Lady Dylan vous présente les grandes époques du folk, en quelques mots et beaucoup de notes.
C’est l’automne, alors on va écouter du folk, parce que le folk accompagne bien les saisons un peu mélancoliques. Mais c’est quoi, d’abord, le folk ? Beaucoup de choses, en fait. En voici une petite histoire en chansons — une sélection non exhaustive, évidemment.
Les origines du folk
La « folk music » signifie à la base la « musique du peuple », de tradition orale. La mutation vers ce que nous connaissons comme le folk, surtout celui des années 60 et dont l’une des caractéristiques est d’être une musique engagée, commence dans la première moitié du XXe siècle. En réaction aux années de dépression puis au maccarthysme, des musiciens comme Woody Guthrie (issu de la country) reprennent la musique traditionnelle avec des paroles plus militantes.
https://youtu.be/pmiUloNblaY
Dans cette version de This Land Is Your Land (l’auteur rajoutait souvent des paroles), Guthrie attaque la notion de propriété privée : « Il y avait un panneau / Qui disait propriété privée / Mais de l’autre côté il n’était rien écrit / Cette terre a été faite pour vous et moi ».
À écouter aussi : Jim Garland, Aunt Molly Jackson, Pete Seeger…
Le revival folk des années 60
Peut-on présenter la folk sans parler de Bob Dylan ? S’il a souvent changé de genre musical, le chanteur a marqué profondément le renouveau de la folk dans les années 60. Voici donc sa chanson sans doute la plus célèbre, Blowin’ in the Wind. Considérée comme l’archétype de la « protest song », écrite dans le contexte du mouvement des droits civiques et de guerre du Vietnam, elle ne fait pourtant aucune référence à un événement précis.
https://youtu.be/964FCiB9Lco
Mais il ne faudrait pas oublier, au détriment de Dylan, celle qui l’a lancé et que l’on appelait déjà « la reine du folk » quand lui n’était pas encore connu. Joan Baez était elle aussi engagée dans le mouvement des droits civiques et contre la guerre du Vietnam. Mais l’une de ses chansons les plus connues, Here’s to you, est un hommage aux anarchistes Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti, exécutés à tort pour braquage en 1927.
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Dans un registre plus léger, Puff, the Magic Dragon de Peter, Paul & Mary est une sorte de petit conte sur le fait de grandir. Si vous vous posiez la question, les auteurs ont toujours nié la référence à la marijuana.
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À écouter aussi : Joni Mitchell, Leonard Cohen, Judy Collins…
Le folk d’aujourd’hui
De nombreux groupes aujourd’hui revendiquent l’étiquette « folk », souvent accolée à autre chose : pop-folk, folk-rock, nu-folk, indie folk…
All Delighted People, la planante chanson de Sufjan Stevens, est par exemple considéré comme un mélange de folk et d’electronica. Si toi aussi tu te perds dans les genres musicaux, tape dans tes mains (mais après arrête et écoute).
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Restons dans le planant mais déplaçons-nous en Angleterre avec Laura Marling (Sufjan Stevens est américain) et son titre Sophia.
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Ma petite préférée, enfin (même si tous les artistes de cette partie sont un peu mes préférés). Retour aux États-Unis avec I Would Be Sad de The Avett Brothers. Je n’ai jamais rencontré personne qui les connaisse en France donc vous pourrez vous la péter un peu à la récré (ou juste rester incompris-e-s dans vos goûts musicaux).
Hugues Aufray a largement contribué à faire connaître le folk en France en traduisant des chansons américaines (des États-Unis mais aussi de l’Amérique du Sud), notamment celles de Bob Dylan. Les crayons de couleur, une chanson anti-raciste de 1966, est adaptée de What color is a man, de Marge Barton.
https://youtu.be/4PjHA8mt5J4
Mais les Français ont également exploré le folk avec leur propre musique populaire. Les sonorités sont plus proches des musiques celtiques que du folk américain. Malicorne, par exemple, reprend en 1975 Le mariage anglais, une chanson datant de plusieurs siècles (la date de sa composition est incertaine). En bonus, ils expliquent avant de chanter le pourquoi et le comment de leur groupe.
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Oh oui, l'article de mes rêves uppyeyes: Je suis habituellement une lectrice de l'ombre, mais là il FAUT que je participe. Je trouve dommage que Joan Baez ne soit cantonnée qu'à "Here's to you", personnellement je ne trouve pas cette chanson représentative de son talent, de son charme. En voici quelques unes qui, selon moi, sont bien meilleures. "It ain't me babe" (je préfère sa version à celle de Bob Dylan, plus nasillarde)
"There but for fortune" uppyeyes:
"Diamonds and rust"
"North country blues"
"Love song to a stranger"
Puis tiens, tant qu'on y est en voici d'autres de Bob Dylan (mon Dieu:cheer "The times they are a-changin'"
"Mr. Tambourine Man"
Et bien sûr, "Knockin' on Heaven's door"
Sinon, y a "Love Henry" et "Like a rolling stone" qui sont chouettes, mais je trouve que des versions live sur Youtube... Je termine avec "So long, Marianne" de Leonard Cohen et promis j'arrête
Les Commentaires
Je suis habituellement une lectrice de l'ombre, mais là il FAUT que je participe.
Je trouve dommage que Joan Baez ne soit cantonnée qu'à "Here's to you", personnellement je ne trouve pas cette chanson représentative de son talent, de son charme.
En voici quelques unes qui, selon moi, sont bien meilleures.
"It ain't me babe" (je préfère sa version à celle de Bob Dylan, plus nasillarde)
"There but for fortune" uppyeyes:
"Diamonds and rust"
"North country blues"
"Love song to a stranger"
Puis tiens, tant qu'on y est en voici d'autres de Bob Dylan (mon Dieu:cheer
"The times they are a-changin'"
"Mr. Tambourine Man"
Et bien sûr, "Knockin' on Heaven's door"
Sinon, y a "Love Henry" et "Like a rolling stone" qui sont chouettes, mais je trouve que des versions live sur Youtube...
Je termine avec "So long, Marianne" de Leonard Cohen et promis j'arrête