Le jeudi 18 mai restera une date marquante de la saga Indiana Jones : ce jour-là, celles et ceux qui étaient présents à Cannes ont pu découvrir en avant-première mondiale le tout dernier volet de la saga culte, intitulé Indiana Jones et le Cadran de la Destinée.
Du haut de ses 80 ans, Harrison Ford a monté les marches tandis que des hauts-parleurs diffusaient la musique iconique de John Williams. On imagine combien l’émotion devait être forte, d’autant plus que juste avant la projection du film, l’acteur a reçu une Palme d’Or d’honneur à sa grande surprise. Visiblement ému, il a confié être « profondément touché par cette distinction », reçue des mains du délégué général du Festival, Thierry Frémaux.
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Un manque de qualité visuelle « incompréhensible » vu le budget
Qui dit projection en avant-première dit premières retombées de la presse. Or, Indie semble loin d’avoir fait l’unanimité. Et pour cause, ce cinquième et dernier opus a pour particularité d’être le seul à ne pas être réalisé par Steven Spielberg, mais par James Mangold, connu pour ses films Le Mans 66 ou encore Walk The Line.
Autre particularité : le film n’y va pas de main morte sur les effets visuels. La bande-annonce et le synopsis nous apprenaient qu’une partie de l’intrigue se déroule en 1944 où Harrison Ford apparaît rajeuni grâce à des effets spéciaux. Malheureusement, ces derniers n’ont pas fait l’unanimité. Dans les colonnes du Point, on va jusqu’à s’étonner de leur « médiocrité », étant donné le budget colossal du film :
« On se frotte les yeux devant la médiocrité de certains effets visuels et arrière-plans numériques à l’artificialité flagrante. Avec un budget rapporté de près de 300 millions de dollars […], comment se fait-il que le résultat n’ait pas meilleure allure? Incompréhensible »
« Il vaut mieux laisser certaines reliques là où elles sont«
Si la critique peut sembler sévère, elle se révèle presque mitigée par rapport à celles de nos consœurs et confrères anglophones. Pour le critique d’IndieWire, le film montre qu’il aurait mieux fallu laisser « les reliques » d’Indiana Jones là où elles étaient :
Non seulement Indiana Jones et le Cadran de la Destinée est une perte de temps presque totale, mais c’est aussi un rappel laborieux qu’il vaut mieux laisser certaines reliques là où elles sont. Si seulement les entrées précédentes de cette série avaient pris grand soin de le souligner.
Même son de cloche pour Variety : selon le média américain, ce cinquième opus cherche à jouer sur le filon de la nostalgie sans jamais réussir à recréer « le frisson » qui fait tout le charme des Indiana Jones réalisés par Steven Spielberg.
Pareillement, chez Vanity Fair, on estime qu’Indiana Jones 5 « ne rend pas justice à ses personnages ». Le travail des scénaristes serait « parfait pour un film d’aventure autonome mettant en vedette un autre personnage, mais ce n’est pas digne du fouet« .
Toutefois, rien n’est perdu : le plus important reste de se forger son propre avis. Le rendez-vous est donc fixé dans les salles obscures au 28 juin !
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