Père fils thérapie ! est une comédie générationnelle mais aussi très personnelle qui pourrait faire mouche, en salles depuis le 28 décembre. Pas besoin d’être un fils ni d’être un père pour comprendre à quel point les relations entre parents peuvent s’avérer compliquées…
Les relations familiales au centre de Père fils thérapie !
La comédie d’Émile Gaudreault arbore un casting très bien équilibré, entre l’expérience de Richard Berry et Jacques Gamblin, et les premiers pas de Waly Dia et Baptiste Lorber au cinéma.
Le réalisateur se penche sur un phénomène bien connu : les relations père-fils où l’un ne supporte pas l’autre et malgré toutes les tentatives de réconciliation, rien ne réussit.
En fait, Père fils thérapie !
est un remake du film canadien De père en flic, sorti en 2009, et Émile Gaudreault reprend ici son rôle de réalisateur.
Jacques et Marc sont policiers tous les deux, et le fils ne supporte plus la vantardise et les bavardages incessants de son père qui n’a jamais été fier de lui. Charles est avocat et Fabrice un junkie avec l’argent de papa, ils ne communiquent pas, ne se comprennent pas et ne sont pas certains de s’aimer.
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Une comédie classique pour une fin d’année chaleureuse
Vous l’avez compris, ces deux pères et leurs fils ont en commun le fait de ne pas se supporter. Alors quand ils sont forcés de passer du temps ensemble dans une thérapie dont le but est de renouer cet amour filial, pour servir le bien d’une mission, personne n’est ravi.
Entre mépris à peine dissimulé et ras-le-bol généralisé, chacun à leur manière, ils vont apprendre à se connaître au fur et à mesure bien malgré eux.
Beaucoup de comique de gestes dans cette comédie française ! Originale de par son sujet, un peu plus classique dans son traitement avec des situations ridicules qui vont faire rire, Père fils thérapie !
Pour l’anecdote, dans le film original, le rôle du thérapeute interprété ici par Julie Ferrier était joué par un homme normalement. Ce changement créatif est plus que bienvenu, car à part Alice Belaïdi en secondaire, il n’y avait pas trop de personnages féminins.
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