Cet article a été écrit dans le cadre d’un partenariat avec CANALPLAY Conformément à notre Manifeste, on y a mis ce qu’on voulait.
La notion de Girl Power pose ses valises sur la plateforme de SVOD CANALPLAY cet été. La collection de séries met en scène des personnages féminins avec leurs forces et leurs faiblesses qui, malgré le côté très scénarisé des fictions, tendent à se rapprocher de nous, pauvres mortelles, et de nos existences.
Nos galères ne ressemblent pas toujours à leurs galères et leur tête du matin semble parfois plus fraîche qu’une canette de Perrier sorti du frigo tandis que nous nous débattons avec nos crottes d’yeux et nos cheveux défiant la gravité. Alors on se sent loin, loiiiiin des personnages principaux et pourtant, il existe plein d’enseignements de vie qu’on peut apprendre en regardant certains programmes, notamment ceux de la collection Girl Power de CANALPLAY.
Car, oui, je ne le dirai jamais assez : la télé peut nous rendre de meilleure personne qu’on ne l’est déjà.
Ne pas se fier qu’aux premières impressions
Très vite, quand j’ai regardé Desperate Housewives, un personnage m’a frappé, plus que les autres : Edie, la fameuse, mythique Edie Britt. C’est pas une croqueuse d’hommes, comme le voudrait l’expression, c’est une bouffeuse de mecs par les deux bouts (le premier étant le nez, le second étant, disons, l’orteil). Elle séduit comme elle respire, elle en fait trois tonnes et ça marche, elle n’est pas forcément très sympa avec ses voisines, bien au contraire… Le vrai cliché de la bimbo de série, peste, séductrice et grande gueule, qu’on écrit pour n’être qu’une surface. T’as l’impression que ce genre de personnage va te débecter de bout en bout, qu’il n’aura aucune sous-couche, aucune qualité cachée, rien…
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C’est à ça à quoi je m’attendais en regardant évoluer Edie, au début, lors des premiers épisodes.
Et puis j’ai compris que, finalement, oui, bien sûr, c’est quelqu’un qui ne pense globalement qu’à elle-même, mais c’est aussi un être humain qui a une carrière très réussie, qui assure dans sa vie de femme, qui a ses faiblesses et tantôt a le coeur brisé parce que les hommes qu’elle aime ne l’aiment pas du fond de leur coeur ou parce que ses amis s’en vont (en plus d’être pleine d’un humour acerbe et efficace). Alors quand j’ai vu à quel point les autres personnages principaux pouvaient être dures avec elle, à la rejeter sans vraiment la prendre à parti pour lui expliquer pourquoi, je me suis promis de ne pas faire pareil.
Je me suis promis que, si je suis obligée de côtoyer quelqu’un très souvent, et que cette personne me semble vachement égoïste et que je ne sais pas si ses blagues sont des blagues ou des moqueries, je ne la mettrais pas de côté en faisant la morte quand elle m’interpelle. Du moins, pas sans l’avoir sérieusement prise à partie pour lui dire que son comportement me dérange profondément et que si il ou elle veut être ma pineco ou mon bro, il faudrait montrer autre chose de sa personnalité.
Après, si ça se trouve, il/elle aura pas envie, ou il/elle est vraiment une personne méchante, mais j’aurais au moins essayé.
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Que la sexualité c’est pas QUE délicieux
Dans les séries que je regardais pendant mon enfance et mon adolescence, il n’y avait pas beaucoup de juste milieu. D’un côté, y avait celles qui n’abordaient absolument pas le sujet du sexe, genre lalala tout ceci n’existe pas, et de l’autre, les séries qui ne présentaient que les beaux aspects du sujet. Le genre de trucs calibré pour adolescents aux hormones zinzins et jeunes adultes qui nous fait croire qu’avant le sexe, on prend une voix grave et on bombe le torse, que pendant tout est parfait, tout est long, tout est bon, et qu’à la fin tu es essoufflée, légèrement en sueur, l’extase encore au coin de la bouche.
Sex & the City mélange le côté « je fais rêver avec le cul » et les petits désagréments du sexe au quotidien.
Pour les personnages, c’est soit une source d’anecdote, soit un tout petit drame, mais c’est en tout cas évoqué et c’est plutôt rassurant.
J’ai compris, en regardant la série, que c’était cool et normal, de demander conseil autour de soi. J’ai appris l’existence des pannes, des moments où on a moins envie, que la pseudo incompatibilité des corps, parfois, avec de la complicité et du désir, pouvait se travailler… Si je n’avais pas été au fait de ces paramètres avant de commencer ma vie sexuelle, peut-être que j’aurais été perdue. Peut-être que j’aurais paniqué. Peut-être que je m’en serais voulu les mois où ma libido était à fond si je n’avais pas vu que Samantha Jones le vivait très bien. Peut-être que j’aurais pensé que je n’étais pas désirable la première fois qu’un de mes flirts n’arrivait pas à être dur du slip, s’il n’y avait pas eu le début de relation chaotique de Berger et Carrie.
Sex & The City m’a mis au fait de plein de trucs cool de la sexualité, et de plein de petits « fails ». Ça m’a drôlement armée pour vivre le début de la mienne et se refaire l’intégrale sur CANALPLAY sonne comme une bien belle façon de célébrer l’été, l’humour et les joies du corps.
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Qu’il ne faut pas se laisser abattre
Dans 2 Broke Girls (à ne pas confondre avec 2 Girls 1 Cup (oui, ça m’est arrivé (écoute y a « 2 » et « girls » et dans la série on parle de cupcakes alors oui, OUI, j’ai confondu)), dans 2 Broke Girls, donc, on suit le quotidien de Max et Caroline, deux serveuses. La première a toute sa vie durant connu les difficultés financières. Elle est drôle, pleine de répartie, absolument géniale.
La seconde, en revanche, était absolument richissime. Elle a vécu dans le luxe jusqu’à ce qu’elle soit ruinée après que son père a été envoyé en prison pour avoir tenté de faire un montage financier frauduleux. Du jour au lendemain, sa vie change totalement. Elle était habituée aux richesses, et elle est désormais en colocation et devient serveuse pour survivre. Ce qui est alors la vie de millions de personnes de l’âge du personnage est tout de même totalement nouveau et déstabilisant pour elle.
Mais là où je la trouve inspirante, Caroline, c’est qu’elle ne se laisse pas abattre.
Bon ok, elle est ptet pas dégourdie pour tout, mais quand même.
Elle a l’idée d’ouvrir avec sa coloc et collègue une entreprise de cupcakes. Et quel meilleur moyen de faire le deuil d’une chose qu’en faisant un projet stimulant et enthousiasmant ?
Bien sûr, elles n’ont pas les moyens d’ouvrir leur boîte comme ça, en claquant des doigts, et tout l’intérêt de la série repose sur leur cagnotte pour récolter les 250000$ nécessaires, mais elle est la preuve rassurante que, parfois, dans l’adversité, on peut avoir les meilleures des idées. Que peut-être un jour, je serais chômage, mais si ça se trouve c’est là que j’aurais l’idée d’intrigue de film que j’écrirais en un mois et qui me permettrait de me remettre en selle.
Ça dédramatise, à mes yeux, les situations professionnelles compliquées, même si j’ai le plus possible envie de les éviter merci bien.
Et toi, quels sont les enseignements que tu tires des séries ?
Pour t’inspirer, tu peux par exemple te refaire les intégrales de Sex And The City, de Desperate Housewives ou les premières saisons de 2 Broke Girls sur CANALPLAY. D’autant plus que c’est que ces séries pourront te suivre en vacances, sur la plage, dans le bain, dans le TGV voire même dans les toilettes du camping sur ton smartphone, ton ordi ou ta tablette !
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires
Il y a aussi Awkward pour te démontrer qu'il y a des situations vraiment plus malaisantes que les tiennes !