gommés, ou les photos d’Auwschitz. C’étaient nos seules ressources. C’était bien misérable. », a-t-il déclaré.
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