Passer le permis est une plaie.
Même une fois que tu l’as décroché, ce bout de papier te permettant de conduire une voiture, c’est la galère pendant au moins 3 ans.
Qu’est-ce que la période probatoire de conduite ?
Les trois premières années de conduite pour toute personne qui débute au volant constituent la période probatoire.
Elle existe aussi pour les personnes ayant suivi une conduite accompagnée mais ne dure que 2 ans.
Les inconvénients : tu te traînes un A sur le cul de ta caisse, tu ne bénéficies pas encore des avantages des assurances auto, et surtout, tu ne possèdes que six petits points sur ton permis.
Une fois la période probatoire écoulée sans avoir commis aucune infraction en voiture, tu as droit à six points supplémentaires.
Pour les apprenti·es en conduite accompagnée, ils et elles récupèrent trois points par an au cours de la période probatoire.
Autant de te dire que lorsque tu te lances dans la quête du permis de conduire, tu en as pour un paquet de temps.
La période probatoire réduite d’une année
Heureusement, il sera possible de raccourcir la période d’essai d’une année a annoncé la Sécurité Routière dans un communiqué publié le 24 août 2018
.
Elle réduit la période probatoire à deux ans au lieu de trois pour les détenteurs et détentrices du permis classique.
Pour celles et ceux qui ont passé la conduite accompagnée, elle ne durera plus qu’un an et demi, contre deux ans.
Pour bénéficier d’une réduction de ce délai probatoire, il sera nécessaire de suivre une formation « post-permis » de sept heures réparties sur une journée.
Les candidats ayant décroché leur permis A1, A2, B1 ou B6 pourront participer à cette journée entre le 6e et le 12e mois après validation de l’examen.
« Ni avant, ni après », souligne la Sécurité Routière.
Une formation au programme inconnu
Cette formation se fera en groupes de jeunes conducteurs et sera assurée par des auto-écoles reconnues par l’État. Ni le Ministère de l’Intérieur, ni la Sécurité Routière n’ont encore dévoilé son contenu.
Quant au prix, il est fort probable, selon LCI, qu’il soit fixé selon les auto-écoles qui la dispenseront.
Selon le communiqué, l’objectif n’est autre que sensibiliser les conducteurs et conductrices débutant·es à la sécurité sur la route et aux comportements à risque.
La Sécurité Routière souhaite prévoir ce qu’elle nomme « le phénomène de sur-confiance».
Selon elle, il apparaît entre six mois et un an après l’obtention du permis de conduire.
Ce phénomène serait « la cause d’une mauvaise appréciation des risques et donc d’une accidentalité particulièrement élevée » ajoute-elle.
Cette formation de sept heures sera mise en place à partir du 1er janvier 2019 pour celles et ceux qui souhaitent y participer.
Serais-tu prêt·e à suivre cette formation « post-permis » ?
À lire aussi : Comment j’ai enfin réussi à passer mon permis (contre vents et marées)
Les Commentaires
Y'aurait tellement à faire en matière de réforme du permis de conduire que ce type de mesure pue le clientélisme.