Un premier tabou a été surmonté avec la mise sous les projecteurs du frout, aussi connu sous le nom de pet vaginal. Vous savez, ce moment où votre schneck dégage de l’air en faisant un délicieux bruit de flatulence ?
Ça, on en parlait en 2016.
Nous sommes en 2017. Il est grand temps de parler d’un autre bruit gênant inhérent au sexe : le prout de torse. Ou torsoprout. Ou trout.
Venez voter pour votre nom préféré !
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PERSONNE N’EN PARLE et pourtant ÇA ARRIVE À TOUT LE MONDE ou presque. Journaliste d’investigation, moi, la Élise Lucet du cul, j’ai décidé de révéler au grand jour la sombre réalité du sexe…
Les conditions idéales pour un trout parfait
Trois conditions doivent être réunies pour découvrir le prout de torse. Il faut que les deux partenaires soient :
- Nu•es
- Collé•es
- Transpirant•es
Si les étoiles s’alignent, les peaux adhèrent l’une à l’autre. Il suffit alors que l’un des individu s’éloigne de son partenaire de quelques centimètre pour que cela provoque un micro effet de succion suivi d’un…
« Prrrttttt. »
Comment réagir au trout ?
Trois solutions s’offrent à vous.
- Ignorer
Bon courage pour la poker face.
- S’offusquer
Ce qui est passablement ridicule, comme on n’y peut rien, que ça arrive vraiment à tout le monde et que c’est au moins à 50% de votre faute vu que votre bidou était dans l’action (JE DÉNONCE !).
- Rire
…et risquer d’expulser le pénis du partenaire. Rappelons que rire pendant le sexe, c’est comme éternuer en portant un tampon. Disons que ça contracte les muscles, donc ça dégage la voie.
Mais après tout, qui trouve la sortie peut retrouver l’entrée !
Témoignage d’une habituée du trout
L’une de mes collègues, qui a souhaité rester anonyme, témoigne avec émotion.
« Le trout m’arrive régulièrement, surtout quand on se chauffe bien ou qu’il fait déjà 30 degrés dehors.
Le problème, c’est que ce genre de son débile a tendance à me faire VRAIMENT rire (je suis typiquement la meuf qui rigole quand sa chaise fait un bruit de pet), et que si je ris pendant le sexe, ça me coupe complètement dans mon élan. Je suis du genre SERIOUS BUSINESS.
Du coup, je m’efforce dans la mesure du possible d’ignorer le trout, ce qui semble être aussi la stratégie de choix de mon partenaire.
À la réflexion, c’est encore plus marrant de nous imaginer vus de l’extérieur, tous les deux à se niquer frénétiquement en ignorant superbement les « pfrrrt » s’échappant de nos poitrines.
Rien que d’y penser je ris. Ma vie n’est pas simple. »
Je troute, tu troutes, nous troutons
Arrêtons de jouer aux innocent•es, nous sommes tou•tes des trouteurs et trouteuses. Alors aimons-nous. Dans le trout et le consentement.
Ce sera mon mot de la fin.
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