Environ un millénaire après là, maintenant, tout de suite, une expédition scientifique s’en va à la découverte de ses ancêtres et de leur civilisation, dont les dernières traces sont enfouies sous des mètres de neige et de glace. Le retour de l’ère glaciaire, en quelque sorte. A la tête de l’expédition, des savants divers ; à leurs côtés trottent quelques chiens-cochons doués de parole. Grâce à la biotechnologie, les bestioles, par ailleurs aussi intelligentes que les hommes, flairent la continuité historique. Pratique.
L’équipe poursuit son trajet en plein blizzard quand le sol s’agite soudainement, se rompt et laisse émerger un étrange bâtiment. Pour nous, c’est le musée du Louvre avec toutes ses collections et ses célèbres toiles. Pour eux, c’est une cité pleine à craquer d’images. Quel sens ces coloriages peuvent-ils donc avoir ?
Nicolas de Crécy intègre dans son récit de très nombreuses œuvres, connues ou moins connues et répertoriées à la fin pour les curieuses (ou pour celles qui, comme quoi, n’y connaissent rien ou presque). Le choc visuel vaut le détour. On se laisse porter par les interprétations abracadabrantes de ces hommes du futur : le célèbre tableau de Decamps, Le Singe peintre, les laisse penser que l’ensemble des œuvres a été réalisé par des animaux, puisqu’ils ne conçoivent pas que toutes ses toiles puissent représenter autre chose qu’une réalité… d’où une compréhension totalement erronée de l’histoire de leurs ancêtres. On sourit beaucoup, notamment pour le coup des "enfants obèses volants". L’auteur fait également quelques clins d’œil au fonctionnement du Louvre et à son histoire, et finalement on se dit waouh, faudrait peut-être que je remette les pieds dans un musée assez rapidement, moi.
Période Glaciaire est co-édité par Futuropolis et les éditions du musée du Louvre.
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