C’est un tout petit pas en avant, mais c’est toujours ça de pris. Après avoir élargi ses critères de sélection des candidates depuis l’édition de 2023, le comité Miss France a accordé la couronne de la région Alpes-de-Haute-Provence à Inès Chocot Roussel, qui est la mère d’un jeune enfant.
À lire aussi : Salaire dérisoire et conditions de travail inquiétantes : les Miss France ont un contrat, mais à quel prix ?
Être mère et Miss France, c’est désormais possible
Depuis l’édition 2023, certains critères ont évolué, et ce n’est pas trop tôt. Actuellement, les femmes qui concourent peuvent être mariées, avoir des enfants, des tatouages, et être âgées de plus de 24 ans, ce qui n’était pas le cas il y a encore quelques mois.
Pour la nouvelle miss Alpes-de-Haute-Provence, Inès Chocot Roussel, c’est désormais possible. Originaire de Sisteron et hôtesse de communication, cette jeune femme de 22 ans est fière de représenter sa région, comme elle le déclare dans un entretien à La Provence :
On peut être femme à part entière, maman et miss. Être la première maman à être élue miss, c’est un grand pas dans le monde des miss. Ça entre dans l’histoire donc c’est une belle première. Je suis fière, c’est une grande étape, on passe un cap.
Lydia Podossenoff, déléguée régionale Miss Provence Côte d’Azur, déclare également :
Ce soir à Digne, il s’est passé quelque chose d’extraordinaire. C’est la première jeune femme maman élue miss d’un titre officiel. C’est quelque chose qui allait se passer depuis l’élargissement des critères. Inès a 22 ans. Elle est maman à part entière. Son profil au milieu des 14 candidates n’a pas du tout choqué, elle avait tout à fait sa place.
Lydia Podossenoff pour La Provence
Bien que les critères soient un peu plus « ouverts », il ne faut pas non plus s’attendre à voir des profils plus atypiques ou qui sortent des critères de beauté dits « standards ». Le concours, bien qu’il continue de réaliser des cartons d’audience — 7,1 millions de téléspectateurs sur TF1 selon Médiamétrie pour l’édition de 2023 — peut être jugé aux yeux de beaucoup comme un évènement terriblement sexiste et rétrograde.
Mais le fait de permettre à celles qui sont mères de concourir si elles le souhaitent est un pas en avant dans la lutte contre l’invisibilisation des mères dans la société. Être mère ne devrait pas être un frein, pour aucune femme, quelle que soit leur carrière.
Les Commentaires
Il n'y a pas encore de commentaire sur cet article.